Paregot (Grotte du)

Fourtou (Aude - FR)
42.908628,2.444195
Longueur 190m Profondeur 13m
Grottocenter / carte

Location

Situation : - Les cavités se trouvent toutes sur la commune de Fourtou (Aude), au lieu-dit ' Le Parégot', dans un cirque rocheux entourant deux cascades. On y accède par des routes très tortueuses mais uniques, depuis Fourtou (D 74 ) ou depuis le Pont d'Orbieu ( D 212 ) .Les trous notés P1 à P8 ainsi que la grotte du Parégot sont situés dans les parois de la rive gauche ou à leur pied, la Caunha Sant et le P 13 entre les deux cascades, et les P 9 et P 10 en rive droite après la deuxième cascade. - 45 m après un bâtiment à gauche de la route, descendre à droite le talus très raide par un sentier qui mène à l'orifice de la galerie artificielle qui passe sous la route et conduit à l'ancienne entrée naturelle. Cds 11 - 06/09/2013

Description

Cds 11 - 06/09/2013

La grotte du Parégot débute par un curieux souterrain de 15m de long et remontant de 3m, entièrement construis en pierres de taille, dallé au plafond, passant sous le mur de soutènement de la route et aboutissant à l'ancienne entrée naturelle située en fait au pied de la paroi. - On pénètre dans une petite salle basse au sol sableux. Vers le Nord, un petit boyau de 10m n'amène à rien. Vers le Sud, conduit descendant débouche 7m plus loin dans une cloche devant un petit plan d'eau au fond duquel on devine le départ d'une galerie. Le reste de la cavité ne peut se visiter qu'en plongée ou après un pompage. Le siphon (dit du ' Touret konda') mesure 20m de long pour une section de 2m environ et une profondeur de 2m. - Bizarrement, alors qu'on ne constate aucun mouvement d'eau dans la vasque aval, l'amont est fortement alimenté par un bon ruisseau provenant d'un petit boyau, ce qui a beaucoup perturbé nos pompages et nos théories. Le ruisseau se perd au fond du siphon, une partie de l'eau ressort par des griffons et l'autre certainement à la source de la cascade ou continue en sous écoulement . - Le siphon sort à la base d'un beau puits vertical aux parois truffées de fossiles. Après une escalade, 5m plus haut, une belle galerie en oignon part vers le Nord puis revient vers le Sud où, 20m plus loin, elle en rejoint une autre qui aboutit elle aussi au puits du siphon. Du carrefour, on peut continuer la galerie vers le Sud sur 12m ( + 6.5m). Au fond, sur le côté droit, conduit bas à moitié noyé donne dans une diaclase puis dans une galerie qui rejoint la suite de la cavité. - Au carrefour des deux galeries du puits du siphon, vers l'Ouest, un conduit bas amène au pied d'un laminoir remontant (escalade glissante sur 3m), avec à droite un étroit méandre qui a été suivi sur 8m. - Au sommet du passage glissant, on se rétablit dans une galerie terreuse bouchée vers le Nord. Vers le Sud, elle se prolonge en méandre et se termine sur un colmatage d'alluvions proche de la surface ( + 10m). - Un autre passage accède à un conduit plus bas (deux boyaux s'y greffent à droite au début), après deux coudes, il se transforme en laminoir et s'achève 10m plus loin sur un rétrécissement que nous n'avons pu agrandir faute de temps à + 7.5m. - Cette partie de la cavité est située sous la ferme du Parégot qui devait polluer notablement le ruisseau, sans gêner apparemment les euproctes qui vivent à l'entrée de la cavité.

