Alpe (système de l')

Pompier Inférieur (Golet du) [n°175]

Sainte-Marie-du-Mont (Isère - FR)
45.424875,5.911918
Longueur 71000m Profondeur 665m
Grottocenter / carte

Location

Comme pour toutes les cavités que l'on retrouve sur les latitudes du massif de l'Alpe, le principal cheminement à suivre permettant d'atteindre les orifices passe par le de grande randonnée qui sillonne la cuvette synclinale du Nord au Sud. Depuis le village de la Plagne (1 160 m), situé à quelques minutes en voiture d'Entremont Ie Vieux, 45 mn de marche suffisent pour opérer la montée au col de l'Alpette ( 1.545 m). Un bon sentier, desservant le refuge et la begerie du massif où l'on trouve un point d'eau, autorise ensuite de rayonner dans toutes dilections du massif. Rejoindre ainsi les alpages de l'Alpe matérialisés par une cloture servant de frontière puis atteindre, sortant de la forêt, les prairies où paissent en été les bovins Depuis une balise du GR9 dressée Sur l'alpage juste avant d' arriver aux haberts de Barraux. un azimut de 260 grades, soit au Sud-Ouest en direction des pentes lapiazées du massif, Traversez les champs de dolines et les ressauts de vallon en vallon puis grimper en direction d'une sente peu marquée qui zigzague vers les hauteurs à travers une brèche des rochers. On s'approche ainsi, dans un virage de ce passage, tout près d'un bouquet d'épicéas. Le golet du pompier (1735 m), dont l'entrée s'ouvre par un puits étroit sous le couvert des arbres, porte le numéro 175 apposé sur une modeste paroi rocheuse. Légerement plus en altitude, plus Nord et à quelques mettes de distance. au pied d'une petite barre de fissurés, on découvre l'ouverture très ventilée du golet du Bertäh indiquée par le numéro 197. Dans le prolongement, 130 mètres plus loin, toujours plus au Nord et la limite de rupture des pentes du lapiaz, se déloge l'entrée spacieuse de la grotte Ignorée indiquée par le 128. Ces trois importantes cavités possèdent la particularité de se placer à l'aplomb d'une importante faille. Après avoir suivi momentanément le sentier qui se dirige depuis le golet du Pompier vers une toute petitc source située à la limite des paturûges, 240 mètres au Nord-Ouest et positionnée vers 1775 m d'altitude sur un replat du lapiaz. se découvre l'entrée supérieure no 84 du réseau souterrains bien repérable par ses deux gros numéros peints en rouge sur les rochers qui entourent l'orifice. De cette position élévée il est facile de rejoindre les cretes du Pinet dont la zone sommital se situe plus au Nord par 1865 mètres d'altitude. Plus au Sud, du point coté 1788 de la carte IGN où l'on trouve une grande dépression occupée autrefois par une bergerie, se rattrape le sentier du pas de l'Echelle, desservant, en une surprenante et incroyable dégringolade, les vires qui courent sous les hautes barrières rocheuses du massif vers Ie Sud en direction de la grotte du Biolet et plus au Nord vers la grotte aux Ours et celle des Orties. Jean-Louis Fantoli - 07/02/2015

Description

Présentation

Jean-Louis Fantoli - 07/02/2015

Le golet du pompier. depuis son exploration qui débuta en 1966, a livré un bel assortiment de galeries, de salles et de puits qui jonctionnent aujourd'hui avec le collecteur de I' Alpe retrouvé au fond de la grotte aux Ours par 500 mètres de profondeur. Le gouffre de la Vache Enragée qui s'ouvre au coeur de la gouttière synclinale tout près du Grand Ragne et exploré par le Club Lyonnais des Tritons en 1983, a permis également de rejoindre les parties profondes de ce vaste complexe souterrain par ce biais, le développement du réseau de I' Alpe fut grandement augmenté. gouffre du Pompier pour sa part se distingue de ses voisins par ses quatre étages de galeries qui se ramifient vers l'aval depuis une grande faille faisant apparaître un miroir de fracturation. Cette faille recoupe transversalement l'ensemble du versant qui abrite à niveau d'énormes salles occupées par de volumineux effondrements que traversent de tortueux méandres fuyant dans les tréfonds de la masse urgonienne. L'un d'eux. Ie réseau du Sacre, le bien nommé, comporte un magnifique corridor dont le sol se présente sous la forme d'un étrange lit de poussière de calcite pulvérulente. Dans le lapiaz, une trentaine de mètres plus haut en altitude que l'entrée secondaire du Pompier, s'ouvre un puits de quelques mètres marqué du numéro 84, Il s'agit de l'entrée supérieure qui permet d'accéder. en un curieux parcours parmi des chaos de blocs au contact du miroir de faille, au pied même des verticales d'entrée du golet. Une traversée reste possible entre ces deux ouvertures donnant ainsi d'appréhender aux mieux les phénomènes tectoniques qui structurent les calcaires dans leur masse entière. La visite des zones les plus basses du gouffre requiert par contre un bon entraînement autant pour les parcours ardus en opposition que pour ceux à réaliser dans les méandres.

