FN 15 [Le Mariolle]
42.836001,2.250348
Location
Toutes les cavités décrites se trouvent dans la forêt des Fanges, plus précisément dans la zone « Forêt Noires » sur la commune de Belvianes-et-Cavirac (Aude). - - Accès : - La forêt est accessible à partir de Quillan soit par le Col de St Louis (direction Caudiès), soit par le col de Campérié (direction Perpignan). Il faut quitter la piste qui relie ces deux cols en empruntant le chemin de Los Planos jusqu’à l’embranchement avec la piste qui contourne la « Forêt de la Comtesse ». Une vaste doline dont le fond est coté 914 est dessinée sur la carte. Les deux effondrements où s’ouvrent les cavités sont situés sur le flanc nord de la doline, en contrebas de la piste qui continue vers le « Bois des Hêtres ». - - L'ensemble des cavités FN 10 à FN 17 s'inscrivent dans un quadrilatère de 18m de large sur 29m de long.
Description
Zone d'entrée
L'entrée à l'origine impénétrable est entre deux parois cannelées subverticales. quatre m plus bas, on s'en écarte pour gagner une fracture perpendiculaire plus large, au fond à -13, on peut gagner vers le NO une salle ébouleuse où deux passages descendants sont possibles, l'un fort étroit et concrétionné, l'autre entre des blocs. Dessous, on trouve une autre petite salle, déclive. - A l'Ouest, un passage surbaissé débouche sur une troisième petite salle remontante, au plafond constitué d'une trémie. La paroi au dessus du passage bas est faite d'un beau calcaire gris foncé strié de fissures parallèles horizontales calcitées, visible seulement à cet endroit. - En haut de la salle, une désobstruction a permis d'ouvrir un petit puits en deux parties séparées par un resserrement. le fond est encombré de blocs avec des diverticules remontant sous des trémies.
Retour au puits d'entrée
Un toboggan, trop boueux, incite à aller équiper la suite en passant dans une zone plus étroite de la diaclase, en hauteur. - Le puits est assez vaste, avec un palier rocheux à - 30, et une descente le long d'une coulée de concrétions, puis entre des parois corrodées : cannelures, becquets, lames d'érosion (derrière l'une d'elles, un pendule a permis de repérer une fissure communiquant probablement avec une cheminée explorée plus bas). Le fond du puits (5 m sur 1.5) est plat, constitué d'un colmatage d'argile et de cailloutis. La suite est vers le Sud, où la paroi s'orne de lames d'érosion, via une courte et râpeuse désescalade qui se termine devant un passage en lucarne, agrandi, et derrière lequel s'ouvre un petit puits concrétionné. - Au-dessus d'une petite niche, une escalade permet de gagner un recoupement de diaclase, où la calcite recouvrant les parois a ses cristaux mis à nu. Au milieu du petit puits, une fissure donne en bas d'une cheminée spacieuse, concrétionnée, un orifice tout en haut semble communiquer avec le puits d'entrée. La suite est en bas du petit puits, sous un pont rocheux séparant deux courts conduits qui se rejoignent pour devenir le haut du puits Ushuaia. La descente est agrémentée par le passage de ponts rocheux et la présence d'une lame d'érosion très haute et fine, pointée vers le haut. - C'est derrière qu'à été exploré un puits parallèle, concrétionné, surmonté d'une cheminée, au fond duquel un départ méandriforme reste impénétrable, à mi-hauteur, une lucarne décimétrique laisse tomber les cailloux sur quelques mètres.