Documents

Paregot 03/05/2014
[Fiche] Paregot page 1 12/01/2019
[Fiche] Paregot page 2 12/01/2019
Bibliography 06/09/2013
  • BES C. 1991 - Le Synclinal de Sougraigne, Réseau des Tourtes - Lo Bramavenc ( bull. du Spéléo Club de l'Aude) n° 12 p 5-45, 64-68, 78-86. - BES C. et TOSATTO S. 1995 - Les cavités du Parégot - Spéléo-Aude ( bull du C.D.S.Aude) n° 4, p 30-43. - GRATICOS I. 1992 - Femmes Pyrénéennes - ED. Privet. Toulouse. - JEANNEL R. et RACOVITZA E.G. 1912 - Enumération des grottes visitées 1901-1911 - biospéléogica, XXIV. Arch. ZOOL. Exp, Gén. 9, 633. - KUHFUSS A. 1981 - Géologie et hydrologie des Corbières méridionales, région de Bugarach, Rouffiac-des-Corbières - Thèse 3èmè cycle, Université Paul Sabatier, Toulouse, 307 p. - SALVAYRE H. 1977, Spéléo et Hydrologie des massifs calcaires de P-O Conflent p 91 - SICARD G 1897 - Essai sur la spéléo de l'Aude Bull. Soc. Etudes Scientifiques Aude tomme VIII p 17.

Histoire

Le secteur du Parégot se trouve non loin de Fourtou, dans les Hautes Corbières, région sauvage et très isolée, encore peu fréquentée de nos jours. Dans des Corbières réputées arides, le coin de Fourtou apparaît comme un ilôt d'humidité où les précipitations atteingnent des quantités considérables. Si au niveau du village, le relief est assez doux, dans un paysage de forêts et de pâturages. Lorsqu'on arrive au Parégot le contraste est saisissant. - La vallée soudain profonde et lointaine, les perspectives fuyantes des parois de calcaire gris, le gouffre un brin mystérieux au fond duquel s'entrechoquent de belles cascades, tout concourt à faire la beauté de ce lieu, théatre de légendes obscures ( voir Historique et emplacement de cavités). - - - .Aujourd'hui sauvage et délaissé, le site du Parégot a été fortement humanisé et exploité jusqu'à il y a quelques décennies. en plus de la ferme du Parégot, un moulin fonctionnait en dessous de la cascade, utilisant occasionnellement la source du Parégot. La grotte de ce nom, aujourd'hui complètement oubliée des autochtones, était tout à fait connue puisqu'à la fin du XIXème siècle, lors de la construction de la route, il en a été tenu compte. La Caunha Sant ou grotte des Mitounes, elle est restée dans les mémoires. Elle est citée en 1897 par Germain Sicard qui l'appelle ' grotte des Sorcières ou des Mythonnes' et la décrit ainsi: ' Cette grotte des éloignée d'un km environ du village, elle se trouve au bord de larivière, près d'un moulin, elle est ouverte dans un calcaire à caprinules ( cénomarien). On arrive à la grotte par une série de gradins naturels. Sa voûte est assez élevée, la profondeur de la caverne est, dit-on, de 200m. Elle ne paraît pas avoir été fouillée.' - Il est intéressant de dire quelques mots sur ces ' Mitounes', êtres sunaturels des Corbières, que l'on évoque en de nombreux villages ( Missègre, Montjoi, Rouvenac,...) et que l'on petu rapprocher de la ' Salimonda' de Lastours (Montagne Noire) et des Encantadas, Fadas et autres Agostinas présentes en de nombreux endroits du département et toujours associées à des points d'eau. - la particularité des Pitounes est d'habiter des grottes, comme Salimonde et les 'hadas' du Comminges et du Couserans ou les 'laminak' du Pays Basque. Attachées à l'eau et au blanc, symbole hautement féminins, elles sont peut-être la réminiscence d'êtres chtoniens, souvenirs d'anciennes populations ayant trouvé refuge dans ces lieux lors de périodes incertaines de la Préhistoire, vraisemblablement au Néolithique ( d'après I. Gratacos ). De nombreux récits les concernant nous sont parvenus et elles mériteraient une étude spécifique. - Rappelons que G. Sicard a fait figurer la Caunha Sant dans son ouvrage de 1897, sans qu'on sache s'il a personnellement visité cette cavité. - Le 20 septembre 1911, le célèbre biospéléologue R. Jeannel s'y est intéressé et a dû y rencontrer des dolichopodes. Elle a certainement été explorée par la suite et, en tout cas, le Spéléo Club de l'Aude la revoit en 1976 et H. Salvayre la mentionne en 1977. Des symboles divers (dont des croix gammées ou svastikas) peints en rouge à l'entrée attestent peut-être la visite occasionnelle de chercheurs de trésors cathares? Malgré une légende relatant une exploration de galerie qui ressortiraient au jour à la Tour de Gourgoly (située 500m plus au sud), la cavité s'arrêtait sur un infâme siphon. - En 1985, C. BES, alors au S.C.A., entreprend d'étudier ce secteur de plus près. Il redécouvre l'entrée de la source du Parégot avec T. BONNEL et la visite jusqu'au siphon. En 1987, la topo de la Caunha Sant et du Parégot est levée. En 1988, le plus souvent seul, il explore et topographie la série des P (1 à 10 ), cavités insignifiantes, sauf le P 8 ou Grotte Masquée, de 50 m de long, présentant de belles formes de galeries. - Cds 11 - 06/09/2013