Jean-Louis Fantoli - 07/02/2015

L'ensemble des galeries du Pompier demeure accessible depuis la surface par plusieurs ouvertures disséminées à travers les calcaires urgoniens mis à nu sur le versant Ouest du massif. L'entrée la plus élevée est le réseau du Broyage, véritable amalgame de petites galeries en partie effondrées se développant à proximité de la surface du lapiaz et qui furent récemment rattachées après désobstruction à la cavité supérieure n° 84. représentant conjointement, par 1782 mètres d' altitude. le point zéro du Réseau de l'Alpe. Le gouffre no 84 qui débute par un modeste puits de 8 mètres de hauteur ouvert dans une zone d'intense fracturation. permet d'effectuer une intéressante visite de cette partie du réseau souterrain et de réaliser également une traversée jusqu'au golet du Pompier lui-même (no 175) accordant de ressortir à la lumière du jour après avoir préalablement équipé les verticales d'entrée d'une hauteur totale de près de 60 mètres. Au niveau de la bouche du n°84. un gros épicéa permet d'attacher une corde pour relier le bas de la verticale qui est occupée par un amoncellement de blocs. Un ressaut de 3 mètres de hauteur donne ensuite de prendre pied au-devant d'un passage bas surmonté d'une arche rocheuse formant une attache facile pour la corde qui doit équiper le puits suivant de 4 mètres, La verticale débouche au plafond d'un méandre se déployant largement vers l'aval. mais plus bas le plafond vient à s'abaisser quelque peu. Le passage s'évase de suite sur une portion de larges galeries pentues établies au profit de la stratification des dalles calcaires amoncelées. Rejoindre le point bas de cette première salle qui se ferme par un cul de sac, puis se faufiler latéralement vers la droite dans un laminoir ventilé, unique et bref couloir de dégagement débouchant dans un nouveau et très grand couloir. Se laisser guider par la pente très prononcée des calcaires qui se referment de nouveau sur un étroit mais court diverticule. C'est à ce niveau que l'on rencontre une très vaste allée dont la paroi opposée est formée par un miroir de faille. Nous sommes Ici à une centaine de mètres sous la surface par rapport à l'entrée du n'°84. Pour atteindre le bas des verticales du golet du Pompier, se diriger sur la gauche au Nord-Est et franchir une lucarne ouverte sur un ressaut de quelques mètres concédant de descendre jusqu' la bas de la grande faille ou l'on retrouve justement les cordes équipant les puits d'entrée du gouffre n' 175. Au sommet, le golet du Pompier débute par une série de verticales que l'on peut équiper d'une unique corde de 65 mètres de longueur amarrée sur 5 plaquettes, Successivement, les puits d'entrée se décomposent en deux longueurs de 12 et 15 mètres suivies d'une traversée latérale dans une diaclase se prolongeant par un ressaut de 3 mètres et une verticale de 6 mètres. Puis survient un dernier jet de 15 mètres de hauteur qui permet de prendre pied dans les salles ébouleuses du miroir de faille. Seul le haut de l'éboulis comporte un passage donnant d'accéder aux grandes salles que rejoignent les galeries du n° 84. Un labynnthe de galeries s'échappe à l'aval du miroir de faille qui peut être traversé ici dans cette partie privilégiée du réseau de l'Alpe. Des galeries fossiles. le réseau des Quelques. accidentées de quelques puits se terminent sur un méandre Impraticable à 197 mètres de profondeur. La suite du réseau qui conduit au collecteur du massif débute également au contact de la faille, mais à - 120 mètres un ressaut dans les blocs débouche sur de courtes verticales localisées dans un étroit méandre, le réseau des Gogoles, où s'intercalent de délicats passages négociables au prix d'oppositions difficiles. La cote -262 mètres est atteinte en bas des puits Ramsès et de la Bouffe, profonds respectivement de 15 et 13 mètres. Ensuite, une galerie méandrifonne au parcours facile de 120 mètres de longueur, le méandre Area, où la progression peut se faire aisément de face. conduit à des verticales plus importantes et arosées de 20, 32, 26, 20 et enfin 30 mètres. A - 430 m. dans le méandre argileux Bouno, la progression devient plus horizontale et accorde de descendre pour finir dans une fissure concrétionnée, pour buter, une centaine de mètres plus loin à la cote -505 mètres devant une étroiture infranchissable. Il est donc préférable de repérer à la voûte du méandre Area une galerie séche et ventilée. nommée par les explorateurs le méandre des Reflets. Cette nouvelle galerie. au bout de 200 mètres de distance, donne naissance au réseau Tacmov débutant à partir de la petite salle de la Bouffe par des verticales de 17. 