La grande diaclase
Le puits Ushuaia débouche en se rétrécissant, dans la grande diaclase, une fracture NS fortement inclinée vers l'E, où la paroi W offre un beau spectacle de lapiaz souterrain ( avec de profondes cannelures ), si profondes que l'une d'elles s'ouvre sur un joli P17 dont le fond se rétrécit sérieusement quand on quitte la brèche pour trouver un calcaire blanc cristallisé plus rétif, semble-t-il, au cavernement. La suite n'est qu'un infime boyau descendant. - Un peu plus haut dans la fracture, une cheminée apparaît ' en balcon' dans le plafond. Elle permet par de petits conduits et une salle ébouleuse, de remonter vers environ - 60
Vers - 188
En dessous de l’orifice du P15, une étroiture très pentue serait le point bas d'un entonnoir formé par la grande diaclase. Entonnoir étroit et enduit pour notre plus grand déplaisir d'une boue jusque-là rare dans la cavité. - Après agrandissement, un court toboggan se déverse dans un P8 assez large, au fond ébouleux. - Sur le côté, un petit conduit vertical pince rapidement. - A l'opposé, on s'engage à l'horizontale dans une niche qui domine un puits d'un diamètre avoisinant le mètre, assez biscornu, où l'on note les vestiges d'un important concrétionnement, à - 154, une fissure impénétrable a dû être agrandis. - Derrière, un puits se dédouble sur quelques mètres. Une des branches est vite bouchée, l'autre nous conduit à une étroiture verticale, suivie d'un petits puits. - Ensuite les verticales coupées de resserrements amènent à la rencontre d'une zone où la roche blanche apparaît dans une petite salle encombrée d'importants blocs de calcite, restes de planchers, et concrétions encore en place, mais en voie de démantèlement. On est à - 185. - A noter qu'un peu plus haut, vers - 170, on a pu observer sur la paroi des vestiges de plancher stalagmitique jonché de sable. On traverserait donc un ancien remplissage ' nettoyé ' sur près de vingt mètres. - Le fond, à - 188, est un tube verticale de 1m de diamètre, au sol colmaté d'une glaise très plastique. - Un soutirage permet de voir un peu plus bas, sur le côté, mais la désobstruction semble impossible (ou alors il faut lancer la glaise sur les parois pour l'y coller, on a essayé !) - Malgré ce bouchon, un faible courant d'air aspirant est sensible à travers de petits orifices centimétriques en paroi, quelques mètres au-dessus du fond. Les explorations de la branche la plus profonde ont permis de découvrir une cheminée qui topographiquement arrive très près de ce terminus, il y a donc des vides proches et une communication probable.
Vers - 232
Revenons à la ' grande diaclase '. Presque à l'aplomb du puits Ushuaia nous attendait un morceau de choix, le P62. On peut noter que morphologiquement les deux puits n'en font qu'un, et ce ne sont que des blocs coincés derrière un pont rocheux qui empêchent de s'engager dans le P62 directement, sans poser le pied dans la diaclase. Un P97, presque un P100 ! - La descente du puits est très agréable. L'entrée en est vaste, mais 2m en dessous, un plancher rocheux est percé d'un orifice elliptique plus étroit, début d'un conduit vertical rectiligne aux parois parfaitement lisses, d'une dizaine de mètres. - Ensuite le puits s'évase jusqu'à 4 à 5 m de diamètre présentant sur une paroi les restes de grandes coulées stalagmitiques. Un deuxième palier, à 17 m du fond, est constitué d'un pont rocheux masqué par des blocs. Une fissure en hauteur donne après quelques - mètres d'escalade, sur un puits parallèle surmonté d'une cheminée, et lui-même jouxté par un autre conduit vertical impénétrable. - A noter en bas de ce puits des fossiles visibles en paroi, ainsi que ... la trace de griffes de loir dans un petit remplissage glaiseux, à ce sujet, tout parait possible, quand on a vu trotter un de ces petits animaux lors de la remontée du puits d'entrée, à -40, en pleine paroi légèrement surplombante ! - Le P62 s'arrêtait à l'origine sur un colmatage terreux en pente douce descendante vers une paroi concave, où quelques infimes fissures nous laissaient un peu d'espoir. La désobstruction a montré que la terre n'avait qu'une faible épaisseur. Dessous, des blocs de taille assez importante, dont beaucoup faits de calcite, laissaient passer un courant d'air motivant. - La suite, méandriforme, a dû être notablement agrandie. Une toute petite lucarne quelques mètres plus loin est devenue l'accès à un ressaut qui débouche sur un joli méandre, sur creusé, qui lui-même donne sur un puits assez large, par des crans successifs. A ce niveau on quitte la brèche pour retrouver le calcaire blanc, le fond du puits est un méandre en escalier descendant vers le NE, jusqu'à un petit trou donnant dans un laminoir colmaté, en paroi, une fissure agrandie nous a livré la suite. - On arrive dans une zone broyée où toutes les parois sont corrodées, souvent instables, et chaque puits descendu ' en première ' a donné lieu à une purge conséquente. - Juste sous la lucarne, on observe les traces d'un ancien colmatage de boue sur quelques mètres. On est sensiblement à l'altitude du fond de l'autre branche (même roche, colmatage). - Dessous, un puits assez large est barré par un énorme bloc , un petit palier, puis un autre puits étroit et ' rascagnous ', et à - 200 on atterrit dans une salle au sol d'éboulis instables. - D'un côté, un puits ' maigre ' descend, après un resserrement délicat, jusqu'à un fond calcifié, au-dessus une cheminée étroite va flirter ( topographiquement) avec une branche -188, à altitude identique, elle est décalée latéralement de 3 m (arrêt sur des blocs, avec un ruissellement assez important). Tout ce secteur est bien arrosé.
