Saint-Clément (Barrenc de)
43.011555,2.909985
Location
Le Barrenc de Saint-Clément se trouve sur le territoire de la commune de Roquefort des Corbières (Aude), à proximité de l'ancien chemin dit de 'Villesèque'. Il est pointé sur la carte IGN. - - Sur la RN 9, direction Perpignan, au carrefour d'accès à Sigean, prendre à droite la D205 et faire 6 km environ. 500 m après la borne kilométrique indiquant « Fraïsse 9.3 km, suivre à droite une piste forestière qui descend dans un fond de vallée occupée par des vignes. Passer devant une maisonnette en ruine et remonter sur l’autre versant sur 500m. L’orifice se trouve à une trentaine de mètres sur la droite de la piste (un sentier bien tracé y conduit), juste avant un immense terre-plein où l'on peut garer les véhicules.
Description
Dès l’entrée, la cavité est équipée « en fixe » au travers d’anneaux scellés qui permettent de s’affranchir de l’installation fastidieuse de plaquettes. Le plan incliné débouche rapidement sur un puits d’une dizaine de mètres qui des poursuit par un long toboggan. Des treillis métalliques barrent la galerie au niveau du sol, retenant ainsi les cailloux baladeurs et limitant ainsi le « parpinage ». Vers -60, une vaste salle marque la fin de l’équipement en fixe. - - Une courte pente et un resserrement des parois donne accès par un P9 à la seconde partie du Saint –Clément. Si la morphologie de la cavité ne change pas, l’état des spits laisse, en revanche parfois à désirer : certains montrent un écaillage prononcé ou tournent dans leur logement, d’autres sont inutilisables. Un long toboggan coupé de plusieurs petits puits et ressauts conduit à une grande salle glaiseuse, à -140, point bas de la cavité. Ce long plan incliné est encore pourvu au hasard de cheminées, de cordes et d’échelles souples, témoins d’escalades antérieures de prédécesseurs. L’état des agrès laisse supposer une ancienneté d’une bonne quinzaine d’années. - - L’extrémité Sud de la Salle est pourvue d’un entonnoir de glaise qui se prolonge par un puits peu engageant. L’un d’entre nous qui a visité la cavité dix ans auparavant nous fait part du creusement conséquent de l’entonnoir depuis sa dernière visite, preuve d’un soutirage important. De plus, ce puits d’une dizaine de mètres ne débouche sur rien. Vu l’aspect peu engageant de l’entonnoir, nous croyons notre coreligionnaire sur parole. Le puits ne sera pas descendu. - - Jouxtant cette dépression, à -140, une paroi verticale pourvue d’une échelle souple fortement abîmée nous indique le chemin de la Galerie de l’Ours. Par manque de moyens d’escalade, nous ne poursuivrons pas. - - La salle témoigne d’autres traces de soutirage, notamment au pied des coulées stalagmitiques voisines du puits d’accès. En furetant au pied de celles-ci, nous découvrons un passage bas. Tapissé de glaise bien gluante, il s’achève quelques mètres plus loin. Des traces anciennes de reptation montrent que le passage a déjà été forcé. Avec le puits de l’entonnoir, c’est la seule suite descendante potentielle que nous ayons trouvé. - - L’exploration de cette cavité nous a semblé « inachevée » malgré la présence de cordes et d’échelles souples dans les cheminées. Nous avons ce jour là été certains que tout n’avaient pas été découvert et que tous les espoirs restaient permis. - - CAMPAGNE 1998 – 1999 - - 1er Mars 1998 - C’est après un an et demi d’absence que nous entreprenons la première séance de topographie du Saint Clément. Puisque notre intention et de réaliser un croquis de la « Galerie de l’Ours » ainsi dénommée, parait-il, en raison de la présence du squelette de l’un entre eux, pourquoi, sans penser à remettre en cause le travail de nos prédécesseurs, ne pas à nouveau topographier la cavité dans sa totalité ? - - Les alentours de la cavité ont bien changés après le passage du Paris-Dakar 1998. Un vaste parking heureusement non goudronné mais réalisé à grand renfort de bulldozers a quelque peu dénaturé le paysage. Quelques mètres de plus et l’entrée de la cavité disparaissait. - - Une surprise (désagréable) nous attend au bord du P17 : grillage qui retient la pierraille a été mis à mal. Un amas de terre et de pierres de gabarits divers et à la stabilité douteuse surplombe dangereusement le puits. La déprédation est récente. Nous photographions les dégâts et nous livrons à une séance de purge de façon à minimiser les risques de collision pierre/spéléo au cours de la descente.