En 1989, le Spéléo Corbières Minervois prend le relais. Un premier pompage léger à la Grotte du Parégot permet d'espérer. Nouveau pompage les 19 et 20 juillet 1991 avec des pompes plus puissantes, mais sans résultat. Un traçage montre la relation partielle entre le ruisseau de surface, le siphon et la source sortant sous la cascade. Un troisième pompage réussit les 26-27 octobre 1991 avec une pompe de 60l/s. 160m de galeries sont parcourues, creusées dans un calcaire magnifique bourré de fossiles, avec arrêt sur laminoir et sauve-qui -peut général suite à une violente averse. la grosse pompe nous sort d'une situation difficile. Le lendemain, le siphon est vidé à nouveau et nous levons la topographie. - En 1993, explo du P 13, au-dessus de la Caunha Sant, et pompage de son petit siphon les 9 et 10 avril. après un passage des plus visqueux, découverte de 50m de jolies galeries, arrêt sur étroitures. Le reste de l'année et 1994 sont consacrés à essayer de faire baisser le niveau et de désobstruer le siphon, mais en vain. Un nouveau pompage est donc entrepris de 10 septembre 1994, il permet d'ajouter une vingtaine de mètres de conduits étroits et de lever la topo. - 25 sorties, rassemblant 20 participants différents, ont été nécessaire pour 300m environ de nouvelles galeries Cds 11 - 06/09/2013