Revenons à la salle ébouleuse
Vers le NE on longe la paroi gauche pour éviter un puits presque entièrement bouché par d'imposants blocs broyés, au fond duquel une fissure communique sûrement avec le fond du gouffre. - On est au sommet d'un puits aux parois dangereusement délitées qui débouche dans l'endroit le plus vaste de cette partie de la cavité: un volume au sol poinçonné de plusieurs puits séparés par des blocs instables et des arêtes rocheuses. L'un d'eux, au milieu, amène au point bas : une niche côté NW où deux gours pleins paraissent alimentés par une conduite forcée concrétionnée. - Ce puits communique par une lucarne avec un ressaut plus à l'W. Derrière celui-ci, une fissure en paroi descend d'un cran dans le calcaire blanc cristallisé, retrouvé juste à cet endroit, tout le reste étant creusé dans la brèche. Plusieurs cheminées étroites ont été remontées partiellement. - Côté SE, un autre puis mène sur la suite. En hauteur, en face d'un des accès possibles à ce puits, dans une diaclase haute, on bute après une escalade sur des blocs calcifiés qui laissent filtrer de l'air. - Au fond du puits, un surcreusement de 10 cm de large tailladait le sol rocheux ( il est masqué depuis par les restes de la désobstruction ). L'agrandissement de ce surcreusement permet de s'engager dans un passage bas, seuil d'une niche concrétionnée
Equipement
Obstacle | Corde | Attache | Observation |
---|---|---|---|
P 56 | C 75 | 2S, 1S (-3), 1S (-6), 1S (-12), MC, 2S (Y), dev sur AN, 1S (-32), 1dev (-46) | |
R5 P35 | C 60 | AN au départ (coinceur), 1dev à -1 (AN), 1S au départ, 3S à -3, 1 dev ) -26 (AN) | |
P 62 | C 75 | 2S au départ (relié avec Corde P35), 1dev à -2 (S), 2S à -44 | |
P15 | C 30 | 2S au départ, 2S (Y) à -3, 1S à -10 | |
P5 | C 7 | AN | |
R3 | C5 | ||
P8 | C 15 | AN, 1S après étroiture | |
P 36 | C 45 | 2S (Y), 1S à -14, 1 dev (AN) à -19, 1S à -24 | |
P 14 - P11 | C 40 | P 14 = 1S avant étroiture, 1S après, une dev à -6, 1AN à -10 P11 = 1 S avant étroiture, 1S après, dev à -6, 1S avant étroiture. |
Documents
[Article] FN15 page 1 01/03/2019[Article] FN15 page 2 01/03/2019
[Article] FN15 page 3 01/03/2019
[Article] FN15 page 4 01/03/2019
[Article] FN15 page 5 01/03/2019
[Article] FN15 page 6 01/03/2019
[Article] FN15 page 7 01/03/2019
[Article] FN15 page 8 01/03/2019
Bibliography 27/08/2013
- Revue SPELEO AUDE n°3 1994 p 94.
