Cabrespine (grotte de)
Cabrespine (Barrenc de) [C 2] [Gouffre de Cabrespine]
43.358864,2.457716
Location
L'entrée de la grotte se trouve 250 mètres avant les premières maisons de Cabespine, derrière une muraille sise dans un renfoncement de la falaise (voir fiche "Lo Gaugnas [Grotte de Cabrespine]" : www.grottocenter.org/html/file_Fr.php?type=change&… L'aven ou "gouffre de Cabrespine", objet de la présente fiche, s'ouvre 100 mètres au-dessus de la D112 à flanc de montagne, au-dessus de la carrière située 400 mètres avant le village. Les deux orifices sont repérés sur la carte IGN.
Description
Description générale : Zone d'entrée et zone médiane
Sauf indication contraire, les chiffres entre parenthèses indiquent la distance du point cité avec l'entrée de la grotte. "Lou Gaougnas", autre nom de la "grotte de Cabrespine", est composé de plusieurs parties distinctes. - Zone d'entrée (0 - 500 m) : Elle correspond à la zone de collecte des eaux d'infiltration de la Clamoux qui forment ensuite la rivière. Un labyrinthe d'entrée donne en deux endroits (un supérieur à mi salle, un inférieur par le ' gratte couille ' au fond de la salle) dans la salle du Barrenc fortement remontante dont le sommet communique avec la surface par un aven de 35 mètres dont seulement 10 mètres sont à-pics. La salle se poursuit vers le Sud par un toboggan de 60 mètres incliné à 55-60° environ aboutissant à un premier ruisseau. On arrive à la deuxième porte de la cavité qui défend l'accès des chatières qui ont été très agrandies depuis la découverte et ne présentent plus aucune difficulté. Plusieurs affluents coulent sous les 60 mètres de conduits bas au 2/3 desquels il faut franchir une chatière au milieu d'un empilement (actuellement stable) de blocs. On débouche dans une galerie sableuse au bout de laquelle on rencontre pour la première fois la rivière formée au sein des chatières et que vient grossir l'affluent de Vase quelques mètres plus loin. - Zone médiane (500 - 3920 m) : Il s'agit de la partie la plus active de la grotte puisque l'on suit la rivière sur la moitié environ du parcours. celle-ci est souvent doublée par un gros fossile supérieur. Après 200 mètres de progression facile dans la rivière, on aboutit, après le franchissement d'une trémie, dans la salle des Éboulis, énorme conduit remontant vers le Nord de plus de 170 mètres par rapport à l'eau. Sur le côté Ouest de la salle et à mi-hauteur débute le réseau Concrétionné (500 mètres de galeries) dans lequel on peut admirer quelques petits bouquets d'aragonite ainsi que de gros choux-fleurs au fond. Au sommet de la salle, une courte galerie faisant l'objet d'un projet d'aménagement touristique, est ornée de magnifiques excentriques en forme de tire-bouchon de près d'un mètre de longueur. Dans l'axe d'arrivée et au bas de la salle, on descend dans l'éboulis pour retrouver la rivière que l'on suit sur 700 mètres. D'abord remontant au Nord sur 250 mètres (affluent du souffle fort en rive droite), la rivière oblique ensuite à l'Ouest pour ne plus quitter cette direction jusqu'au fond. On traverse la salle des Schistes (1400 m), grand vide creusé en bordure des schistes 'X' qui forment la paroi Nord. L'affluent des Escoles arrive au Sud de la salle. On suit alors le fond concrétionné d'une galerie fossile entaillée en canyon où l'on peut par endroit apercevoir la rivière. 300 mètres plus loin, celle-ci disparaît dans un siphon. On emprunte la galerie des Gours (magnifiques !), traverse une vire (2000 m) et redescend derrière pour retrouver la rivière qui s'écoule plus furieuse dans une étroite galerie (2 mètres de large ) sur 350 mètres et qui disparaît ensuite dans des petits conduits. Une remontée dans le fossile supérieur permet d’accéder au réseau Capdeville, paradis de l'aragonite (un des plus beaux joyaux du monde certainement !). En poursuivant le chemin après la rivière, on parcourt une galerie de 100 mètres amenant à la galerie des Dômes, grosse galerie fossile ébouleuse longue de 500 mètres possédant de très beaux dômes de calcite. La rivière coule par intermittence au fond du conduit qui s'achève après une barrière rocheuse concrétionnée (les Fistulaires : 2950 m) sur un chaos en partie court-circuitable par une galerie latérale au Nord. On suit alors un canyon semi fossile de 300 mètres parsemé de gours parfois profonds ( e Bidet) doublé par un énorme fossile supérieur (galerie des Couffes). On retrouve la rivière qui s'écoule dans un grand canyon haut de plus de 50 mètres (galerie des Canots). Lors des crues hivernales, le niveau peut monter d'une dizaine de mètres à partir de ce point de façon très lente. La rivière est coupée par de gros éboulis argileux qui obligent à faire d'harassantes montées-descentes. Au sommet du deuxième éboulis, arrive en rive droite l'affluent de Pertusac. Peu après, des conduits inclinés permettent d’accéder à la rivière qui se déchaîne dans une suite de rapides magnifiques avant de disparaître dans un siphon. La galerie supérieure bute sur un énorme bloc qui obstrue le passage et qui marque la fin de la deuxième partie de la grotte (3920 m).