Une suée plus tard, la progression se poursuit à grandes visées de boussole et clinomètre shunto jusqu’à la salle de -60 où quelques spits « frais » laissent supposer d’une visite récente, hypothèse vite confirmée par la présence de graffitis 1998. Nous poursuivons la topo jusqu’à « arrêt par manque de corde », soit vers -90 . A ce deuxième palier dont le grillage stabilisateur est cette fois-ci intact, nous écoutons les rebonds successifs de nos pierres dans le dernier tronçon de cinquante mètres. Pour l’un, elles tombent dans de l’eau, pour l’autre elles aboutissent sur un tas de pierrailles. Les paris sont ouverts pour la prochaine fois. - - Laissant la cavité équipée, nous explorons à la remontée un diverticule qui ne nous livrera aucune continuation. Les yeux rivés au plafond et sur les parois, nous supputons les résultats d’escalades ultérieures aériennes. Nous déséquipons le plan incliné de l’entrée. - - Revenus à la surface, nous reportons sur le sol les mesures topo effectuées. L’axe général du Saint Clément prend un cap insoupçonné, la forme et le développement nous surprennent par son enroulement et ses faibles dimensions. - Optimistes à l’extrême, nous scrutons chaque cm² de calcaire du sol pour découvrir une éventuelle seconde entrée et qui nous permettrait de rejoindre une des cheminées de l’aven après avoir percé cinquante ou cent mètres de calcaire. - - Pour vérifier ultérieurement la justesse de nos reports, nous effectuons une visée de surface, du dernier point reporté à l’entrée. « Topo-robot » nous apprendra que nous n’étions « pas mal », que nous étions « très bien même », en regard des calculs mentaux effectués à grands coup de v² sur le terrain. - - - 21 mars 1998 - Notre objectif est d’achever (à deux) l’équipement du Saint Clément et attaquer l’escalade de la Galerie de l’Ours. Lors de l’équipement du puits terminal, nous constatons avec une grimace non dissimulés que l’état des spits disponibles est catastrophique. La descente s’effectue avec précautions, la topo en marchant sur des œufs. Au fond, point d’eau mais l’éternel lac de boue. La salle est mesurée dans ses grandes largeurs. Quelques glissades sur les pentes de glaise nous rapprochent du tas de guano jouxtant le départ de la galerie de l’Ours - - - 4 Avril 1998 - Appliqués mais étourdis, deux malheureux spéléos descendent une corde pour réaliser l’escalade terminale. Au fur et à mesure que l’équipement en fixe se poursuit, une flemme légitime vient nous susurrer que la corde descendue lors de la sortie précédente nous attend déjà au fond du puits. Nous condamnons donc la corde pesante et excédentaire aux dépens et la laissons se morfondre toute seule sur un ressaut. - - Au fond de la salle, les goujons « de huit » font merveille. L’escalade est toutefois sécurisée par la pose d’un spit tous les quatre goujons. Le clinomètre s’est garni d’une condensation intense qui interdit toute lecture. La topo est interrompue. - - L’escalade se révèle bien plus longue que prévu et de fait, la corde rapidement trop courte. Nous sommes obligés de remonter à mi gouffre chercher celle qui, hâtivement abandonnée, se venge de spéléos plus soucieux d’alléger leurs kits que d’assurer leur exploration. - - Parvenus au sommet de l’ours, nous parcourons les différentes suites possibles. En premier lieu, après une courte escalade glaiseuse, nous nous arrêtons par manque de corde au sommet d’un méandre, déjà exploré si l’on en croit le spit rouillé de la paroi. La continuation diamétralement opposée nous conduit à une faille trop étroite pour être franchie et dont le fond est couvert de graviers lavés, témoins d’une circulation d’eau temporaire.
