Canjuers (Grand aven de) [Gros aven de Canjuers] [Aven de Basset]
43.700247,6.323571
Description
Autre description globale
Gros orifice d'entrée (20m x 10m) donnant accès à un puits de 21 mètres. En certaines périodes, un névé recouvre ce puits jusqu'à la cote -2. Un puits de 60 mètres (puits Martel) lui fait suite, avec un grand palier dans la première partie. Ce puits est elliptique et montre que la cavité fut émissive. Vers -90, une galerie s'amorce pour descendre, via des petits ressauts, au bord d'un puits de 7 mètres. Ce puits aboutit dans une marmite de 3m x 2,5m. On accède au deuxième grand puits (67m, puits du Quart). On continue soit vers le réseau de l'Attente soit vers un puits de 20 mètres. Après deux passages au-dessus de marmites grandes et profondes, on atteint un puits de 53 mètres (puits de la Cathédrale). En bas de ce puits, on descend un éboulis et un ressaut. D'un côté on accède au réseau dit de "la Bétonnière". D'un autre côté, on continue vers le lieu-dit "Bain de Siège" : une petite cascade, une salle et une galerie remontante nous amènent à un puits de 22 mètres. En bas de ce puits, la chatière de l'Entre-Deux-Mers forme un siphon. Source : Guillaume CHARDIN - CDS83, Fichier des cavités du Var > "Grand aven de Canjuers [Gros aven de Canjuers]" (numéro 3002001) : www.fichiertopo.fr/display.php?guid=f97429a2-a840-…
Description générale par ensembles
A- Zone des Puits C'est la partie la plus agréable : puits larges , propres et sans aucune étroiture. A la suite on trouve P21, P60, P7, P67, P20, P55. Deux réseaux annexes se développent dans cette zone : à -89m une courte galerie fossile où un boyau conduit à un P30 sans suite; au bas du puits du Quart le réseau de l'Attente termine sur étroiture noyée à -230m. B- La Bétonnière C'est la suite logique du gouffre au bas des grands puits ; hélas la galerie est rapidement bouchée par une trémie de graviers qui n'a pu être franchie malgré de nombreux travaux. C- Les Galeries "Noyées" Ce réseau débute par une galerie fossile de profil remontant qui mène au puits des Bambous. Au bas de celui-ci commencent les galeries typiques du Grand Aven, semi-noyées, profil en conduite forcée, mais non actives. Terminus sur siphons 1 et 4. D- Le Réseau des Castors Il débute après le siphon 1 qui ne se désamorce qu'après de grosses sécheresses (courant d'air assez sensible lorsque les siphons sont désamorcés). Au-delà, 2 nouveaux siphons plus souvent désamorcés. La galerie se termine dans une salle constituée d'un fond de puits. Elle est coupée par le puits des Castors, sans issue, qui est le point bas du gouffre à -285m. E- Le Réseau des Phoques Cette zone qui démarre à la Bifur.3 est l'aval du réseau des Castors. Après la "chatière dans l'eau" et le siphon 4 la seule exploration date de 1954, où après un nouveau siphon le Groupe des Castors bute sur une étroiture. Le rapport fourni par les explorateurs est vague, cette partie paraissant assez complexeGuillaume CHARDIN - CDS83, Fichier des cavités du Var > "Grand aven de Canjuers [Gros aven de Canjuers]" (numéro 3002001) : www.fichiertopo.fr/display.php?details=1&indexid=1….
