Chuats (réseau des)
Chuats n°2 (Scialet des) [Scialet des Chuats II]
44.888837,5.334525
Location
Nous accédons à la station de Font d'Urle par la D76b (embranchement depuis l'axe routier D 76 : col de la Chau – col de la Machine). Stationner l'été au bord de la route, en face d'un parc à bétail (l'hiver, sur le parking de la station). Suivre alors le départ du GR 93 en direction des crêtes des Gagères, que l'on laisse après 100 mètres au niveau d'un scialet (ancien dépotoir). On chemine alors en suivant les traces de 4x4 (dolines de part et d'autres), plein sud, sur 1200 mètres. Laisser les traces, jusqu'à pouvoir contourner un ranc rocheux que l'on suit sur sa gauche. On passe près d'un autre petit scialet délimité par des barbelés pour prendre la direction Nord-Est. Suivre à distance toujours le ranc rocheux sur sa gauche, jusqu'à deviner un petit vallon bien marqué. On franchit alors quelques escarpements, puis on trouve immédiatement sur sa gauche une énorme doline d'effondrement de 30 mètres de diamètre par 15 mètres de profondeur. Le scialet s'ouvre sur le rebord ouest, à 5/6 mètres du fond de la doline (broches) Source : Florent Merlet, Mémoire de cavité : Scialet II des Chuats - réseau des Chats Perchés. Font d'Urle, commune de Bouvante (26190) : CREPS Vallon Pont-d'Arc, B.E.E.S., 1er degré Spéléologie, syndicat-speleo-canyon.org, 2012, 77 p. www.snpsc.org/images/docs/publications/Memoires_BE… Localisation d'après référence bibliographique (coordonnées et description d'accès, pages 8 à 10).
Description
Description générale de l'entrée jusqu'au 'Laminoir des Crocodiles' (par Florent Merlet)
La visite débute par un puits de 15 mètres (section : 1,50 mètre par 2,50 mètre) sur le bord d'une doline donnant accès à une vaste salle peu élevée : la Grande Salle. La Grande Salle : (82 mètres pour sa plus grande longueur pour 42 mètres de large) Le plafond est une belle strate où nous apercevons trois cheminées (4 à 8 m de haut). Le sol forme un entonnoir recouvert de blocs à facettes anguleuses allant de quelques centimètres cubes à des blocs dépassant le mètre cube. Le point bas est à - 38 m. De la grande Salle nous avons plusieurs départs de galeries. La Galerie Perdue : petite galerie étroite de 30 m de long, arrêt sur gros blocs instables. Réseau Amont : Il débute par un méandre de 20 mètres de long pour une largeur moyenne de cinquante centimètres ; celui-ci est parcouru par un ruisseau temporaire. Ensuite, on pénètre dans une salle de 17 m de long, qui se termine dans une zone très fracturée. En escaladant entre les blocs, on peut gagner une fracture transverse Nord / Sud qui marque la fin du réseau et qui se situe à l'aplomb de la grotte U19. En revenant sur nos pas, un passage bas livre une petite galerie en laminoir de 10 mètres de longueur, terminée par une obstruction d'argile. Quelques mètres en contrebas, un passage étroit dans la paroi Nord de la salle donne dans une galerie avec un écoulement pérenne ; on peut remonter cette galerie sur 14 mètres jusqu'à son origine où l'eau sort d'une fissure horizontale ; vers l'aval, le ruisseau peut être suivi sur 16 mètres jusqu'à son point d'absorption dans la marne. La Galerie Tony : En paroi Nord de la Grande Salle, à 2,50 mètres de hauteur, démarre un laminoir au sol argileux, suivi sur 5,50 mètres grâce à une désobstruction au sol ; vue sur 1,50 m : carrefour de 2 galeries colmatées. Le Bloc Casse-Couille : Dans le prolongement de la paroi Nord, on s'infiltre entre ce bloc et le plafond avant de trouver au plafond de cette galerie, un passage désobstrué qui est la porte du réseau aval. A droite, se développe un réseau de quinze mètres de long en trémie. Nous parcourons une galerie en forme de conduite forcée de 1 mètre de diamètre