Commentaires

Calcaires à Caprinules du Cénomanien. - - Les cavités du Parégot sont placées à l'extrimité Est du synclinal de Sougraigne, dont l'axe est fortement décalé vers le Nord au niveau du Col de la Fage par un important décrochage sénestre NE/SW. Le synclinal est ici beaucoup plus discret mais se remarque encore dans le paysage, notamment au niveau du Parégot où la charnière est bien visible dans les falaises encadrant les cascades. - - 1°) - Stratigraphie - - Les terrains karstifiés sont du Crétacé supérieur et datant plus précisement du Cénomanien supérieur. Ils reposent sur des calcaires marneux du cénomanirn moyen. Ce sont des calcaires récifaux à caprines et caprinules, bivalves de grande taille, accumulés ici en grande quantité. Vers le Parégot, ils atteignent plus de 20 m d'épaisseur. - Notons que de nombreuses galeries sont creusées dans des niveaux extrêmement fossilifères qu'on appelle ' biostromes' dans lesquels les fossiles sont restés en position de vie, ces niveaux sont de faible épaisseur, mais très spectaculaires dans certaines galeries. Au-dessus viennent des grès quartzeux roux de patine sombre, puis des marnes noires du Turonien inférieur. Ils sont épais de 30m maximum. Enfin, mais affleurant limitrophement dans ce secteur, au dessus, on atteint les grès et calcaires à dasycladacées du flanc Sud de la branche du Cardou. Pour information, ces fromations reposent au Nord et au Sud sur les argiles bariolés salifères du Keuper et divers terrains du Trias moyen. - - 2°) - Tectonique - - La région est marquée par la présence de l'anticlinal de la Fontaine Salée, constituant les reliefs Sud, et par le synclinal de Fourtou, suite de celui de Sougraigne. Son axe et sa charnière sont bien visibles au Parégot où l'érosion regressive a dégagé un cirque de paroi de type ' Jurassien', au pied desquelles l'ondulation synclinale est nette. Cela est contracdictoire avec la coupe de Kuhfuss qui présente un repli anticlinal au niveau de la vallée . - Ces structures se sont formées au cours de la phase pyrénéenne( vers -43 MA) - Une nouvelle phase tectonique a lieu -30 MA, à l'Oligocène. Elle est responsable de la formation de fractures NNE/SSW à NE/SW, distensives, donc favorables à la karstification, très nombreuses dans la région et largement utilisées par la suite lors de la création des cavités. Un rapide examen des topographies montre une prépondérance des galeries de cette direction. Les exsurgences se trouvent à proximité de la charnière, ce qui paraît logique. - - HYDROLOGIE : - A - CLIMAT - Cette partie des Corbières jouit d'une particularité climatique remarquable : Fourtou est le village le plus arrosé et la plus froide des Corbières alors que 50 km à l'Est, Port La Nouvelle est l'un des points les plus secs de France ! La pluviosité est largement supérieure au mètre. Les sources utilisées sontr celles de la Météorologie Nationale. - - B - PLUVIOSITE - Situé à la limite des zones d'influence du cers et du Marin et à une altitude assez élevée, les hauteurs doivent dépasser 1300m et approcher 1500. Cet effet d'altitude est accentué par la géographie cer les hauts reliefs proches (Pech de la Paille, Pec de Bugarach bloquent les perturbations venant de l'Ouest et du Nord-Ouest. - On compte 123 jours de pluie, la saison la plus arrosée est l'hiver, suivie du printemps, de l'automne et de l'été. Les variations annuelles sont très importantes ( 1584 mm en 1979 et 686 en 1989), mais les chiffres de 1990 pour la sècheresse et 1992 ou 1993 pour la pluviosité doivent être encore plus importants. Une part notable de ces précipitations tombe de façon massive ( 14%), par exemple, 150 et 212 mm les 28 et 29 novembre 1968, et 180 mm le 11 octobre 1970. - La neige n'est pas un élément important du climat: on compte 10 à 15 jours de neige par an et elle fond rapidement, au bout de 2 à 3 jours en général.

Cds 11 (06/09/2013)

C - TEMPERATURE - La température moyenne annuelle de Fourtou est de 9.4°, ce qui en fait un région relativement froide. Cela représente un gradient verticale thermique de 0.74°/100m, beaucoup plus élevé que le gradient théorique d'Angot ( 0.53°/100m). Il est du même ordre que celui de Bugarach (0.72°/100m), ce qui laisse à penser que la situation topographique de ces villages a une influence sur leur 'fraîcheur', accentuée par les vents violents. Les gelées sont nombreuses ( 80 jours environ) mais surtout nocturnes. - - D - LITHOLOGIE et TECTONIQUE - Les terrains ont un rôle précis dans l'hydrologie de la région. Les argiles , marnes et calcaires marneux inférieurs du Cénomanien constituent le 'mur' de l'aquifère dans le synclinal. Les calcaires à caprines sont le niveau des circulations karstiques et peuvent abriter des réserves notables dans le fond du synclinal. Quand aux grès et aux marnes du Turonien inférieur, ils forment le 'toit' de l'aquifère. La tectonique favorise l'enfouissement des eaux, conjuguée au pendage, elle contribue à les diriger vers l'axe du synclinal où elles vont s'accululer. Malgré leur faible ampleur actuelle, les deux cavités principales montrent une correspodance nette entre les directions de leurs galerie et celles du pendage et de la fraturation. - - E - EMERGENCES - Elles se trouvent au pied de la première cascade du ruisseau du Moulin, à la base des calcaires, et sourdent par plusieurs griffons, le plus important étant situé en rive gauche. Elles possèdent deux trop-pleins étagés, qui sont la grotte du Parégot ( 190m ) et la Caunha Sant ( 165 m). La grotte du Parégot coule régulièrement en hiver et au printemps, la Caunha Sant rarement, seulement lors des grosses crues. Le débit total est difficile à estimer, vu le peu de sorties effectuées et la discrétion du site. On peut avancer le chiffres de 30 l/s en moyenne avec des minima de quelques l/s et des maxima de l'ordre de 100 ou 150 l/s. - La température varie de 9 à 11°, cette variation montre que les eaux circulent à faible profondeur et sont influencées par la température extérieure. des mesures ponctuelles de conductivité et de température ont été réalisées sur le site et peuvent être comparées à celles de M. A. Kuhfuss, relevées à la même période. - Les ruisseaux de surface ont à peu près les mêmes valeurs. C'est la ruisseau de Fourtou qui présente les plus fortes sconcentrations, il n'alimente que faiblement les exsurgences, moins chargées en ions. Les eaux des deux sources principales (Sce Strate et Sce Tufs 1 et 2 ), du siphon de la grotte du Parégot et du ruisselet de la Caunt Sant présentent des valeurs assez proches qui laissent à penser qu'elles ont la même origine. Les résultats du ruisseau de la Tour, eux aussi fort proches, confimeraient cette analyse et donneraient un indication sur l'origine de l'eau : perte du ruisseau de la Tour + pluviosité + infiltations du ruisseau de Fourtou. ces données conforteraient notre hypothèse de connexion des deux cavités et pourraient motiver de nouvelles tentatives pour augmenter leur développement. - La source du Parégot était connue depuis longtemps puisqu'elle contribuait au fonctionnement d'un moulin et que, lors de la construction de la route, on a aménagé une galerie artificielle en pierre de taille de 10m de long sous le remblai afin de canaliser les eaux. d'autres part, lors des pompages, nous avons constaté que le siphon était alimenté en amont par un fort courant (évalué à 30 l/s le 26/10/1991) alors que la vasque aval ne présentait aucun exuctoire et que les griffons situés sous l'entrée coulaient faiblement. La sortie d'eau extérieure sous la cascade ne débitait que quelques l/s: il y a donc des pertes et sous écoulements qui doivent diriger les eaux plus bas vers le ruisseau.