Description générale : Zone des métros et zone terminale
Zone des Métros (3920 - 5320 m) : Comme son nom l'indique, cette partie de la cavité est caractérisée par une succession de métros, doublés par de grandes galeries fossiles supérieures d'où la rivière est exempte sauf en quelques points ponctuels. L'itinéraire le plus commode consiste à emprunter le Métro 1 long de 450 mètres qui débute derrière la Grande Salle. Le trajet est ponctué par un puits que l'on évite en enfilant une chatière côté gauche. En bout du métro, on franchit avec l'aide d'une cordelette un passage (Trouble Fête) qui s'ennoie après de longues périodes pluvieuses et qui oblige à revenir au point de départ et à emprunter les grandes galeries supérieures qui sont d'un parcours assez tourmenté (Toboggan de sable mortel pour les jambes). A 4400 m de l'entrée, une pente argileuse fait communiquer les deux systèmes de galeries. La suite classique qui emprunte les grands fossiles où le repérage est parfois délicat tend à être remplacée par l'itinéraire initial qui suit le Métro 2 jusqu'à une grande rampe qui permet de rejoindre le fossile juste avant le puits. Ce tronçon reçoit deux affluents en rive droite : Sériès n° 1, galerie ébouleuse pentue se terminant sur une trémie dangereuse, Sériès n° 2, système de petits puits remontants de plus de 100 mètres par rapport à la galerie et qui s'achève sur un méandre à revoir. On dévale une diaclase argileuse suivie du Puits du Marteau (maintenant sans matériel ) et traverse de petites galeries dans lesquelles on retrouve seulement une partie de la rivière. On arrive au début du Métro 3 où on peut remonter dans la grande galerie fossile qui se termine à l'Est sur une coulée noire ( la Veuve). L'ancien itinéraire qui continue le Métro 2, passe par un P 15 au bas duquel coule la rivière et par une zone de puits et de corniches impressionnantes au-dessus du puits du Marteau, arrive sur le côté de cette coulée. Après 300 mètres de métro (doublé par le fossile supérieur), on atteint un carrefour qui marque la fin de cette partie (5320 m). Quelques mètres avant ce point, une galerie latérale (galerie du Bivouac) conduit sur la rivière où du moins ce qu'il en reste. Zone terminale ( 5320 - 6200 m) : - C'est la partie de la grotte où les conduits s'infléchissent vers le Sud au profit de failles N-S. En poursuivant le métro, on parcourt une diaclase (galerie de l'Opposition) N-S sur 200 mètres, au fond de laquelle coule l'actif de la galerie du Bivouac qui disparaît dans un siphon plongé sur 25 mètres (-95m). Le conduit se poursuit au-dessus sur une centaine de mètres (5640 m). Au carrefour, un petit conduit remontant amène dans la grande galerie fossile au milieu de laquelle se trouve une concrétion caractéristique (l'Aztèque). Au Nord arrive l'affluent de Sériès n° 4 long de 300 mètres dans lequel un méandre tortueux a été remonté sur 100 mètres. A l'Aztèque, le grand fossile se poursuit vers l'Ouest sur 200 mètres puis oblique au S (galerie des Grès) et se termine sur un colmatage sableux (5900 m). Au milieu du coude de la galerie, un passage remontant à droite amène à la galerie de la Ferrière qui débouche dans un puits, une cheminée de 8 mètres suivie d'un P 18 débouche dans la suite de l'affluent allant vers l'W pendant encore 100 mètres. L'orientation change brusquement (cheminée de la Résonance) et l'on suit une petite galerie pendant 200 mètres avant de déboucher dans l'affluent 'X'. Après un conduit pentu, on remonte un P 9 et un P 40 au sommet duquel, après un P 9 , se trouve un système de petites galeries très gluantes qui constituent le point le plus éloigné de la cavité (6200 m).