qui aboutit sur un ressaut de 1,40 mètre . Au pied de celui-ci, en rive droite, par une étroiture désobstruée dans la glaise, s'ouvre le très court réseau des Cheminées. A 4 mètres du ressaut, la galerie se sépare en deux branches ; la branche de droite débouche au pied d'une cheminée de 8 mètres de hauteur, suivie d'un ressaut et d'une courte galerie qui se termine à la côte - 37 m par un point d'absorption dans la marne. La branche de gauche se termine elle aussi par une cheminée (hauteur 7 mètres) qui communique au raz du sol avec la galerie décrite ci-dessus. Trois mètres avant la cheminée, une étroiture désobstruée, à 1,50 m du sol, livre accès à la suite du réseau. L'étroiture débouche dans un élargissement : A gauche démarre une galerie large de 1,20 m pour 0,50 m de hauteur. 12 mètres plus loin, elle se sépare en deux branches ; celle de gauche se termine rapidement sur un colmatage de glaise ; celle de droite, après une courte étroiture, donne dans la galerie sous-jacente par une étroiture verticale de 7 mètres de hauteur (non franchie). En face, la galerie se termine 8 mètres plus loin sur deux petites trémie dans la diaclase. La Galerie Gillénate : En descendant le puits diaclase (4 mètres) situé en contrebas, on prend pied dans une galerie de 10 à 15 mètres de large, où se trouvent des fossiles (bélemnites, huîtres...). Elle se sépare en deux au bout de 25 mètres, puis 20 mètres plus loin ne fait à nouveau qu'une. A cet endroit, arrive en plafond un affluent actif, puis en rive droite une galerie topographiée sur 6,50 mètres : la suite devient très étroite... Après un abaissement de 2 mètres du plafond, la galerie se poursuit, concrétionnée, dépassant 20 mètres de large. A gauche, une arrivée d'eau pérenne tombe d'un trou du plafond situé 5 mètres plus haut. En contrebas, à la côte - 53 m, se trouve la perte des écoulements de cette zone (au croisement avec la galerie du Gros Affluent). La suite du cheminement vers la Salle du Lac est à l'Est. La Gros Affluent : En rive droite, 25 mètres en aval, arrive le Gros Affluent avec sa rivière qualifiée pérenne en 2004, aujourd'hui nous la savons temporaire ; il est doublé sur les 7 premiers mètres par une galerie de 1 mètre de large et 0,50 mètre de haut. De belles concrétions l'ornent. Après 20 mètres de galerie, on pénètre dans une salle d'une trentaine de mètres de longueur suivie d'une galerie. Le ruisseau provient d'une trémie situé après un resserrement de la galerie. La Galerie des Fromagers : En rive gauche du Gros Affluent (à l'aval de celui-ci), un ressaut à escalader donne sur une zone tourmentée ; au Nord de cette zone s'ouvre la galerie, suivie sur 25 mètres, elle se termine sur un fort rétrécissement. En face du Gros Affluent, une galerie sans nom (7 mètres de largeur) donne au bout de 31 mètres de développement sur un ressaut descendant, sur la droite. Au-dessus du ressaut, après une courte escalade, on atteint un méandre remontant sur 6 mètres ; son exploration s'arrête sur un rétrécissement. La Salle du Lac : La Salle du lac, d'un diamètre de 25 mètres, est occupée par un lac temporaire alimenté par une vaste cheminée ; le sol est argileux. Au Sud, arrive un ruisseau temporaire qui se perd dans un pertuis à l'amont du lac : ce ruisseau a été remonté sur près de 18 mètres jusqu'à un rétrécissement rédhibitoire. En remontant le gros éboulis situé au sud de la salle, on accède à une galerie vite obstruée par une trémie ; plus à l'Est, une courte désobstruction dans la trémie à permis d'accéder à un petit réseau : à l'Est un petit laminoir surbaissé de 10 mètres ; au Sud, une petite galerie suivie d'un laminoir. La suite dans le prolongement de la salle, est un large laminoir : le Laminoir des Crocodiles. A suivre...