42 et 30 mètres. Au bas se découvre un étroit méandre entrecoupé de ressauts aux parois recouverts d'un placage d'argile tenace rendant la progression assez fastidieuse. Dans la partie terminale du réseau il est nécessaire de franchir de sévères étroitures verticales débouchant sur de nouveaux puits de 10 et de 19 mètres. Le puits Zarcov. composé de 30, 10 et 5 mètres d'à-pics s'entrouvrent cette fois-ci dans une galerie. L'amont se ferme rapidement sur un conduit ascendant impraticable. Le couloir aval. spacieux et de belle allure, se développe sur environ 130 mètres et mène à une cheminée gravie en escalade artificielle sur une quinzaine de mètres. A la base d'importants édifices argileux un boyau conduit à une vasqued'eau siphonante. C'est donc par un petit couloir annexe, bien colmaté. que le collecteur du massif de l'Alpe est retrouvé par 540 mètres de profondeur. Un réseau voisin mais tout aussi important se dirige également vers les profondeurs du système de l'Alpe mais sans en atteindre les parties actives car la galerie noyée qui occupe à -523 mètres le pied des derniers puits découverts entrave toute jonction avec le collecteur. Le réseau du Sucre, au nom bien évocateur car occupé par une omniprésente poussière de calcite. débute vers -260 mètres dans les hauteurs de la salle de la Bouffe. Un conduit bas trés ventilé, s'insinue au Nord et se poursuit sur un long trajet de - 255 à - 317 mètres pendant plus de 400 mètres de distance. Vers son extrémité, il s'adjoint un affluent, l'affluent de l'Echappatoire, oblitéré par une trémie à -297 mètres., laquelle semble proche du fond du gouffre du Grand Ragne qui s'ouvre à proximité des haberts de Barraux par un imposant puits de 90 mètres, obstrué lui-même au bas d'une gigantesque salle par 111 mètres de profondeur sans doute par la méme trémie rocheuse. Moins de 30 mètres séparent ces deux points sur la topographie du réseau, Un méandre de 200 mètres, le méandre Rectiligne, d'une rectitude quasi parfaites prolonge le réseau du Sucre et vient se jeter dans un systéme essentiellement vertical débutant par des puits et ressauts de quelques métres. A - 407 mètres, on se trouve alors à la base d'un puits ascendant de 45 mètres correspondant à l'arrivée du gouffre de la Vache Enragée. L'aval se poursuit par une verticale de 90 mètres fractionnée en 33, 29. 17 et 10 mètres, menant pour finir au siphon terminal du réseau. A l'extérieur. aux latitudes des entrées du golet du Pompier. les différentes croisées de galeries se situent au niveau d'une importante faille orientée du Nord-est au Sud-Ouest, visible en surface par une remarquable rupture de pente. A ce niveau. contrairement aux gouffres situés beaucoup plus bas à l'intérieur de la gouttière synclinale, de grandes salles se sont formées bien en appui sur de gigantesques miroirs de faille. La plus étonnante est celle de la grotte Ignorée (no 128) qui possèdent. non seulement le plus grand vide souterrain connu dans la région après celui de la grotte du Mort-Rû localisée dans le cirque de Saint-Même. mais également un splendide miroir de faille qui surgit, vertical, paré de belles coulées d'oxyde de fer sur une hauteur de plus de 30 mètres du fond de la cavité et ceci aupPied d'énormes éboulis bloquant tout passage vers 70 mètres de profondeur. La caverne géante s'unit latéralement au réseau de l'Alpe par l'intermédiaire d'étroits boyaux. lesquels plus au Sud. se mêlent au travers d'importantes trémies à la grotte même du Broyage. Il est possible également de dévaler une verticale d'une quarantaine de mètres à l'aplomb de cet énorme vide souterrain. L'orifice qui permet cette descente est à rechercher une centaine de mètres au-dessus de la grotte dans le lapiaz boisé. Pour gagner cette grande salle par l'entrée habituelle il suffit d'équiper un puits de 10 mètres muni de deux plaquettes et d'une corde de 12 mètres. Le golet Bertâh. (n° 197) située entre la grotte Ignorée et le golet du Pompier. caverne également placée dans le prolongement de la faille et qui est encore une fois ici ordonnée par de gros vides souterrains, dont le principal, la salle Henri Pontille, baptisée ainsi en mémoire de l'ancien président du Spéléo-Club de Savoie demeure occupée par de gros éboulis se refermant au contact de la gigantesque fracture au même titre que ses voisines. C'est par la vidange d'un petit siphon dans le méandre du Tuyau qu'une liaison effective a pu étre tentée avec succès pour relier cette cavité au réseau supérieur du Pompier, donnant désormais à cette zone du massif de l'Alpe. un vaste imbroglio de galeries drainant les lapiés de ce versant particulièrement élu des spéléologues. Pour rejoindre les salles inféneures dont le point bas se situe à une quarantaine de mètre de profondeur sous la surface, il devient nécessaire d'équiper un premier ressaut de 4 mètres de dénivelé, puis un peu plus loin en aval, juste après un court passage bas ventilé, une verticale d'une vingtaine de mètres de hauteur. La suite se parcoure aisément dans de grands volumes comportant de gigantesques chaos de blocs au contact du miroir de faille.