Géologie
90% de la cavité sont creusés dans des terrains Gothlando - Dévoniens du flanc N du Synclinal de Cabrespine (nappe de charriage autochtone). Dans la zone terminale, au profit de failles N-S, la cavité pénètre dans le flanc N de la structure synforme de Fourne-Cdès (nappe de charriage para-autochtone) Terrains rencontrés dans la grotte : 1 / Unité Autochtone (flanc N du Synclinal de Cabrespine) : - S(x) :Schistes épimétamorphiques dits ' schistes X' antérieurs au Gothlandien. - CP (Gd) : Calcaires en plaquette noirs assez purs du Gothlando-Dévonien. - CM (Dv) : Calcaires massifs gris + ou - dolomitiques du Dévonien. 2 / Unité Para-autochtone (flanc N de la structure synforme de Fournes) - CS(Gd : Calcaires en plaquette noirs impurs du Gothlano-Dévonien. - A(Gs) : Alternances gréso-calcaires du Géorgien supérieur. - - Calcaires dolomitiques gris clair associés parfois avec des dendrites de pyrolusite. - - -
Hydrologie
Débits extrêmes au fond du réseau (estimations) : - étiage 1/09/1969 = 200 l/s - crue 15/11/1969 = 1100 l/s Débits de la résurgence du Pestril (Sce Régional de l'aménagement des eaux) : 17/07/1969 = 289 l/s - Colorations du S.C.A. : * Le 21/01/1962 : Départ fond aven Roc de l’Aigle (9) débit 80 l/s arrivées Prestil, débit 300 l/s temps de parcours 40h distance à vol d’oiseau : 6.8 km, vitesse 170 m/h - * Le 25/09/1968 : Départ salle des éboulis, débit 180 l/s arrivée Prestil, débit 180 l/s temps de parcours 88h distance à vol d’oiseau : 6.5 km vitesse 78 m/h.
Rigging
Peu de chose
Obstacle | Rope | Anchor | Observation |
---|---|---|---|
Affluent X | Pas de matériel pour la visite des grandes galeries. matériel 'Jumar' pour l'affluent 'X'. - La température assez fraîche doit faire prévoir un pull-over sous la combinaison, même en été, lorsqu'on n'envisage qu'une courte incursion dans la partie la plus accessible du réseau |
Documents
Bibliography 02/10/2013- OUVRAGES : * FORNARI M. Thèse de doctorat, spécialité Géologie appliquée, soutenue le 29/06/1974 à Montpellier. - Observations géologiques de la zone terminale de la grotte : * GUIRAUD J. : ' La zone terminale 1980 du Gaugnas ' Lo Bramavanc n° 2 (23-33). * GUIRAUD J. : Le point des connaissances actuelles sur la percée hydro-géologique des pertes de la Clamoux : la grotte de Cabrespine, rapport interne 1977. * CABROL P. - Contribution à l'étude du concrétionnement carbonaté des grottes du sud de la France, morphologie, génèse, diagénèse, C.E.R.G.A., Montpellier 1978, tome XII, pp.81 à 92. * CAPDEVILLE A., GUIRAUD J. la grotte de Cabrespine, Spélunca 1972 n°1, pp 9 à 12. * CANNAC M., essai de spéléologie dans l'Aude, 1935, pp 55 à 72. - * MINVIELLE P., Grottes et canyons, Denoël 1977 pp70 - 71 - - SAUTOU A., TULLER J-P, VARENNES G., Rapport d'activité, prix à l'initiative des jeunes : Etude de la région de Trassanel, manuscrit de diffusion interne, 1966. ARTICLES LES PLUS IMPORTANTS OU LA CAVITE EST CITEE : * BES C. ' Inventaire des grandes cavités de l'Aude' Lo Bramave N°1 ( 50- 54) * BES C. ' Regards sur la spéléologie audoise' Lo Bramavenc n° 8 déc. 1984 ( 69-74) * CHABERT C. ' Les grandes cavités françaises ' FFS 1981 ( 24-25) - MAHUL ' Cartulaire de l'ancien diocèse de Carcassonne ' tome III ( 158) * SICARD G. ' Essai sur la spéléologie de l'Aude ' 1897 (11)
History