Description générale du 'Laminoir des Crocodiles' jusqu'à l'ancien collecteur (par Florent Merlet)
Le Laminoir des Crocodiles : De 35 mètres de long et d'une dizaine de mètres de large, il se termine sur une obstruction d'argile par laquelle se perd un ruisselet temporaire descendant dans le pente située dans le virage à l'Est. Une galerie de 12 mètres de long part dans ce virage : elle est en fait la partie non remblayée par des sédiments de la bordure du laminoir. La suite est en haut de la pente terreuse. Le Shunt ; la Chatière à Jacques ; le Passage de la Rotule : Une galerie basse concrétionnée constitue un shunt à l'obstruction citée ci-dessus. Elle vient buter sur une grosse trémie colmatant la galerie sur toute sa largeur. Une deuxième galerie au départ très étroit, puis d'une largeur de 5 mètres, double le shunt au Sud (dés le sommet de la pente terreuse) et vient se terminer dans la trémie, à l'aplomb du terminus précédent ; à travers les blocs, il est possible de rejoindre le Passage de la Rotule sous-jacent. Au terminus de la galerie basse précédente, en bordure de la trémie, une désobstruction a permis d'ouvrir la chatière à Jacques, puis de cheminer en bordure de la trémie et de déboucher, après le Passage de la Rotule, à – 54 m dans un laminoir argileux bas désobstrué lui aussi, très humide. Celui-ci donne 17 mètres plus loin au bas d'un point haut d'un méandre dans l'Urgonien, confluent de deux méandres : nous sommes à l'aplomb du scialet Double (ou U21) d'une profondeur de 6 mètres. La Galerie du Lancer de Corde : Le méandre situé au Nord s'arrête sur un resserrement à 3 mètres de hauteur, d'où s'écoule un faible ruisselet. Une escalade de 7 mètres, 3 mètres en aval du terminus, a permis de surmonter l'obstacle et de prendre pied dans la Galerie du Lancer de Corde. Celle-ci se dédouble après 2,50 mètres, les deux galeries confluentes mesurant d'un côté 2 mètres de longueur, de l'autre 3 mètres et se refermant sur un rétrécissement de 10 cm de large pour l'une et de 20 cm pour l'autre, au sommet d'un ressaut de 2,50 mètres. Le méandre situé plus au Sud trouve son origine dans une cheminée active d'une dizaine de mètres de hauteur ; à 7,50 mètres du bas, une confortable niche ne donne malheureusement, après désobstruction, que sur un méandre étroit suivi sur un peu plus de 3 mètres. La confluence de ces deux méandres se fait à l'aplomb de la sortie du laminoir. Une escalade de 12 mètres a permis de rejoindre une petite plate-forme, confluent de deux galeries : un laminoir dont l'amont est le plafond du haut méandre et dont l'aval (1 m de large, 40 cm de hauteur) se ferme par les sédiments 6 mètres plus loin ; un petit méandre dont l'amont est impénétrable et dont l'aval (70 cm de haut pour 30 cm de large) est impénétrable au bout d'un mètre dans un virage à droite. Ce grand méandre se termine rapidement ; le réseau se poursuit par deux galeries : celle du bas est parcourue par la Rivière qui trouve son origine dans le drain parallèle au laminoir désobstrué ; 1,50 mètre plus haut s'amorce le réseau des Laminoirs. Le Réseau des Laminoirs : Dans le Réseau des Laminoir, au bout de 16 mètres de reptation, on pénètre dans une petite rotonde, carrefour d'où part à l'Est un laminoir de 62 mètres de longueur, agrémenté de passages étroits. Après une étroiture sévère désobstruée dans l'argile, le laminoir se poursuit encore sur 50 mètres : il se termine sur une étroiture non