Lestang (Fontaine de)
44.510749,1.794598
Description
1975/76. Cette source étant pérenne et son débit presque identique au fil des saisons, ceci ajouté au fait que notre pompe était loin de ses limites, le choix de cette saison ne nous était pas outre mesure défavorable. Les pompages ont été réalisés avec 75 m. de tuyau d'aspiration de 100 mm de diamètre et d'une pompe à moteur thermique débitant 160 m3/h. Echelonnés sur plusieurs week-ends, le pompage s'est déroulé en quatre étapes : • pose de 25 m. de tuyau avec crépine en plongée-pompage, . pose de 25 m. de tuyaux supplémentairesen plongée pompage, . pose de 25 m. de tuyau xsupplémentairesen plongée pompage, • dépose de l'ensemble. La mise en place de la troisième section de tuyau fut particulièrement délicate. En effet cette ma-noeuvre devait être réalisée dans un laps de temps suffisamment bref pour que l'écoulement de la fontaine ne transforme pas en siphon un point bas situé à 40 m. de l'entrée. Le pompage devait alors être repris très vite faute de quoi le troisième tronçon devait être à nouveau déposé, en plongée, et le point bas pompé à nouveau. Description : Après pompage nous avons pu visiter une galerie noyée, de section ronde, ayant un diamètre moyen de 1,5 m. Elle s'établit sur joint, locale-ment sur diaclase. Les parois très lisses sont ornées de cupules (5 à 10 cm dans leur plus grande longueur). A GO m. de l'entrée nous avons dé-couvert une salle relativement grande (L = 10 m., 1 = 3,5 m., H = 2,5 m.) très déchiquetée. Un cou-de sur la gauche nous amène dans un conduit descendant, que nous avons partiellement vidé, suffisamment pour en Faire l'exploration. Ce n'est pas l'eau mais bien au contraire une étroiture infranchissable sur diaclase qui mettra un terme à nos investigations. Seules de très nombreuses séances de dynamitage, peu évidentes dans un tel cadre, pourraient permettre de progresser.
Histoire
La fontaine de Lestang Et depuis longtemps intéressé les spéléologues locaux, qu'ils soient Capdenacois ou Figeacois, ainsi que nombre d'autres clubs départementaux, voire extra-départementaux. Nous ne détenons malheureusement aucun document écrit ou oral indiquant la nature et les résultats des recherches qui ont pu y être effectuées. Nous supposons que toutes les explorations précédant nos pompages se sont heurtées, à 15 m. de l'entrée, au siphon que nous nous sommes proposés de vider. Nous n'avons pas connaissance de plongées.
Commentaires
Cavités proche
| Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
|---|---|---|---|
| 3.9 | Caugne (Grotte-émergence de la) | 585 | |
| 4.0 | Marchepied (Le) | 1338 | |
| 4.0 | Trassac (Émergence de) | ||
| 4.6 | Lamerlie (Émergence de) | 17 | |
| 4.6 | Lespine (Igue de) | 39 | |
| 5.5 | Pouline (Grotte-émergence de la) | ||
| 5.9 | Géniez (Igue de) | 300 | 82 |
| 5.9 | Mas de Jean Blanc (Igue du) | 45 | |
| 5.9 | Fontclare n°2 (Grotte-émergence de) |
Géologie
La cavité se développe dans un calcaire très compact déposé en strates dont l'épaisseur irrégulière varie de 0,50 m. à 1 m. Les fines inter-strates ne dépassent pas quelques centimètres. Du point de vue géologique ces terrains appartiennent vraisemblablement au Bathonien. Le bassin d'alimentation s'étend sous St Chels vers le N., dans le Bathonien supérieur et donne une circulation d'eau horizontale au moment où il se heurte aux intercalations marneuses du.Bathonien inférieur. Sur le sol de l'un des points bas nous avons reconnu un fin sable siliceux (Sidérolithique) qui permet d'affirmer que la cavité communique, certainement par d'impénétrables fissures, avec la surface.
CDS 46 (12/12/2013)