Equipement

Jean-Louis Fantoli - 08/02/2015

ObstacleCordeAttacheObservation
P8C10ArbreEntrée n°84
P4C6Arche rocheuse
P12 P15 R3 P6 P15C65Arbre + 5 spits
P6C82S
P10C122S
P14C162S
P11C132S
P19C222SPuits du Boila
P11C132S
P6C82S
P15C172SPuits Ramsès
P13C152SPuits de la Bouffe (-250)
P10C122SRéseau du sucre
P4C62S
P7C102S
P15C172SJonction Vache enragée
P33 P30 P17 P10 P12C1205S
P10C122SSiphon -520 m

Documents

Bibliography 30/07/2019
Golet du Pompier 20/12/2014

Histoire

L'histoire de ces gouffres débute en 1962 lorsque deux spéléologues du club de Chambéry, Maurice Betemps et Bruno Cabrol. découvrent l'entrée supérieure du réseau qu'ils numérotent 84. Le golet du Pompier est repéré par un duo beaucoup plus tardivement lors d'une prospection. En 1966. le réseau des Quelques est découvert. En 1967, la désobstruction du 84 permet une jonction avec le golet. Le fond du réseau des Quelques est atteint par -145 mètres. En 1974 les modernes techniques de spéléologie alpines font leur apparition au Spéléo club de Savoie. Une nouvelle équipe explore le réseau des Gogoles et parvient ainsi très rapidement à 493 mètres de profondeur, En 1975. suite aux nouvelles découvetes faites dans le méandre Area. notamment par Yves et Patrick Blusson, Bruno Georges. Bruno Lac, Robert Durand, Isabelle Bouvier. Alain Taglianut, Bernard Manipoud et Patrick Poli. le méandre de Reflets livre des suites non négligeables à explorer. Lors du camp d'été. justement installé non loin de l'entrée supérieure. axé sur la découverte de nouveaux prolongements à l'intérieur du gouffre et par la plongée du siphon terminal du Biolet-Tambourin, reéquipant la cavité, Jean-Louis Fantoli et Jean Pierre Caillette découvrent la suite tant espérée dans un nouveau réseau fossile qui sera batisé pour lors le réseau Tacmrov. Le 25 août 1975. Pierre Kostuck et Jean Louis Fantoli, en une fastidieuse exploration de plus de 25 heures aller retour. en atteignîres le fond argileux au bas des puits narcov par 495 mètres de profondeur. A ce niveau. une périlleuse escalade fut tentée dans une cheminée pour essayer de dépasser une trémie marneuse ainsi qu'un tout petit siphon bloquant toutes issues possibles vers l'aval. Bien que les sourds vrombissements du collecteur se fissent entendre, prouvant que la jonction avec le torrent des Ours était pourtant bien imminente, l'avance fut arrêtée à ce niveau. Concluant que la galerie noyée ne devait être pas bien importante et peu profonde en eau. il fut prévu de forcer ultérieurement ce verrou liquide avec un appareil respiratoire pendulaire de type circuit fermé "Pireli" dont l'atout majeur pour une telle expédition en fond de gouffre, était de fournir une appréciable réserve d'oxygène pour un poids ne dépassant pas les 4 kilogrammes tout compris. Un peu plus tard au cours de