franchie, qui jonctionne avec l'aval de ce Réseau des Laminoirs, remonté à partir du laminoir précédant le Garage à Boeings. Le Méandre Franck : A 30 mètres de la branche Est du début de la branche Est de ce laminoir, le Méandre Franck, d'une dizaine de mètres de longueur, a été suivi jusqu'à une étroiture soufflant un bon courant d'air. Cette étroiture, non franchie, donne dans le méandre surplombant le laminoir précédant la Galerie Garage à Boeings à son extrémité Sud. Le Réseau des Laminoirs (suite) : De retour dans la rotonde, en poursuivant le premier laminoir, on pénètre bientôt dans une salle basse. Au Nord, une courte galerie donne sur un écoulement pérenne qui s'écoule du plafond ; en face de celui-ci, une galerie basse et étroite donne dans une belle salle concrétionnée. Revenant dans la salle basse, on suit une galerie surbaissée, décorée de fistuleuses qui donne dans la belle salle concrétionnée pouvant s'atteindre par la galerie étroite précédente. Un puits circulaire de 3 mètres de profondeur est alimenté en haut par une cheminée qui le surplombe. En retournant sur nos pas dans la galerie (en rampant), on prend au Nord un passage bas qui conduit vers le collecteur qui s’atteint après 50 mètres de cheminement dans une galerie basse. L'Ancien Collecteur : A l'amont, 115 mètres de galerie ont été parcourus jusqu'à un rétrécissement ponctuel agrémenté d'un bloc, fin actuel des explorations. A l'aval, le ruisseau s'écoule dans le surcreusement d'une large galerie (entre 8 et 13 mètres). Après une trentaine de mètres, il se perd au bas d'un ressaut. La galerie se poursuit rectiligne sur 40 mètres, recevant, en rive gauche un affluent impénétrable. Un passage bas, obligeant à ramper, donne dans une galerie à nouveau vaste (entre 6 et 9 mètres de large). Deux trous (3 et 2 mètres de profondeur) percent le plancher de la galerie en rive droite ; celui situé plus au Nord est alimenté par un ruisselet. Au plafond, une galerie affluente a été topographiée sur 13 mètres et poursuivie au-delà sur 17 mètres. En rive gauche, un ressaut de 3 mètres donne dans la fin actuelle de cette branche du réseau qui est une courte galerie obstruée par l'argile à – 80 m. Un début de désobstruction a été effectué. A suivre...
Documents
Bibliography 20/12/2019- * :Pierre-Yves Belette, Étude de cavité - Scialet II des Chuats : B.E.E.S. 1er degré spéléologie, syndicat-speleo-canyon.org, 2010 : www.syndicat-speleo-canyon.org/docs/Memoires%20BE/… * Florent Merlet, Mémoire de cavité : Scialet II des Chuats - réseau des Chats Perchés. Font d'Urle, commune de Bouvante (26190) : CREPS Vallon Pont-d'Arc, B.E.E.S., 1er degré Spéléologie, syndicat-speleo-canyon.org, 2012, 77 p. : www.syndicat-speleo-canyon.org/docs/Memoires%20BE/… * Les Spéléos Drômois n°15 * Les Spéléos Drômois n°17
History
La première exploration connue date de juin 1960 ; elle est due au G.S.V. Valentinois (J-F. et R.ARSAC, J. BONNET, A. DUSSAUT, G. MANTOVANI, C. POMMIER) qui explore la grande salle (profondeur = -39 m, développement = 100 m). Dans les années 1990, J-C BARRAQUAND spéléologue indépendant œuvrant sur le Vercors méridional, désobstrue une petite galerie active à partir de la grande salle et parcours l'amont de la cavité sur environ 120 mètres. . En 2002 le C.A.F. Romans s'intéresse au scialet II des Chuats : – le 30 juin C. LANTHELME et R. LAIDET décident de fouiller soigneusement la cavité et attirés par le courant d'air, désobstruent