- 1570 : les meuniers de Villeneuve, Villegly, Bagnoles, Malves et Bouilhonnac s'associent pour acheter le 28 mai à Cabrespine une partie de la prairie afin de dévier le lit de la Clamoux dont une partie disparait sous terre (le Gaougnas). - Vers 1885 : Un berger se suicide en se précipitant dans le barrenc. En allant retirer sa dépouille mortelle, les sauveteurs se rendent compte de la profondeur et la grandeur de la caverne. - 1928 : Un affaissement de terrain se produit après de fortes pluies au bord de la route avant le village. M. Bordel, propriétaire du lieu, fait agrandir la petite excavation mise à jour par l'affaissement et explore les galeries d'entrée. - - 1934 : Le 9 décembre, le SCA visite le labyrinthe d'entrée et découvre un foyer préhistorique. Le 30 décembre, une descente du barrenc a lieu. - - 1959 : le 15 février, au cours d'une sortie de collecte de tessons de poteries, une équipe explore en partie la galerie de jonction avec le barrenc. La jonction est réalisée le 12 avril avec des membres de la SSP. Une équipe découvre le toboggan et la première rivière. - - 1962 : le 21 janvier, une coloration de la rivière du toboggan a lieu. La liaison avec la résurgence du Pestril à Lastours est prouvée 40 h plus tard. - - 1968 : * Fin juillet, Guiraud J. apprend que le groupe archéologique de Sorèze et un membre du SC Lavaur édifient un barrage au bas du toboggan pour tenter de franchir le siphon terminal. En compagnie de G. Brat, il va se rendre compte des travaux. Après un accueil glacial d'un groupe tarnais, ils vont voir un passage où l'eau ne coule qu'en hiver après de grosses pluies. Avançant la tête derrière un bloc, Guiraud aperçoit une galerie et sent un violent courant d'air. Après 3 h d'efforts, ils franchissent l'étroiture et progressent de 8 mètres. Au retour, ils s'entendent avec le SC Sorèze pour dégager la deuxième étroiture qui cède après deux jours de travaux. Un sorézois avance de 15 mètres et fait demi-tour. Peu après, le SC Sorèze quitte les lieux. * Le 24 août, Guiraud et Tuller JP. parviennent à une première circulation d'eau après une désobstruction de plusieurs heures. * Les 29 et 30/08, Guiraud, Pena G. et Tuller découvrent un lac suivi de laminoir de sable. * Le 21 septembre, après de nombreuses sorties de désobstruction, Durand M. Echenne, Guiraud, Pena G. et G. débouchent dans la rivière, l'explorent sur 300 mètres et s'arrêtent sur un éboulis. * Deux jours plus tard, Guiraud et Pena découvrent un passage entre les blocs et parviennent dans la salle des éboulis qu'ils visitent partiellement. * Le 25/09, Bennes et Guiraud retrouvent l'eau qui coule au fond de la salle entre des blocs impénétrables. - * Le 29 septembre, après une tentative de remontée par le côté de la salle, l'équipe monte le long des coulées Ouest et découvre les premières galeries du réseau Concrétionné. * L'exploration est poursuivie les 4 et 6 octobre (avec ce jour là, la participation du maire de Cabrespine : B. Tisière) et le fond du réseau est atteint par bennes et Guiraud après qu'une chauve-souris ait indiqué le chemin à suivre au travers d'un éboulis. * Le 13/10, explo de la galerie revenant vers la salle. * Le 18/10, commencement de l'escalade d'une haute cheminée continuée les 20 et 27/10 et le 1er Novembre (Bennes, Durand, Echenne, Guiraud, Rieussec, Villa). * En décembre, les séances de désobstruction des chatières alternent avec l'exploration du réseau de Vase et de l'affluent de Sorèze (Les mêmes + Ramadier).