l'automne, de retour sur l' Alpe avec Robert Durand. fouinant dans l'étonnant réseau du Sucre découvert à -260 au bout du méandre des Reflets baptisé ainsi en raison de la consistance des curieux remplissages qui jonchent le sol nous atteignons enfin la branche active du réseau et stoppons sur manque de cordes dans une vaste et impressionnante zone de puits. La sortie suivante. le relais est passé à Yves Blusson. Bruno Lac et Robert Durand qui, non sans avoir à franchir de profonds biefs en canot. posent cette fois-ci les pieds sur l'extrême fond du golet du Pompier par 520 mètres de profondeur : un siphon infranchissable leur barrant l'avance et les empêchant une nouvelle fois de réaliser la jonction tant espérée avec le collecteur tout proche des Ours. En 1983. le club Spéléo Tritons de Lyon avec en tête Jean-Philippe Grandcolas. explore le gouffre de la Vache Enragée et parvient vers 230 mètres de profondeur (cote depuis cette nouvelle entrée) à relier les vides souterrains du réseau du Sucre au niveau de la rafale terminale de puits du golet du Pompier. rajoutant ainsi au réseau de l'Alpe, plus de 4400 mètres de galeries explorées. Toutes ces explorations firent gagner à cet immense réseau la troisième place des plus longues cavités françaises pour ses 52 kilomètres de développement et ses 602 mètres de profondeur. ceci grâce aux toutes dernières jonctions des gouffres Brutus et de la Combe des Arches situés plus au Nord du massif et qui permirent de parcourir une grande distance dans le collecteur du massif en direction des galeries noyées de la résurgence du Cernon. Jean-Louis Fantoli - 07/02/2015

Autres entrées de ce réseau

Distance (km)Nom
0.1Bertah (Golet) [n°197]
0.1Bertah Supérieur (Gouffre) [n°426]
0.2Ignorée (Grotte) [n°128.1]
0.2Pompier (Gouffre du) [n°084] [n°84]
0.2Concombre Masqué (Gouffre du) [n°083] [n°83]
0.2Concombre Masqué (Gouffre du) [n°428]
0.2Jacquot (Gouffre) [n°425]
0.3Ignorée (P40 de la grotte) [n°128.2]
0.5Vache Enragée (Gouffre de la) [n°700]
0.7Tambourin 2 (Golet du) [n°171.2]
0.7Paaeux (Grotte) [n°187]
0.7Tambourin 1 (Golet du) [n°171.1]
0.7Source Vieille (Gouffre de) [n°305]
0.9Brutus (Gouffre) [n°180.1 et 180.3]
1.2Tabouret 1 (Golin du) [n°160.1]
1.3Tabouret 2 (Golin du) [n°160.2]
1.3Tabouret 3 (Golin du) [n°160.3]
1.3Biolet (Grotte du)
1.3Tabouret 4 (Golin du) [n°160.4]
1.4Migolet (Gouffre du) [SGT 128] [n°1000]

Cavités proche

Distance (km)NomLongueur (m)Profondeur (m)
0.0Scout Inférieure (Grotte du) [n°474.3]76
0.0Scout (Fracture du) [n°474.4]162
0.0Scout Intermédiaire (Grotte du) [n°474.2]76
0.1Scout Supérieure (Grotte du) [n°474.1]506
0.2Gouffre Supérieur [n°430.1]3212
0.2Grotte [Alpha 032] [Alpha 32] [n°432]74
0.2Gouffre Supérieur [n°424.1]339
0.2Ignorée (Grotte) [n°128.1]71000665
0.2Gouffre [Alpha 027] [Alpha 27] [n°427]4620