Dionne (Fosse)
47.856572,3.970583
Location
La fosse Dionne est une source karstique, dite source vauclusienne, située dans le centre-ville de Tonnerre (département de l'Yonne). Source : Encyclopédie collaborative Wikipédia, en francais > article "Fosse Dionne" -- fr.wikipedia.org/wiki/Fosse_Dionne
Description
Contexte hydrogéoélogique
La Fosse Dionne est alimentée par les infiltrations des précipitations dans le plateau calcaire avoisinant ainsi que par les pertes d'au moins une rivière. La fosse Dionne est remarquable par son débit (en moyenne 300 litres par seconde) et la taille de son réseau hydrogéologique qui s'étend jusqu'à plus de 40 kilomètres. Source : Encyclopédie collaborative Wikipédia, en francais > article "Fosse Dionne" -- fr.wikipedia.org/wiki/Fosse_Dionne
Documents
Bibliography 10/08/2018- * Fiche cavité sur le site du Spéléo-Club de Chablis : www.scchablis.com/Site/Speleo/Invent/89/89418/foss… * Grottes et Gouffres de l´Yonne, pages 266 à 271 - C. Chabert, G. Maingonat - 1977, * Crots de l´Yonne, pages 67 à 69 - Spéléo Club de Chablis - 1983, * Spelunca nº21, page 13 - 1986, * Spelunca nº31, page 54 - 1988, * Spelunca nº65, page 59 - 1997.
Histoire
La présence de cette résurgence est à l'origine de la création de la ville de Tonnerre, sous le nom de Tornodurum, à l'époque romaine. Plus précisément, à l'époque gallo-romaine, la fosse Dionne est utilisée pour alimenter en eau l'oppidum de Tornodurum, implanté sur le plateau dit des vieux châteaux qui domine la ville actuelle [source 1]. La ville moderne de Tonnerre est par la suite édifiée autour de la source [sources 1 et 2]. Il faut sans doute attendre le XVIIe siècle, pour que la source soit aménagée. Et en 1758, le père du chevalier d’Éon fait construire le lavoir tel que nous le connaissons, composé d’un bassin circulaire aux eaux émeraude de 14 mètres de diamètre, entourée d’une auge dans laquelle les lavandières lessivaient les linges, et d’un appentis semi-circulaire percé de hautes cheminées pour faire chauffer les eaux [source 2]. Dès la fin du XIXe siècle jusqu’en 1908, des plongées en scaphandre ont lieu, mais elles ne permettent pas de dépasser la vasque d’où sourd la source. Il faut attendre les progrès techniques et une nouvelle plongée en 1962 pour atteindre la cote de -28 mètres [source 2]. Chronologie récente [source 3] : 1908 : Camille Rouyer indique qu´une exploration par scaphandrier aurait été tentée. 1955 : En juin, des spéléologues parisiens, sous la direction de Guy De Lavaur, font les premières tentatives sérieuses d´exploration. Mais elles furent rapidement limitées par la visibilité réduite par l´argile en suspension. 1961 et 1962 : Les plongeurs de l´Ecole de plongée du Touring-Club de France (Troyes), explorent la cavité jusque vers -32 m. 1977 : Le Spéléo-Club de Dijon, puis la Société Dijonnaise de Plongée Souterraine, enfin le Spéléo-Club Universitaire de Paris-Sud tente de franchir l´étroiture terminale. Le Spéléo-Club de Dijon parvient à la dépasser et à remonter jusque vers -9 m. 1978 : Pierre Morel atteint -38 m et s´arrête à 180 m de l´entrée. 1979 : Le 1er décembre, Pierre Morel atteint la cote 280 m. Le 2 décembre, Eric Le Guen secondé de son frère Francis, membre du Spéléo-Club de Paris, atteint la cote -61 m, à 360 m de l´entrée. L´exploration durera plus de trois heures en immersion totale. 1989 : P. Jolivet dépasse le terminus de Le Guen et atteint la cote -70 m, à 370 m de l´entrée. 1997 : Un effondrement se forme sur les Plateaux, à moins de trois kilomètres au sud de Tonnerre. Profitant d´un ruisseau se perdant au fond du trou, avec l´aide de la DIREN, le Spéléo-Club de Chablis déverse 1 kg de fluorescéine. Le colorant ressort 24 heures plus tard à la Fosse Dionne, montrant la relation entre ce nouveau gouffre et la résurgence. 2000 : Grâce à un financement exceptionnel du Conseil Général de l´Yonne, de la Ville de Tonnerre, de la Ligue Spéléologique de Bourgogne, du Comité Départemental de Spéléologie de l´Yonne et de la SARL Loisirs-en-Morvan, des travaux de désobstruction sont entrepris dans ce nouveau gouffre. Ils sont toujours en cours; Sources : 1 - Encyclopédie collaborative Wikipédia, en francais > article "Fosse Dionne" : fr.wikipedia.org/wiki/Fosse_Dionne 2 - Site Tonnerre Patrimoine > "Fosse Dionne" : www.tonnerre-patrimoine.com/fosse_dionne.html 3 - Site du Spéléo-Club de Chablis : www.scchablis.com/Site/Speleo/Invent/89/89418/foss… 4 - DIREN Bourgogne, rapport SE06-98-001, avril 1998 : orisk-bfc.fr/ressources-documenataires?q=telecharg…
Commentaires
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
9.3 | Brosse (Gouffre de la) | 24 | |
19.1 | Chassigny (Gouffre de) [Effondrement de Mihercey] | 0 | |
21.1 | Vau-Brou (Gouffre de) | 22 | 22 |
21.7 | Boulasse (Fosse) [Trou de la Fourboulas] | 21 | |
25.6 | Malpierre (Grotte de la) | 165 | 10 |
25.8 | Côme Sainte-Marie (Gouffre de la) | 105 | 58 |
26.1 | Chien (Trou du) | 15 | 10 |
28.2 | Ronces (Gouffre des) | 124 | 30 |
29.5 | Laignes (Résurgence de la) [Résurgence du ruisseau de Marcenay] | 0 | 0 |
Bibliographie indiquée par le Spéléo Club de Chablis (SCC)
* Grottes et Gouffres de l´Yonne, pages 266 à 271 - C. Chabert, G. Maingonat - 1977, * Crots de l´Yonne, pages 67 à 69 - Spéléo Club de Chablis - 1983, * Spelunca nº21, page 13 - 1986, * Spelunca nº31, page 54 - 1988, * Spelunca nº65, page 59 - 1997.
BTH (17/07/2023)