CH17
46.106700,6.811883
Location
Le CH17 s’ouvre dans le vallon des Chambres à environ 1000 mètres de distance du col des Chambres, c’est-à-dire environ à mi-chemin entre le col et le point le plus en amont du réseau Jean-Bernard. La cavité s’ouvre à coté du sentier menant du lac du Folly au col des Chambres, dans un petit vallon en un endroit habituellement recouvert par un névé permanent. C’est l’exceptionnelle fonte de neige de l'été 2003 qui a permis sa découverte.
Le digramme "CH" ou "Ch" désigne le secteur du "Col des Chambres" Prendre le sentier qui monte au col des Chambres, par la gauche du vallon ( nord). La cavité s'ouvre dans un creux à droite du sentier en montant, dans une petite descente. Elle est notée à la peinture rouge. Elle n'est visible que lorsqu'il n'y a plus de neige dans le vallon, soit à partir de mi août généralement. Source : "Topographies du synclinal du Jean-Bernard" : www.groupe-speleo-vulcain.com/explorations/explora…
Description
Description générale
Une dépression de 2 mètres de profondeur donne accès à un départ de méandre assez étroit. Un ressaut de 5 mètres se descend en escalade. La progression se poursuit dans le méandre étroit descendant à près de 45° jusqu’à une lucarne donnant accès à un P6 présentant un volume plus important. Ce puits est suivi par un joli P12 coupé par un palier intermédiaire. A la base de ce puits, on progresse à l’horizontale dans une belle faille sur une dizaine de mètres avant de s’enfiler dans un boyau étroit sur quelques mètres et qui donne accès à une salle encombrée de blocs. Il faut chercher le passage au point bas de la salle pour accéder à un nouveau puits de 8 mètres. La progression se poursuit dans une faille confortable et un R5 se descend en escalade. Un peu plus loin, un P6 donne accès à un méandre qui devient de plus en plus étroit. La progression est stoppée sur des étroitures à -108 m. Au sommet du P6, une lucarne, de l’autre côté du puits, donne accès à un méandre étroit. Moyennant quelques désescalades un peu exposées, la suite ne nécessite plus de cordes. Une lucarne particulièrement étroite et malaisée à franchir permet de court-circuiter une boucle du méandre. La progression se poursuit sans trop de problème jusqu’à un virage marqué par l’arrivée d’un affluent qui a été remonté sur une dizaine de mètres. La désescalade d’un P10 (un peu exposée) fait suite. Il faut en fait s’arrêter à 5 mètres du fond (bouché) sur une large plate-forme puis remonter en face pour s’enfiler dans un petit boyau qui donne accès par un ressaut de 3 mètres à une nouvelle galerie présentant un amont et un aval. Vers l’amont, on peut rejoindre, par deux galeries superposées, le départ d’un méandre qui a été exploré (mais non topographié) sur une quarantaine de mètres. Vers l’aval, une galerie sur faille mène à une rivière. La topographie a été arrêtée au niveau de l’accès de la rivière. Vers l’aval, elle a été parcourue (essentiellement à quatre pattes et à plat ventre) sur une trentaine de mètres avec arrêt sur un passage étroit et aquatique. Il n’y a aucun courant d’air en direction de l’aval ce qui semble indiquer la présence d’un siphon. Peu avant le terminus, on peut noter la présence de belles ammonites fossiles en phosphate de calcium... qui indiquent que nous sommes dans l’Albien. Vers l’amont, la rivière a été remontée sur une centaine de mètres (progression à quatre pattes relativement confortable avec passages aquatiques) et l’exploration reste à poursuivre. Le méandre amont vu précédemment semble se développer au-dessus de la rivière mais le passage est trop étroit. Un important courant d’air provient de l’amont.
Documents
Bibliography 02/08/2014- * Echo des Vulcains n°61 * "Topographies du synclinal du Jean-Bernard" : www.groupe-speleo-vulcain.com/explorations/explora…
[Topo]_Coupe_551_2011 01/03/2017
[Topo]_Plan_511_2011 01/03/2017
Commentaires
Synthèse et perspectives
La découverte du CH17 est une bonne surprise puisque nous n’avions aucune indication concernant l’existence d’un réseau souterrain dans cette zone. En fait, une faille transversale a fait "descendre" le bloc en amont de la faille du C42. Bien que d’altitude plus basse que le C37 ou le C42, le CH17 se développe dans des couches géologiques beaucoup plus élevées et plus jeunes. La rivière découverte est probablement l’amont (ou un des amonts) de la Rivièra. En revanche, du fait de la présence de la faille transversale, une jonction avec le réseau du Jean-Bernard est improbable (ce qui semble confirmé par l’absence de courant d’air). Inversement, le courant d’air en provenance de l’amont laisse espérer un petit réseau (qui sera cependant globalement étroit).
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.0 | CH05 [CH5] | 15 | 15 |
0.1 | CH06 [CH6] | 25 | 20 |
0.1 | CH20 | 72 | 34 |
0.3 | CH22 | 140 | 35 |
0.3 | CH21 | 4 | 4 |
0.4 | CH16 | 7 | 7 |
0.4 | CH19 | 10 | 5 |
0.4 | CH03 [CH3] [F3] | 346 | 115 |
0.4 | AV21 [Av21] | 6 | 6 |
Temps d'approche et de visite
Temps d'approche compté à partir du parking. Enlever 2 h à partir du refuge. Contactez le GS Vulcain pour obtenir des infos sur l'équipement en place et sur les explorations.
Xavier Robert (25/08/2009)
🔦 : 10h 🚶: 5h