Combe aux Puaires (réseau de la)
CP19b
46.112617,6.792833
Description
Le CP19bis s'ouvre par un boyau horizontal de 40 cm de diamètre. L’entrée est accessible toute l'année, pour peu que de creuser la neige qui ne s'efface généralement qu'en juillet. Cinq mètres plus loin, on arrive à une petite salle de 4 m de haut, d’où part en bas le boyau désobstrué. Dix mètres de ramping, un P3, encore un boyau méandriforme désobstrué, le P5 de l’échelle n°2, des passages étroits sur 5 m, et on aboutit au P10 fractionné par une margelle circulaire à mi-hauteur. A sa base se trouve une petite salle de 6 m de haut où l’on s'enfile, dans le méandre de la Boue. Agréable et large dans sa première moitié, les 30 derniers mètres du méandre situés après la lucarne sont plus étroits et humides. Les dimensions se font plus conséquentes, et la suite n’est quasiment plus qu'une série de puits. Nous voici dans une petite salle au sommet du Puits de la Pluie (P20), prolongé par un R6 et par le Puits Cayin (P10). A sa base part à gauche un méandre actif impénétrable et la continuation se trouve dans le méandre fossile à droite, en haut d'une escalade de 2 m. Après une dizaine de mètres de progression et un plat-ventre sur quelques mètres, on aboutit au dessus du Puits des Deux Tonnes (P21) dont l’accès avait du être désobstrué. Attention en tête de puits aux blocs instables dus à la nature de la roche qui pourraient à la longue encore se décrocher. A sa base, on accède à une belle conduite forcée de 2,50 m de diamètre, au sol méandriforme dans lequel s’ouvre le Puits de la Bouffe (P22). Nous sommes dans une salle assez haute avec une arrivée d’eau pratique pour se « restaurer ». Le Puits des Forceps (P15) débute par un méandre étroit et haut qu’il faut parcourir dans sa partie médiane, les amarrages sont situés 2 m au dessus. Un élargissement du méandre permet de se glisser le long de la corde pour atteindre un fractionnement. Le reste de la descente s’effectue très librement. On comprend la toponymie (forceps) de ce puits lors de la remontée. La base de ce puits s'évase en un long méandre entrecoupé de deux ressauts à la base desquels coule un petit filet d’eau. Un nouveau méandre (Méandres des Sabres) de morphologie complètement différente débute. De section en trou de serrure, la progression se fait dans la partie haute, occupée par des concrétions en forme de sabres attestant d'un courant d’air amont-aval important. Les parois de ce méandre recouvertes de terre sèche sembleraient marquer la fin de la progression, mais une quinzaine de mètres plus loin, le méandre S'approfondit sur le Puits du Disque (P15). Des excentriques tapissent la partie haute des parois. Le méandre s'élargit et un écho rarissime laisse présager un vide énorme. On passe le Puits de l’Echo (P8) pour arriver sur le Puits de la Résonance (P42). A la base de ce beau puits, le changement de roche indique notre arrivée sur la couche de Hauterivien. La jonction est faite à -209 m. une douzaine de mètres plus loin, on aboutit par un méandre ébouleux et étroit, descendant par petits ressauts, dans la Galerie des Reptiles. Cet amont est celui qui alimente en eaux le méandre de la galerie des Reptiles. On a alors sur notre gauche (vers l’Est) la section méandriforme qui débute, et sur notre droite (vers l’ouest) les boyaux fossiles vers -224 m.
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Autres entrées de ce réseau
Distance (km) | Nom |
---|---|
0.0 | CP19 |
0.2 | CP12 |
0.5 | CP16 |
0.5 | CP14 |
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.0 | CP19 | 8404 | 372 |
0.0 | CP54 | 4 | 4 |
0.0 | CP24B [CP24b] | 68 | 51 |
0.1 | CP24A [CP24a] | 68 | 51 |
0.2 | CP32 | 364 | 88 |
0.2 | CP62 | 93 | 46 |
0.2 | CP61 | 13 | 13 |
0.2 | CP12 | 8404 | 372 |
0.2 | CP21 (Gouffre) | 383 | 235 |
Sans jamais avoir motivées foules ,le courant d’air important sortant du CP19bis faisait de cette cavité un accès probable au Réseau de la Combe aux Puaires. Cette jonction montre, une fois de plus que les courant d’air sont de bons guides. Ce succès laisse cependant place à une petite déception puisque nous espérions traverser la couche d’AIbien qui nous arrête actuellement dans le réseau. Malgré tout cette seconde entrée au réseau (l’entrée CP12 étant obstruée à -50 m) est la bienvenue puisqu’elle permet d’accéder rapidement à une partie du réseau éloigné du CP14 ; bien qu’elle ne nous rapproche pas de la Rivière de la Tête à l’Homme. Le développement du réseau passe à 5360 mètres pour un dénivelé de -367 m. Le développement a, depuis la découverte du CP19bis, été bien augmenté.
GS Vulcains (04/08/2014)