un pertuis à peine gros comme le poing, livrant 20 mètres de galerie : c'est l'accès à l'aval du réseau. – Les explorations vont se succéder pendant l'été et l'automne 2002, émaillées de désobstructions, livrant 1333 mètres de galeries vierges dont 1051 mètres topographiés. En 2003 repartent en avril donnant 1665 mètres de galeries dont 1478 m topographiée. Le nouvel élan est donné par la désobstruction dans la rivière menée le 14 juin par D. BELLE et C. LANTHELME. En 2004 : les explorations se poursuivent donnant 883 mètres de galeries vierges dont 578 mètres sont topographiées. Ainsi les explorations de 2002 à 2004 des spéléos du C.A.F. de Romans ont donné 3881 mètres de première dont 3107 m de topographiés. En 2005 : Le 14 juillet 2005, en explorant les plafonds de la galerie de Jonction, T. DOBELMAN découvre une lucarne qui donne dans une jolie salle : la salle du 14 juillet. Avec G. MONTEUX, ils poursuivent par un boyau puis une galerie où ils trouvent des traces de pas ! Cette galerie se révèle être celle de la Chauve-souris, découverte par C. LANTHELME qui s'était arrêté sur un rétrécissement. C'est le shunt qui permet de rejoindre la galerie du puits Blanc et le siphon terminal de la galerie de la Marre. Juillet 2005, les amonts du méandre Dollet : C. LANTHELME avait passé trois étroitures en solo,découvert une rivière et un méandre amont, et s'était arrêté sur rien. Il y retourne avec G. MONTEUX, ensemble ils font une petite escalade, découvrent un puits remontant, le puits de la Bouse et continuent sur 200 mètres, arrêt sur puits. Ce puits n'était qu'un élargissement ponctuel du méandre, que T. DOBELMAN, D. LOCATELLI et G.MONTEUX ont franchi. Après le relevé topographique, ils ont poursuivi la remontée du méandre jusqu'à une zone de puits d'une quinzaine de mètres, jamais descendus. En 2007 : – durant l'été G. MONTEUX et C. LANTHELME explorent la galerie ébouleuse en rive gauche du puits Blanc, juste avant la descente vers la rivière. Environ 70 mètres de petites galeries arrivent sur un P15 : descendu, celui-ci arrive dans le méandre Dollet. Au dessus du puits, ils remontent une petite galerie semi-active, coupée de ressauts,qui finit par se partager en deux méandres, en dessous d'une zone de puits ; 200 m explorés. – 14 juillet : G. MONTEUX emmène S. EMMER en visite jusqu'au siphon. S. EMMER trouve le passage dans la trémie derrière le siphon temporaire désamorcé ce jour. Il arrive dans la salle Chuats Boue. La suite les mène vers une petite galerie en conduite forcée : le boyau des Taupes, S. EMMER fait une escalade de 8 mètres après ce boyau. Il suit un boyau obstrué, derrière il entend de l'eau et un écho... – 23 juillet : T. DOBELMAN et P.Y. BELETTE rééquipent hors crue les puits Pératoni. S. EMMER et M. LE QUERRE découvrent le collecteur de Quint après une désobstruction du boyau qui suit l'escalade de 8 mètres. Arrêt sur une escalade dans des remplissages. Ils découvrent la galerie menant au Lac Anaïs : 1 kilomètre de première. En 2008 : – 25 février : descente d'un canot au niveau du siphon temporaire, aménagement des puits. Participants : S. EMMER, T. DOBELMAN, P.Y. BELETTE, J. DECOURT, J.CASTILLON – 28 juin : plongée en apnée du siphon temporaire par T. DOBELMAN. Escalade juste avant le siphon, participants : S. EMMER, T. DOBELMAN, D. LOCATELLI, H. DOLLANDE, J.L. LE BLANC, F. LANDRY. – 14 juillet : C. LANTHELME S. EMMER et G. MONTEUX explorent le début du collecteur