- 1969 : * Le mois de janvier est consacré au lever topographique de la cavité. * Le 22/02, Guiraud et Villa découvrent 10 mètres de galeries au bas de la salle des Eboulis. * La cheminée du réseau Concrétionné est poursuivie le 27/02 et achevée le 8 avril. Au retour, Guiraud, Plessis et Villa forcent le fond de la salle des Eboulis et courent jusqu'à la salle des Schistes. * Le lendemain, les mêmes et M. Durand s'arrêtent à la galerie des Gours. * Le 12 avril, l'équipe initiale (G, P, V ) atteignent les rapides après la Vire. * Le 27 Avril, les mêmes et Bennes, Durand M., Denis et Marsol P. découvrent la galerie des Dômes et une équipe s'arrête dans la galerie des Gours après le chaos. * Le 1er mai, Guiraud et Plessis arrivent aux Canots qu'ils ne peuvent franchir. * Trois jours plus tard, l'obstacle est franchi à l'aide d'un canot par Guiraud, Plessis et Villa qui atteingnent la base du toboggan de Pertusac. * Le 23 mai, Guiraud et Plessis explorent l'affluent de Pertusac, les Métros 1 et 2 et s'arrêtent au sommet du P 15. * Le lendemain, ils explorent les galeries fossiles supérieures des métros. * Le 8 juin, Bennes, Durand, Guiraud, Le Rouge, Plessis et Villa explorent la rivière en amont des Rapides. * Dans l'été, plusieurs sorties sont consacrées à la topographies. * Le 24 août, Capdeville, Guiraud et Pena franchissent la zone de puits et de corniches et sont bloqués au sommet de la Veuve. * Le 31 août, Guiraud et pena parcourent le Métro 3 et explorent le début de la galerie de l'Opposition. * Le 7 septembre, Capdeville, Guiraud et Plessis découvrent la galerie de l'Aztèque, celle des Grès et visitent le début de l'affluent de Sériès 4 poursuivi le 12 par Capdeville et Guiraud jusqu'au trou souffleur. * Dans le courant du mois, un pont de corde remplace le canot au passage du même nom. * Le 19 octobre, Capdeville et Guiraud poursuivent la galerie de l'Opposition et explorent l'afluent sous Aztèque. La rivière est en crue et le débit estimé à 1 m3/s. - 1970 : * Le 15 mars, Bennes et Guiraud explorent le réseau des Crêtes. * Le 17 mai, une tentative infructueuse de liaison radio entre le fond (Capdeville, Guiraud et 3 paras) et le trou souffleur de Sériès (M. et L. Durand, Auriol) a lieu. * Les 14/05 et 14/06, deux sorties permettent d'acheminer du matériel en vue d'un bivouac de 37 heures qui se déroule dans la galerie du Bivouac les 3 et 4 juillet avec Capdeville, Guiraud, Sarassat JP., Sicard Jo de Mailhac. Le groupe achève l'exploration de la galerie de l'Opposition où Capdeville découvre le siphon terminal. * Un autre bivouac de 54 heures a lieu du 20 au 22 août avec Capdeville , Guiraud et Viale, géologue à Salsigne. L'équipe fait un relevé géologique depuis l'entrée jusqu'au fond. La topo de la galerie de l'Opposition est levée et la galerie de la Ferrière est explorée jusqu'à l'étrier. Au retour, Guiraud découvre le Puits du Marteau en allant récupérer son précieux instrument et l'équipe parcourt au fond 150 mètres de galeries. * La jonction entre le puits du Marteau et le Métro3 est effectuée le 24 décembre par Capdeville, Carbonnel, Delpech, Marsotto et Villa.
- 1971: * Le 21 février, Azais, Capdeville et Guiraud s'arrêtent au sommet du P 40 de la Ferrière qui est descendu en avril. * L'affluent est achevé le 13 mai par Bastie, Celebrosky et Guiraud. * L'affluent du Souffle Fort est exploré en mars. * La porte d'entrée est installé en mai. * Le 14 août, Capdeville explore le début du réseau Capdeville (1ère partie) sans remarquer le concrétionnement. * L'affluent des Escoles est exploré en septembre. * A partir de novembre, l'agrandissement des chatières commence (plusieurs dizaines de sorties) - 1972 : * Le 13 mars, Bastie, Capdeville, Fages et Guiraud désobstruent au fond de l'affluent de Sériès 4 et Guiraud et Bastie remontent un méandre sur 80 mètres le 20/06. * Les cordes du Bidet et des Canots sont remplacés par des filins d'acier (Guiraud et 1 CRS ). * Le 7 mai, Capdeville, Celebrosky et Marsol découvrent la deuxième partie du réseau Capdeville. * En