Géologie
Portlandien. Sources : * Article de l'encyclopédie collaborative Wikipédia en français > "Portlandien" : fr.wikipedia.org/wiki/Portlandien * Guillaume CHARDIN - CDS83, Fichier des cavités du Var > "Grand aven de Canjuers [Gros aven de Canjuers]" (numéro 3002001) : www.fichiertopo.fr/display.php?guid=f97429a2-a840-…
Equipement
Équipement en 2016 d'après le fichier des cavités du Var (cf. bibliographie)
| Obstacle | Corde | Attache | Observation |
|---|---|---|---|
| P21 | C30 | ? | |
| P60 | C70 | ? | Puits Martel |
| P7 | C10 | ? | |
| P67 | C75 | ? | Puits du Quart |
| P20 | C25 | ? | |
| P55 | C60 | ? | Puits de la Cathédrale |
| P22 | C25 | ? | |
| ? | C30 | ? | Réseau de l'Attente ? |
Documents
Bibliography 17/04/2016- * Guillaume CHARDIN - CDS83, Fichier des cavités du Var > "Grand aven de Canjuers [Gros aven de Canjuers]" (numéro 3002001) : www.fichiertopo.fr/display.php?details=1&indexid=1… * COURBON Paul, "Atlas souterrain de la Provence et des Alpes de Lumière" édition1991 * MARTEL E.A., "La France Ignorée", 1928, Tome I, pages 49 à 60 * Spelunca 3ème série, 1951, page 158 / 1952, page 153 * RENAUD Ph., Bulletin CNS, 1953, pages 72 à 79 * Spelunca 4ème série, 1953, pages 72-79 / 1955, n°1 pages 7-8 / 1955, n°2, page 16 / 1963, n°1, page 26 / 1966, page 203 * Annales SSNATV, n°100, décembre 1956, page 6 * GEELEN A., PAILLER A., THOMAS J., " Inventaire des cavités de Canjuers", 1979 * Spelunca 5ème série, n°65, 1997, page 31
Histoire
En avril 1902, M. Perrier reconnaît le premier puits. La première réelle exploration remonte au 31 juillet 1905 : E.A Martel et Louis Armand explorent le gouffre jusqu'au bas du second puits (environ -100). Martel découvre diverses galeries mais il ne trouve pas de continuations, s'arrêtant devant une étroiture. En août 1939, l'équipe spéléologique de la section Var Haute-Provence du CAF de Provence (KSBUC) réexplore le gouffre pour dépasser le terminus de Martel et s'arrêter à la marmite qui précède, à -100, le troisième puits (Puits du Quart). La guerre annule l'expédition prévue pour le mois de septembre de la même année. En juin-juillet 1946, la Société Spéléologique d'Aix-en-Provence reprend l'exploration et parvient en haut du quatrième puits (P20). Du 12 au 17 août de la même année, ignorant l'expédition précédente, les anciens de la KSBUC et des Ajistes, réunis en un stage national de spéléologie des Auberges de Jeunesse, continuent l'exploration : ils atteignent le fond des puits (-268) et explorent une partie des galeries terminales. Entre 1947 et 1950, une équipe, dont fait partie Pastore, effectue plusieurs explorations pour le compte de l'E.D.F., mais les observations n'en sont pas connues avant 1979. De 1952 à 1954, trois expéditions organisées par le Groupe Spéléologique des Scouts de la 2e d'Aix permettent d'explorer l'ensemble des galeries terminales. Ils explorent entre autre le réseau des Phoques qui n'a plus été revu depuis. En 1960, le GRS-Spéléo Club Dracénois (Draguignan) lève une topographie du gouffre, établissant coupe et vecteur d'orientation. En 1965, le même club y fait des essais de liaison radio en compagnie des Lillois de l'Institut Radiotechnique de la Faculté des Sciences. Après cela, plusieurs équipes ont travaillé à la désobstruction de la Bétonnière, mais sans résultat appréciable, la trémie descendant au fur et à mesure du creusement. A partir de 1967, le Gros aven est en terrain militaire : une autorisation du commandant du Camp de Canjuers est nécessaire pour toute exploration. Entre 1970 et 1978, le SC Dracénois (Draguignan) découvre un petit réseau après de longs travaux à la Bétonnière, explore le réseau de l'Attente et le shunt de la Cathédrale. Profitant de la sécheresse de l'automne 1978, il trouve tous les siphons à sec et ré-explore, pour la première fois depuis longtemps, le réseau du puits des Castors. Hélas, une semaine plus tard, les siphons sont réamorcés et la topographie ne peut être reprise. Source : Guillaume CHARDIN - CDS83, Fichier des cavités du Var > "Grand aven de Canjuers [Gros aven de Canjuers]" (numéro 3002001) : www.fichiertopo.fr/display.php?guid=f97429a2-a840-…
Cavités proche
| Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
|---|---|---|---|
| 0.2 | Poubelle n°3 (Aven) | 6 | |
| 0.4 | Rocher (Aven) [Aven de Canjuers n°13] | 11 | 6 |
| 0.5 | Spirou (Aven) [Aven du Rocher] [Aven de Canjuers n°12] [Petit aven de Canjuers] | 73 | 53 |
| 0.6 | N°56 (Aven) [Aven Numéro 56] | 8 | 8 |
| 0.6 | Nouguière (Grand aven de la) | 170 | 137 |
| 0.8 | Canjuers n°14 (Aven de) | ||
| 0.9 | Poubelle n°2 (Aven) | 6 | 6 |
| 1.0 | Obus (Aven des) | 10 | |
| 1.0 | Poubelle n°1 (Aven) | 30 | 8 |