de Quint. – Août : deux sorties sont organisées : un collectif de C.A.F. Romans, Taupes du Glandasse, S.G.C.A.F. explorent le collecteur mais les spéléos ignorent les affluents par manque de temps. Le bilan 2008 en spéléomètrie est : développement : 6500 m ; dénivelé : -237 m. En 2009 : – 31 janvier : T. DOBELMAN, S. EMMER, J. BONNEVIDE et Hugo (Groupe Spéléo Caussenard (48)), P.Y. BELETTE explorent et topographient le méandre de janvier dans le collecteur de Quint. Ce même jour J. BONNEVIDE et P.Y. BELETTE commencent l'escalade du puits Blanc. – 12 septembre 2009 : objectif fouiller le collecteur de Quint : c'est l'étiage comme jamais vu, le Lac Anaïs est sec...ou presque. Découverte du réseau de l'Inter-Club, descente dans la perte du trop plein du Lac Anaïs, découverte d'un petit diverticule en R.G. du collecteur de Quint en amont (50 mètres de distance) du réseau de l'Inter-Club. Participants : David BRUNET, J.P. ROUX, T. DOBELMAN, S. EMMER, P.Y. BELETTE ; T.P.S.T. : 19 heures. – 19 septembre : topographie et première dans le réseau de l'Inter-Club. Participants : S.EMMER, P.Y. BELETTE, J. BONNEVIDE. T.P.S.T. : entre 20 et 21 heures – 24 septembre 2009 : S. EMMER, P.Y. BELETTE cherchent un shunt entre le réseau supérieur et le collecteur de Quint. T.P.S.T. : 4 heures. – 1 octobre : topographie et première dans le réseau de l'Inter-Club. Participants : S.EMMER, P.Y. BELETTE, P.B. LAUSSAC. T.P.S.T. : 15 heures. – 8, 9 et 10 octobre : mise en place du bivouac dans le réseau de l'Inter-Club, topographie et première... Participants : S. EMMER, P.Y. BELETTE. T.P.S.T. : Stef : 28 heures ; P.Y.B. :53 heures. – Du 19 au 25 octobre : topographie et première dans le réseau de l'Inter-Club. Participants : S. EMMER, P.Y. BELETTE. T.P.S.T. : Stef : 58 heures ; P.Y.B. : 130 heures. – 23 octobre : secours officieux : pour venir récupérer P.Y. BELETTE post-siphon. Participants : N. RENOUS et son épouse : A. FOUILLEUX, L. REVIL, M. TESSANE, D.LOCATELLI, D. BIANZANI, F. LANDRY. Petits soucis : la présence d'un deuxième siphon en bas de la salle de la Petite Verna, David et Manu prennent la décision de renoncer à la plongée de ce siphon par manque de matériel et de porteurs. – Secours du 25 octobre : 63 sauveteurs pour venir récupérer P.Y. BELETTE post-siphons. Réussite de ce secours mené par N. RENOUS. – Novembre : – escalade du puits Blanc (E55) et découverte du réseau de Noël. Participants : S. EMMER, P.Y. BELETTE. T.P.S.T. : 12 heures. – Mise en place d'une plaque pour fermer la cavité : S. EMMER, P.Y. BELETTE. – Visite du scialet I des Chuats : P.Y. BELETTE, H. DOLLANDE, F. LANDRY. – Visite du scialet des Deux Gardes : P.Y. BELETTE, L. REVIL – 14 décembre : topographie et première dans le réseau de Noël. Participants : Gilles et Rémi (spéléos lozériens de passage sur le massif), J. CASTILLON, S. EMMER, E. BARRACH. T.P.S.T. : 14 heures. – Mars : déneigement de l'entrée par P.Y. BELETTE, environ 4 m de neige et 10 cm de glace sur la plaque qui tient bien sous cette masse. Le bilan 2009 en spéléomètrie est : développement : 8181 m ; dénivelé : -237 m. Environ un kilomètre de relevés topographiques sont coincés derrière le siphon temporaire n°1 A suivre
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Suite de la bibliographie (à reclasser dans la rubrique ad hoc après mise en service de la V3)
* Philippe Monteil, "La rivière d'Or" (vidéo) : www.youtube.com/watch?v=nQZCAHJ77QQ
BTH (23/11/2021)