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F - PERTES - Dans le secteur d'alimentation, il n'y a pas de pertes complères de cours d'eau alimentant l'aquifère. Par contre, il ne fait aucun doute que le ruisseau de la Tour et le ruisseau du Moulin possèdent des infiltrations diffuses, tant leur lit est fissuré, mais leurs débits sont toujours supérieurs à leurs possibilités d'absorption. - Le 20/07/1991, nous avons prouvé la relation entre le ruisseau du Moulin, la grotte du Parégot et la source sous la cascade par une petite injection de fluorescéine, pratiquement à l'aplomb du terminus des galeries connues. Quelques minutes après, la coloration est apparue aux deux endroits. Le ruisseau de la Tour, né d'ailleurs d'une grosse source karstique drainant le plateau du Pech de la Paille, se perd sans doute à son entrée dans le calcaire, au niveau de Gourgoly, alimente la Caunha Sant et certatinement la grotte du Parégot. - - G - BASSIN D'ALIMENTATION - Ses limites Nord, Est et Sud sont bien connues, elles sont matérialisées par des abrupts rocheux cernant le secteur. Au Nord, une ligne de crêtes anonymes, allant au point coté 816 au point 772 et un peu au-delà, à l'Est, une ligne de parois descendant vers le Sud jusqu'au Parégot, traversant le ruisseau du Moulin, puis longeant celui de la Tour jusqu'à Gourgoly, au Sud, les barres allant aux ruines de la bergerie de la Tour. Les limites Ouest sont très imprécises, on peut les placers au niveau du ruisseau de la Boutas puis les prolonger jusqu'au point 758. Tous ces points doivent être visualisés sur la carte IGN. La superficie réelle est peut-être plus réduite mais les débits observés font plutôt pencher vers cette hypothèse qui, en tout état de cause, ne représente que 1.19 km² -

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Cavités proche

Distance (km)NomLongueur (m)Profondeur (m)
0.0P 13102
0.1Caunhà Sant [Grotte des Mitounes] [Grotte des Mythonnes] [Grotte des Sorcières]16510
0.1Masquée (Grotte) [P 8]504
0.1P 07 [P 7]40
0.1P 06 [P 6]141
0.1P 05 [P 5]62
0.1P 04 [P 4]73
0.2P 03 [P 3]202
0.2P 02 [P 2]121