Histoire
Si de nombreuses prospections sont très souvent sans résultat, celle du 17 mars 1991 a été bien différente pour le Spéléo Corbières Minervois. Jean-Claude et Marie ayant chacun opté pour un secteur différent de la forêt des Fanges ne se retrouvent pas bredouilles. L'un peut annoncer la découverte de 3 avens sur la zone BR (Tuc de Brugayrou ), tandis que l'autre, plus chanceuse encore, peut se vanter d'un ' tir groupé ' dans la zone ' Forêt Noire ' avec pas moins de 7 cavités !! Et au centre de ce tir, la cible la plus prometteuse: une fissure presque entièrement masquée par la végétation, mais où la mousse accrochée au calcaire frissonne sous le souffle de la caverne et s'emperle de condensation. Les cailloux lancés dans la fissure rebondissent sur plusieurs dizaines de mètres. Le 23 mars l'entrée est dynamité par J.Claude et Alain mais ils doivent s'arrêter, la pluie battante ayant raison du groupe électrogène. Le 1er Avril, pendant que Jean-Claude « aménage » la trop étroite entrée du Mariolle, Marie et Lionel continuent l’exploration du FN 12, jusqu’à une deuxième lucarne où s’entrevoit une suite possible. Le 6 avril 1991, Marie et Gérard topographient le FN 12, puis rejoignent Jean-Claude, Serge, Christian et Eliane qui, après dynamitage, sont en train d’équiper le puits Ushuaïa. Arrêt dans l’euphorie à -100 avec des « ça continue » de tous les côtés. Le lendemain, Serge, Jean-Claude, Marie et Eliane vont descendre le P62. ils sont accompagnés par Bernard Ournié (ARKHAM) à qui vient d’être annoncée la grande nouvelle. Déception en bas du puits, mais d’autres départs sont entrevus, et un P 16 est exploré dans la « grande diaclase » de -100. Le 13 Avril, on attaque la branche qui descendra à -188, jusqu’à l’étroiture à -154 (Serge, Gérard, Marie, puis Christian et Marie-Françoise). Le trou est déséquipé pour permettre des agrandissements. Le 20 Avril, sous la neige. Christian et Serge vont au Mariolle rééquiper jusqu’en bas du P62, ils découvrent une lucarne avec vue sur un puits parallèle. Le 23 avril, Bernard et Franck (ARKHAM) vont dynamiter l’étroiture qui, à -115, donnait trop difficilement accès à la branche en cours d’exploration. Le 27 Avril, le puits parallèle au P62 est exploré par Christian et Marie, pendant que Serge et Jean-Claude rééquipent l’autre branche et s’attaquent à l’étroiture terminale. Derrière les cailloux descendent bien, mais les dynamiteurs doivent s’arrêter, l’air étant anormalement vite saturé par les gaz de tirs. Visite remarquée de Christophe Bès jusqu’à -110 ( il est en convalescence suite à un accident de ski). Le 4 Mai et Serge attaquent la topo du FN 15 pendant que Lionel et Jean-Claude reprennent les tirs à -154. Un problème de batterie va les arrêter. Le 25 Mai Jean-Claude et Marie recommencent le dynamitage. Dans la « grande diaclase », Serge, Christian et Alain avant de les retrouver, explorent des conduits remontants. Enfin, ça passe, et tout le monde peut enchaîner les petits puits jusqu’à une dernière étroiture avec vue sur 3 mètres derrière. La remontée sera laborieuse pour Alain, quasi-débutant en verticale, qui a battu de loin tous ses records de profondeur ce jour-là, avec un -185. Le 8 juin Serge Marie et Eliane descendent en topographiant, puis dynamitent l’étroiture. Le fond à -188 est atteint. Vu les perspectives, ils déséquipent jusqu’à -100… Le 15 juin, Marie et Lionel vont « finir » la topo du Mariolle : une zone près de l’entrée à cette occasion, va révéler une petite salle et un puits supplémentaires. Le P16 de la « grande diaclase », puis la remontée au-dessus sont topographiés Lionel, toujours très en jambes, grimpera bien au-delà des possibilités du double décamètre et de Marie, faisant une escalade d’une bonne trentaine de mètres. Le 5 Août Marie et Laurent (S.S.P.) vont explorer le puits parallèle au puits Ushuaia, le topographient et déséquipent le trou.
