Lo Gouffio (Gouffre)
44.682958,1.331304
Location
De Dégagnar, prendre la D 51 qui mène à la D 673, en direction de Gourdon. Continuer sur la D 51 pendant environ deux kilomètres 1/2. On trouve, à cet endroit, une petite route goudron--née à droite, marquée "Le Mas Rouge". La prendre et, aussitôt, emprunter un chemin non revêtu, mais corrossable, tout de suite droite. ( A noter que le début de ce chemin est mal indiqué sur la carte I.G.N. ). Continuer sur 150 m ; le Gouffio se trouve à quelques mètres, sur la gauche, à proximité d'une doline bien marquée. L'ouverture, recouverte de branchages, est visible du chemin.
Description
Le puits d'entrée est vaguement triangulaire : 0,50m X 0,30m X 0,40m,et s'est formé au detriment d'une diaclase orientée NNW - SSE. Il donne dans une salle déclive encombrée d'éboulis et de cadavres d'animaux. Celle-ci est à peu près ronde et ne doit pas excéder 6m de diamètre. Point bas à - 5m. Côté Ouest, à - 2,50m dans la paroi, on trouve un méandre double au départ, étroit mais haut ( 3 à 4m ). On ne peut circuler qu'au sommet, la base est impénétrable. Au bout de quelques mètres: double étroiture et P7 en cloche aboutissant dans une salle de 3m de diamètre. Après une marche, on parcourt un petit couloir ( 0,80 X 2,50m ) se terminant sur la fissure ( 0,15 X 0,50m - L = 3m ). A droite, un cran de descente ( 1,50m ) amène dans un second corridor en cul de sac au bout de quelques mètres ( 1 = 1,50m; h = 4m ). Au point bas,on trouve le P5, d'abord étroit puis large à la bas b : diamètre 2m; ensuite, laminoir exigu, impénétrable. A noter dans le puits, la présence d'une très jo-lie cascade pétrifiée; microgours. De la base du puits, une galerie remonte fortement sur quelques mètres. Présence d'un éboulis instable en provenance de la surface. Point bas à - 17m.
Géologie
Le Gouffio s'ouvre dans une zone faillée que l'on dit appartenir au Jurassique Moyen Supérieur : calcaire en petits bancs du Portlandien, jouxtant les calcaires marneux du Kimméridgien Supérieur, ainsi que certains terrains semi-imperméables qui sont constitués de sable et d'argile du sidérolithique.
Histoire
Il semble que la toute première personne à être descendue dans l'orifice du Gouffio soit une bergere qui se serait arrêtée sur un confortable palier afin d'y récuperer une brebis.De là, elle aurait vu un gouffre énorme et vertical !... Par la suite, et plus près de nous, quelques membres du S.C. Périgueux auraient visité la cavité jusqui au charnier. Aucune poursuite d'exploration n'aurait été tentée. Ensuite, une première fois le 29 novembre de l'année 1978, et une seconde fois le ler mai 1979, 3 membres du S.C.O. : J.P. Guardia, J. Magdelaine et J.P. Souves visi--tent, au delà du pîtit puits d'entrée, une salle declive,at-teignant -5 m. Un meandre étroit est repéré; au bout, il sem--ble y avoir un P10. EXPLORATION: Nous revenons au Gouffio le 13 mars 1980 (J.P Guardia, J.Magdelaine) avec le désir d'agrandir l'extrémité du méandre exigu. Il y a toujours au bas du puits d'entrée quelques cadavres d'animaux en décomposition avancée, mais, nous semble -t-il, pas de dépouilles récentes ( la pollution régresse?...). Trois séances de désobstruction seront nécessaires ( Guardia, Magdelaine, les 13, 14 et 17 mars ),pour venir à bout d'une étroiture en "S", doublée d'une autre en "boite aux lettres". Après avoir forcé ce délicat passage, on par--vient tout de suite au sommet d'un puits d'environ 7 mètres de profondeur. Celui-ci est rapidement descendu. On arrive, sur la droite, dans une salle ronde mais sans suite. Sur la gauche,une petite galerie nous en fait découvrir une seconde. Arrêt sur obstruction. Mais au point bas de celle-ci, on découvre un som--met de puits. Une courte désobstruction nous permet de l'ouvrir et d'explorer un P5 qui aboutit dans la plus importante des galeries découvertes jusqu'ici. A l'aplomb du P5, on trouve un laminoir trop étroit par où s'infiltre un filet d'eau. De l'autre côté, on remonte la galerie encombrée de pierrailles et de rochers prove-nant probablement de la surface,car l'extrémité de cette galerie doit être très près de la salle d'entrée. Au retour, on repère une fissure trop étroite pour être franchie et qui mène à un autre puits de quelques mètres. Le 18 mars, nous revenons à l'igue ( J.P. Guardia, J. Mag-delaine, T. Salgues ),afin d'en faire la topographie. Tentative d'élargissement de la fissure, sans succès.
Cavités proche
| Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
|---|---|---|---|
| 0.2 | Combelle (Gouffre de la) | ||
| 0.2 | Combel (Gouffre de) [Igue du Mas Rouge] | 15 | |
| 0.8 | Combe (Igue de la) | ||
| 1.0 | Causseriés (Grotte du) [Grotte du Causserier] | 25 | 25 |
| 1.1 | Combe (Puits de la) | 15 | |
| 1.2 | Renardières des Matalis (Grotte des) | ||
| 1.3 | Font Nadal (Émergence de) | 300 | 15 |
| 1.6 | Carrières d'Albecassagne (Cavité des) | ||
| 2.1 | Lantis (Croze de) | 15 |