juin, Bastie et Guiraud escaladent le haut de la salle des Éboulis et découvrent une galerie magnifiquement concrétionnée lors de la seconde sortie. * Le 7 juin, accident de F. Thouvenin . * Le 1er octobre, la cheminée des blocs (dans les chatières) s'effondre après un dymamitage. * Le passage est déblayé le 4 novembre. - 1973 : * Le 28/01, Capdeville et Géa progressent de quelques dizaines de mètres dans Capdeville 2. * Le 18 février, Capdeville escalade plusieurs cheminée au-dessus du Piano. * Le 25/02, Faure Géa et Guiraud commencent l'exploration de la galerie des Couffes poursuivie les 4 et 11/03 par les deux premiers et Gracia D. * Le 31 mars, Faure, Géa, Gracia et Guiraud remontent l'affluent de Sériès 2 sur plus de 100 mètres de dénivellation (et le 19/05). * Le 20 mai, accident de Géa. * Le 6 juin ?, Capdeville, Celebrosky, Gracia et Guiraud s'arrêtent à quelques mètres de la surface au sommet de la cheminée des Racines (sommet de la salle des Eboulis). * Le 25 novembre, accident de JC. Petit - 1974 : * le 20 juillet, Capdeville explore Capdeville 3. * Le 10 août, Géa découvre une continuation de 15 mètres au bout de la galerie du haut de la salle des Eboulis. * Le 31/08, Capdeville, Delpech S., Géa Gros et Maryse font la jonction entre la galerie des Prunes et le P 10 (Galerie des Grès). - 1975 : * La deuxième porte est installée le 1er mars par Fages G et B., Géa, Gros et Guiraud de Villeneuve. * Le 3 avril, Faure, Géa et Gracia découvrent la suite de la Galerie de la Ferrière. Plusieurs sorties permettent de remonter l'affluent 'X' sur 70 mètres (19/04, 03/05, 10/05, et 06/09 par Bès, Faure, Géa, Gracia, Guiraud et Pitot JP). * Le 25 juin, Faure, Géa, et Gracia progressent de 40 mètres supplémentaires dans Capdeville 3. * Le puits du Marteau est dynamité (Bès .....) - 1976 : * Le 21 mars, accident d'un jeune de Conques-sur-Orbiel * Le 1er mai, Bès, Calvayrac A, Géa, Gouze A, et Pitot explorent 80 mètres de galerie au sommet de la salle des Éboulis. * L'escalade de la cheminée de la Résonance est entreprise par Géa et Guiraud les 18/06 et 21/09. * La messe de minuit célébrée par l'abbé Enjelran se déroule dans la salle du pilier (50m de l'entrée) et réunit plusieurs dizaines de fidèles. - - 1977 : * La cheminée de la Résonance est remontée sur 50 mètres par Géa et Guiraud (10 et 17 avril). * Le 23 août, Alard JC et Coste A atteingnent après escalade la galerie Douchka qu'ils explorent. * Le 3 décembre, Géa et Guiraud réalisent la jonction Trouble Fête - Sériès 1. * Depuis cette date, les sorties au fond de la grotte s'espacent. Toujours sous la direction de Guiraud, les escalades se poursuivent au gré de la venue dudit spéléo dans la région.
1980 : Après plusieurs sorties auxquelles participent des membres du SCOF (Spéléo Club de la Faculté D'Orsay) et de la SSP, le sommet de l'affluent 'X' est atteint. - - 1980 - 1982 : Quelques sorties au fond (affluent 'X' et cheminée de la Résonnance). - 1983 : Guilhem H. escalade en quatre sorties (20/02, 24/04, 01/05, 07/05) une grande fissure située avant le passage de la Vire? * Le 27 août, Collignon B (SCOF) plonge le siphon terminal (galerie de l'Opposition) jusqu'à - 25 m.
Comments
Other entrances in this network
Distance (km) | Name |
---|---|
0.1 | Le Gaugnas |
0.2 | Cabrespine (Entrée historique de la grotte de) [Lo Gaugnas] |
Caves nearby
Distance (km) | Name | Length (m) | Depth (m) |
---|---|---|---|
0.1 | Le Gaugnas | 22500 | 504 |
0.2 | Monument (Grotte du) [C 13] | 20 | 6 |
0.2 | Carrière (Trou de la) [C 4] | 8 | 0 |
0.2 | Cabrespine (Entrée historique de la grotte de) [Lo Gaugnas] | 22500 | 504 |
0.3 | Caunille (Grotte de la) [C3] [C 03] | 150 | 15 |
0.4 | R 48 | ||
0.5 | R 36 | 3 | 0 |
0.6 | Embuc (Entrée basse du trauc de l') | 2500 | 56 |
0.6 | R4? |
Visite par l'entrée naturelle
Nous sommes entrés par l'entrée touristique. Descente dans la grande salle par les échelles jusqu'à la rivière puis descente de celle-ci. Très belle marche aquatique au milieu du marbre bleu!
Soufflet Benjamin (12/11/2013)
🔦 : 6h 🚶: 1m