Enfin, la galerie spacieuse qui nous fait face ne tarde pas à se transformer en une conduite forcée qui serait pénétrable si nous prenions la peine de creuser un chenal dans le sol glaiseux. Nous passons ici sous silence les possibilités des diverses cheminées, coulées stalagmitiques, ou lucarnes du plafond qui nous font rêver à un étage fossile. - Nous terminerons enfin en précisant que les parois nous ont parés, ainsi que nos cordes, d’une couche de glaise gluante à souhaits. - - - 6 Juin 1998 - Les deux habitués, renforcés oh ! Miracle, d’un « sherpa » occasionnel gravissent la paroi « guanesque ». Le méandre du sommet capitule à l’issue d’une « grasse » opposition et de la descente d’un petit ressaut. Une lucarne donne accès à un vaste palier sur lequel se jette une cascade de calcite. Le fond d’un puits sous-jacent d’une dizaine de mètres nous réserve une surprise, les ossements de l’Ours (ou supposés comme tels). La question se pose immédiatement, par quel chemin la bête est-elle parvenue ici ? - - Ce puits ne débouchant sur rien, nous remontons au pied de la cascade pétrifiée qui tombe d’une large cheminée. Ne disposant d’aucun moyen, nous remettons son escalade à une date ultérieure. - - - 12 Juillet 1998 - Le but est aujourd’hui de remonter la cascade surplombant le puits de l’Ours, et, suivant le temps disponible, prendre des photos des ossements dudit animal, celles effectuées lors de la sortie précédente étant ratées. Les moyens : un perforateur pourvu d’un seul accu et huit goujons. - - En place depuis plusieurs mois dans le Saint Clément, nos cordes sont devenues glissantes à souhaits à la suite de nos descentes et surtout de nos remontées répétées (et peut-être aussi de celles d’autrui), et nous procurent ainsi des sensations fortes. - - Parvenus à la salle de la boue, nous constatons que l’escalade guanesque l’est moins que d’habitude et que certaines parois semblent avoir été sommairement lavées. - - Sur les lieux de nos exploits, la cascade dont la hauteur est estimée à sept à huit mètres, est rapidement conquise. Au sommet, deux surprises nous attendent. La première est la présence d’une broche et de plusieurs spits, preuve que d’autres nous ont précédés par un autre chemin. La seconde, c’est que la cascade contenue sur plus de dix mètres, son sommet putatif n’étant qu’un ressaut prononcé. Rebelote avec le perfo et le peu de goujons qu’il nous reste, nous poursuivons jusqu’à épuisement du stock. - - Une hargne sauvage nous permet de vaincre la cascade à épisodes. Au sommet, point de traces de spéléos de jadis, c’est une véritable première. La cheminée se poursuit toujours. Nous abandonnons par manque de matériel. - - Nous formulons plusieurs hypothèses sur le chemin parcouru par l’Ours pour venir échouer en ces lieux, mais aucune ne nous satisfait. - - - Août 1998 - Le temps des vacances n’est guère propice aux pages d’écriture, j’en veux pour preuve l’absence de comptes-rendus relatifs à trois sorties estivales. - - La première a fait l’objet d’une séance de paléontologie « in situ », au cours de laquelle, ouvrage scientifique à l’appui, il a été constaté que l’Ours n’en était pas un et que les ossements appartenaient au genre bos ou ovibos. Nous avons alors dirigé nos efforts vers le sommet de la cascade pour aboutir assez dépités à une étroiture verticale impénétrable. - - Les deux sorties suivantes ont été consacrées à l’escalade du plan incliné situé vers-90, toujours équipé d’une corde vénérable depuis une décennie. Encore une fois, l’escalade, ne livrera que 40 m de première, verticale et fort boueuse, s’achevant sur une étroiture encore infranchissable. - - ( Mais où est la suite, non d’une pipe ?)
