Georges (réseau du gouffre)
Georges (Gouffre) [A01] [A1] [Entrée historique]
42.803374,1.364888
Location
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Histoire
Court extrait (auteurs : voir source indiquée en bas de cette rubrique). "Cette entrée historique du futur réseau du gouffre Gorges a été découvert en 1967 par Jean-Pierre Claria et Guy Prince pendant le camp d’été de la Cordée spéléologique du Languedoc (CSDL) . Au départ, c’est un trou souffleur, repéré "A1", situé sur le flanc est du mont Béas à 310 mètres au-dessus du niveau de l’étang mais la profondeur de -430 m atteinte pendant le camp de 1967 laisse à l’équipe l’espoir d’atteindre le réseau actif recoupant les pertes de l’étang, objectif poursuivi depuis plusieurs années par la CSDL. Le trou souffleur est rapidement baptisé "gouffre Georges", en l’honneur de Georges Gramont, âgé de 64 ans, doyen de l’équipe et président de la Société spéléologique du Plantaurel (SSP). La pointe qui va aller jusqu’à –726 m et qui fait un temps du Georges le quatrième gouffre de France et le sixième du monde est constituée de dix spéléologues sous la responsabilité de Christian Rey (1940-2001). Un trio de topographes et de géologues fait partie du groupe et laisse à la fin de l’expédition une topographie précise du gouffre et une somme d’informations géologiques sur la morphologie du gouffre et la localisation des contacts lherzolite et calcaire. Le reste des spéléologuesa ssure l’intendance en surface, le transport des kit-bags (32 rien que pour le matériel) et le soutien aux relais. Le siphon terminal est atteint le vendredi 2 août 1968 vers une heure du matin : « cris de joie, grandes tapes dans le dos, photographies souvenirs, cigarettes, léger cassecroûte et… chapelet de sucettes »" mis au fond du kit par l’intendance, se souvient Michel Soula. Mais la fête sera de courte durée car, 700 mètres plus haut, la pluie tombe sans interruption depuis quelques heures et l’équipe va croiser une belle crue. À trois heures, Christian Rey et Jacques Chavanon ont déjà remonté le P25 ; Jean-Maurice Roche discute tranquillement avec Michel Soula et Michel Moulis en attendant de monter quand « soudain un grondement sourd, comme si nous étions dans un tunnel alors qu’un train nous arriverait dessus à plus de cent kilomètres heures… la crue ! » D’euphorique, l’ambiance sans la moindre transition devient dramatique mais l’équipe s’en sortira et atteindra le bivouac 2 pour se mettre à l’abri. « En tout, nous sommes restés 132 heures (cinq jours et demi) sous terre lors de cette première » réalise encore Michel Soula en 2018." Source : * Patrick Sorriaux, Robert Guinot, Éric Ferré, Michal Gallay, Jozef Šupinsky, Michel de Saint Blanquat, Riccardo Asti, Flora Bajolet, Nicolas Clément, Vincent Guinot, Irène Baîche, Laurent Danière, Michel Segondy et Maryse Guinot, « Expédition spéléo-scientifique au gouffre Georges », Spelunca, Paris, Fédération française de spéléologie, no 155, 2019, p. 5-13
Autres entrées de ce réseau
Distance (km) | Nom |
---|---|
0.3 | Feuilles Mortes (Gouffre des) |
0.4 | Tube (Le) [Entrée artificielle du réseau du gouffre Georges] |
1.0 | VM11 |
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.3 | Feuilles Mortes (Gouffre des) | 3490 | 724 |
0.4 | Tube (Le) [Entrée artificielle du réseau du gouffre Georges] | 3490 | 724 |
0.7 | TC1 (Gouffre) | 70 | |
0.7 | P07 (Gouffre) [P7] | 620 | |
0.7 | P20 (Gouffre) | 620 | |
0.7 | P06 (Gouffre) [P6] | 620 | |
3.9 | Coumettes (Traouc des) | 1000 | 100 |
4.0 | FFS 31 | 7 | 3 |
4.0 | FFS 14 | 10 |