Un petit mot ici pour expliquer le nom de « Mariolle ». Si depuis le début, le SCM parle du « 15 », nos amis d’ARKHAM Bernard et Sylvette, ont pris l’habitude de l’appeler le « trou de Marie ». La verdeur de leur langage et leur démoniaque tournure d’esprit leur inspirant des variantes de plus en plus scabreuses à partir de ce thème, il fut jugé bon d’arrêter l’escalade en créant à partir d’un mauvais jeu de mots (Marie Hole = Trou de Marie, en anglais) le nouveau nom «Mariolle». Ce qui épargne au lecteur un titre d’article du type « La foufounette à Marie », l’une des dernières trouvailles de Sylvette !! Le Mariolle semble se terminer, mais ceux qui ont vu le fond du P 62 sont tentés, plus par intuition et envie que pour des indices très probants, de faire une ultime désobstructio avant d’envoyer la topo au fichier. Aussi le 21 décembre Marie commence le rééquipement et « grenouille » en cherchant des suites en haut du puits Ushuaia. Le 22 décembre 1991, Serge, Marie et Lionel désobstruent sur 1.5m environ, en bas du P62, et très vite arrivent sur des blocs trop importants, mais avec des vides prometteurs… et de l’air ! Le 3 Janvier 1992, Jean-Claude et Marie vont donc continuer, avec l’aide musclée de Bernard et Betti (ARKHAM). Le soir, quand Christophe Bès vient nous offrir le champagne pour nous annoncer et fêter son adhésion au club, le S.C.M. peut l’inviter à une première presque sûre, car on s’est arrêté en haut d’un puits. Effectivement, le lendemain, Serge, Marie et Christophe vont, après agrandissement, descendre un puits jusqu’à une étroiture, avec «vue sur -200». Ce n’est pas tous les jours ! Le 18 Janvier, Jean-Claude, Marie, Gérard, Christian, avec Bernard et Franck d’ARKHAM, vont ouvrir cette étroiture et aller jusqu’à -230. Ils laissent deux puits parallèles à voir, mais la neige va les bloquer un bon mois. - Ce n’est que le 22 février que Serge, Jean-Claude et Marie, obligés de traverser les Fanges enneigés à pied, vont les explorer, et bouchlr la topo. Le 14 Mars, Marie va revoir plus en détail le fond avec Yves (S.S.P.). Des petites escalades, la topo de quelques diverticules… mais ça sent la fin. Reste une fissure à agrandir. Jean-Claude et Marie le tentent le 21 Mars, mais l’accu du Hilti rend l’âme ! Marie trouvera un nouveau volontaire pour le peu engageant fond du Mariolles le 11 Avril. Avec Stéphane (club MJC Narbonne), le fond est dynamité, et d’étroitures en étroitures, plus gluantes les unes que les autres, ils atteignent ce qu’un Stéphane enthousiaste et optimiste appelle une rivière, et que Marie baptisera le « ruisseau des gorets» , gorets auxquels nous ressemblons fort, après ces passages fangeux. Ça pince de tous les côtés malgré le « ruisseau ». Lors d’une ultime sortie au fond, le 18 avril, Lionel et Marie font la topo, explorent quelques mètres supplémentaires, et déséquipent jusqu’à -100. Le reste du matériel sera sorti le 26 Avril par Jean-Claude et Serge. Le gouffre est depuis abandonné, dans l’attente d’une période de sécheresse où le « ruisseau », à sec, permettrait de voir s’il y a de l’air au fond. Ont participé aux explorations : Spéléo Club Minervois : Jean-Claude Puliga, Serge Tosatto, Marie Guérard, Lionel Puliga, Gérard de Rochette, Christian Amiel, Alain Linéros, Marie-Françoise Nabot, Christophe Bès. ARKHAM: - Bernard Ournié, Franck Grossin, Michel Bettinelli (Betti). Société Spéléologique du Plantaurel : - Laurent Calvet, Yves Le Masson Spéléo Club MJC de Narbonne : Stéphane Czérep. Spéléo Club de l’Aude (Puis S.C.M.) : - Eliane Ribot.
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.0 | FN 14 | 70 | 20 |
0.0 | FN 12 | 125 | 47 |
0.0 | FN 13 | 70 | 20 |
0.0 | FN 17 | 10 | 10 |
0.0 | FN 11 | 70 | 20 |
0.0 | FN 10 | 15 | 10 |
0.0 | FN 16 | 20 | 15 |
0.2 | FN 03 [FN 3] [Aven de la Clarine] | 35 | 15 |
0.3 | FN 05 [FN 5] | 13 | 13 |