7 Novembre 1998 - Venant de recevoir du CDS 11 les chevilles « star fix raumer », la désobstruction prévue de la Galerie terminale de l’escalade de l’Ours se transforme en une séance d’équipement en fixe. - - Dès -60, le perforateur entre en action. Nos batteries sèches ayant mal supporté la dernière sortie dans les Pyrénées, nous disposons d’une autonomie supposée de sept trous et n’avons de ce fait emmené que huit chevilles. Par esprit de contradiction, la batterie survivante refusera de se décharger. Nous aurions pu installer le double d’amarrages ! L’équipement est stoppé, nous prévoirons plus large la prochaine fois. - - Nous profitons de ces aléas pour déséquiper la cheminée de-90. Nous bataillons sauvagement avec notre corde qui ne veut plus lâcher les parois et abandonnons un anneau et deux amarrages complets dans la cheminée (bon courage aux amateurs). - - Nous remplaçons également certaines de nos cordes qui ont bien besoin d’un grand nettoyage, et remontons les vestiges de l’équipement de 1980 à la surface. - - - 30 janvier 1999 - Nous nous retrouvons devant l’entrée du Saint Clément à relever ses coordonnées UTM au GPS ( 49 2640 E ,4762 565N). Puisque nous sommes à proximité, nous remontons la combe dans laquelle nous avons découvert, il y a plusieurs mois, l’orifice impénétrable d’un puits estimé à cinq mètres (UTM 49 2629E, 4762 361N). Après plus heure d’efforts acharnés avec le burin, massette et éclateurs de roche, le puits est descendu. Points de réseau nouveau, le trou queute à -5 sans communiquer avec le Saint Clément. - - La prospection des alentours immédiats s’avère infructueuse. - - - 27 février 1999 - Retour de deux vieux habitués pour réaliser la dernière séance d’équipement en fixe du Saint Clément. Parvenu dans la Salle du Marais, nous extrayons de l’entonnoir, une bouteille en plastique, un reste de planche et un tube métallique d’un mètre de longueur, seul survivant d’un mât d’escalade de jadis. La salle et le pied de l’escalade de l’Ours sont plus secs que d’habitude. L’argile a séché en surface. - - L’équipement en fixe commence. Le placement des chevilles est moins évident que prévu. Comme nous avons prévu de laisser cette escalade équipée par cordelette, force nous est de choisir des relais « à vue ». Sur les huit chevilles plantées, deux seront arrachées sans peine de la roche fracturée, roche assez compacte pour enfoncer le cône d’expansion mais trop disloquée pour sécuriser l’amarrage. - Le contrat est rempli. Il reste à dessiner la topographie et à établir la fiche d’équipement. - Au sommet de l’escalade, nous découvrons sur une pente d’argile entourant une concrétion, les traces d’un petit animal qui semble avoir voulu jouer les spéléologues après avoir chuté. Ce dernier a cheminé vers une anfractuosité inaccessible s’ouvrant derrière un rideau de concrétions. La fraîcheur de l’argile nous empêche de dater cet évènement. - -
Documents
Bibliography 24/09/2013- Thèse de Henri ERRE ' Contribution à l'Etude de l'Hydrogéologie des Corbières Orientales Karstiques et Pseudokarstiques, et des Emergences Littorales des côtes calcaires du Languedoc- Roussillon. (Aude, Pyrénées-Orientales) p . 65 - C.E.R.G.A. Montpellier 1977 Tome XI - - TAMS 1977 - Aven de St-Clément pp 16-17. Publication interne - - E.A. MARTEL - La France Ignorée - 1928 - - H. SALVAYRE - 1977- SPéléologie et Hydrogéologie des massifs calcaires des Pyrénées - Orientales - Editions Confluent - pp. 158- 160.
[Fiche] Saint Clément page 2 05/04/2019
[Fiche] Saint Clément page 3 05/04/2019
[Fiche] Saint Clément page 4 05/04/2019
[Fiche] Saint Clément page 5 05/04/2019
[Fiche] Saint Clément page 6 05/04/2019
[Fiche] Saint Clément page 7 05/04/2019
[Topo] Saint Clément 1999 05/04/2019
[Topo] Saint Clément ancienne 05/04/2019
[Topo] saint Clément très ancienne 05/04/2019
Histoire
D'après la thèse de Henri ERRE ' Contribution à l'Etude de l'Hydrogéologie des Corbières Orientales Karstiques et Pseudokarstiques, et des Emergences Littorales des côtes calcaires du Languedoc- Roussillon. (Aude, Pyrénées-Orientales) C.E.R.G.A. Montpellier 1977 Tome XI - - Henri ERRE écrit : ' Exploré par Martrou (1892) et Martel jusqu'à la cote -55m où un bouchon d'éboulis et d'argile interropait la descente. Désobstrué il y a quelques années, il a permis d'atteindre la cote -140m. Au cours de nos explorations avec le Groupe d'Etudes de Karstologie de Perpignan (H. SALVAYRE) nous avons pu progresser 10m plus bas à travers d'extrêmes étroitures tapissées d'argiles et sonder un vaste plan d'eau, sans pouvoir l'atteindre' - - Cavité à la morphologie inhabituelle pour le massif, le « barrenc » du Saint –Clément a su nous séduire en nous laissant entrevoir des possibilités de continuation. C’est pourquoi à l’issue d’une visite tout à fait classique, nous avons décidé de rééditer sa topographie et reprendre son exploitation. - - Manquant d’information, de récit ou de documents, nous ne pouvons retracer sa découverte et son exploitation initiale, et prenons arbitrairement l’année 1985 comme année de référence, témoin le millésime de cette topographie réalisée par la MJC de Narbonne. - - PREMIERE VISITE - - Le 31 Août 1996 au matin, trois spéléos se rejoignent sur la place de Roquefort des Corbières par une tramontane soufflant à tous les diables. Les palabres sont vite écourtés et les divers impedimenta chargés dans le 4 x 4. - - Avant de se livrer à tout activité souterraine, nous repérons la position exacte de la cavité à l’aide d’un G.P.S. flambant neuf ( et on dit que les spéléos sont rustiques !). - -
Commentaires
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
2.2 | Plat de Fabrègues (Aven du) | 30 | 23 |
2.6 | Plat de Fabrègues n°6 (Aven du) [PF 6] | 12 | |
3.0 | Rémy (Aven) | 24 | 12 |
3.1 | Marie (Gouffre) | 106 | 24 |
3.3 | Blague-Nègre n°2 | 9 | 8 |
3.4 | Blague-Nègre n°1 | 10 | 9 |
3.4 | Mars (Aven) | 20 | 10 |
3.6 | Rec Ginestelle (Aven du) | ||
3.6 | Marie (Aven ou gouffre) | 106 | 24 |
Le Barrenc s'ouvre dans les calcaires néocomiens-barrémiens à 155m d'altitude ( E.P.D), à la faveur d'une fracture inclinée à 45°. Suivant celle-ci, deux grandes salles de 35 à 40m de haut sont reliées par galeries et puits. Dans la dernière salle ( ou puits) à 25m au-dessus du plancher se poursuit un conduit subhorizontal argileux. - Le fond du barrenc est en partie recouvert d'une épaisse couche d'argile de décantation (plus d'1m) signant des ennoiements périodiques. SALVAYRE, (comm, orale) a pu y observer une hauteur d'eau d'environ 20m (le 10 Octobre 1971). Pour n,otre part, entre deux visites et à la suite des pluies de décembre 1975 ( 60 à 80 mm) nous avons pu relever des traces d'une élévation du plan d'eau inférieure à une dizaine de mètres. - Ailleurs, entre P3 et le fond, une ruisselet pérenne recueille les eaux du plafond des galeries. - le contexte topographique et géologique de l'aven permet de rattacher la partie profonde noyée à la zone saturée du Karst du Pied-du-Poul
Cds 11 (24/09/2013)