Picou (Aven du)
43.000268,2.307290
Location
Deux accès possibles, le premier par St Salvayre. De là suivre à pied un sentier balisé en bleu qui mène aux grottes de Lavalette. Continuer le sentier jusqu’au ruisseau que l’on remonte sur 60m. L’entrée s’ouvre en rive gauche. 10m au-dessus du ruisseau (30 à 45 min). Le deuxième par Véraza, prendre la piste à droite à la sortie du village, la suivre jusqu’à la jonction avec une autre au niveau d’un col. Laisser le véhicule et continuer à pied par un sentier qui descend le long d’un bois de pins. On rejoint ensuite une autre piste (interdite) que l’on descend. Après le deuxième ruisseau trouver un sentier à gauche sous la piste et le suivre jusqu'au ruisseau de Lavalette, ensuite itinéraire commun avec le premier accès. Le trajet par ce côté est plus court (20min.) et facile mais attention au garde de la forêt privée, se montrer discret par cet itinéraire.
Description
L’Aven du Picou étant une cavité complexe il a été plus commode de scinder planches topos et descriptions en deux parties qui correspondent aux deux ensembles majeurs de la cavité : réseaux supérieurs et réseaux inférieurs. - - 1 – LES RESEAUX SUPERIEURS. - Entrée étroite et suivie de petits ressauts qui mènent sur des passages impénétrables. La suite est derrière une lame, on est sous l’entrée dans une minuscule salle. Il faut emprunter vers le Sud un étroit passage concrétionné légèrement agrandi. On arrive au sommet d’un puits qu’on ne descend que sur 4 m pour prendre un conduit parallèle (P 14). Juste après le départ on peut remonter une cheminée de 10m. Au bas, descente en escalade entre paroi et bloc, vers le nord conduit de 8 m. De l’autre côté on descend et un passage étroit surplombe un P. 7 Sous le départ dans la paroi Ouest, on atteint par une lucarne le haut d’une diaclase qui n’est autre que le P 20. Au bas du P 7 conduit parallèle sur la gauche, on emprunte un joli méandre bientôt surcreusé (accès aux puits noyés) et juste après un rétrécissement un nouveau puits se présente. C’est un P 13 on descend sur des coulées et on arrive dans une jolie salle (fond à -57m) . Au Nord de la salle une diaclase amène sur des fonds de puits qui sont pleins d’eau lorsque le trou est alimenté. Deux actifs se rejoignent à cet endroit (A 1 et A 2). L’actif A 1 est à gauche. Un ressaut remontant concrétionné de 5m (non équipé) amène sur un joli bout de méandre qui arrive au bas d’un autre puits. Une escalade de 11 m (non équipé) permet de prendre pied dans un méandre qui se dédouble, un actif arrive à travers une trémie à -25 m (10m sous le lit du ruisseau extérieur) et une cheminée remonte à – 18.50 m. L’actif A2 est à droite, on remonte un large conduit dans lequel arrive le P 20 (voir plus haut). Au tiers supérieur du puits on peut atteindre un conduit ébouleux qui s’achève à – 30m (fig. 3 et 5). Toujours dans ce puits diaclase mais vers le Sud, une diaclase malaisée donne dans un puits concrétionné qui n’est autre que celui qui troue le méandre après le P 7 et constitue un autre accès aux « puits noyés ». Revenons à la salle de – 57m. Un petit conduit, oublié lors des premières incursions, nous amène vers l’Est dans un dernier méandre : celui de l’A3. On passe au-dessus d’un ressaut noyé, on laisse peu après un conduit remontant sur la droite et on arrive au bas d’un ressaut de 4 m (concrétions), au-dessus on se retrouve à la base d’un beau puits franchi après une escalade de 10m (non équipée). L’eau arrive 2 m plus loin d’une fissure impénétrable mais on peut suivre un petit méandre sec sur une trentaine de mètres jusqu’à -31.50m. La suite de la cavité est accessible par le conduit remontant qu’on a laissé à droite. Une remontée en opposition amène à la base d’un joli puits que l’on peut remonter en escalade (CH. 30). A -37 m une lucarne acrobatique et étroite donne sur un conduit descendant qui arrive au sommet du P 22. Par deux diaclases sur la gauche on monte dans une galerie parallèle concrétionnée qui arrive en balcon dans le ch. 30 10m au-dessus de la lucarne. En face du départ du P 22 on peut atteindre une jolie salle concrétionnée (bout à -44m). Le P 22 s’évase rapidement et le fond est encombré d’énormes blocs. En passant sous ceux-ci on arrive dans une petite salle (-71m) qui donne au sommet d’une longue diaclase (P 24). Ici commencent les réseaux inférieurs. - Développement : 390m.
- 2 – LES RESEAUX INFERIEURS - Au bas du P 22 à -95m on prend pied dans la grande diaclase. Un départ de galerie nous appelle 8m plus loin sur la droite, après quelques étroitures ( -101 m) et un boyau boueux on débouche dans une galerie plus spacieuse : la Galerie marbrée. Elle est bouchée rapidement, 10m sur la gauche et 15m sur la droite à – 98m. Juste après le départ de cette galerie on s’enfile dans une sorte de chicane menant au pied d’une paroi concrétionnée (bout de galerie de 5 m à gauche). On peut remonter à l’opposé dans des blocs, on rejoint ainsi le haut de la diaclase qui arrive dans une belle salle ébouleuse (- 82 m). Dans l’angle Nord de la salle on est en haut de la paroi concrétionnée précédente. C’est le début de l’Affluent Olivier. On remonte en escalade vers l’Est le conduit est colmaté par la concrétion à – 61 m. Vers l’Ouest on emprunte un petit conduit avec quelques diverticules dont un est un boyau descendant qui semble redonner en haut de la salle de – 82m (non vérifié). Ce conduit débouche dans une salle assez grande (arrivée d’eau à droite) suivie d’une galerie ébouleuse se terminant sur des blocs effondrés à – 63m. Au bas de la salle ébouleuse de – 82m on prend pied dans la Diaclase Ouest (fig 4 et 5). C’est un très beau conduit agrémenté de quelques étroitures qui amènent sur un pincement très étroit à – 98m. On note quelques belles concrétions (draperies, aragonite). Revenons à -95 m à la base des puits, après un petit ressaut on a à gauche un boyau qui se termine par une étroiture à – 98m. A droite se trouve le départ dynamité de « la ponction », passage étroit et malcommode, notamment si l’on est convenablement plombé, en forte pente jusqu’à -114m. Après un passage bas on arrive dans un endroit plus sympathique. Au sol, à droite, deux petits ressaut s’achèvent à – 124m sur un remplissage de graviers. En hauteur une cheminée donne sur un conduit caillouteux qui rejoint une salle. On observe quelques concrétions vertes dans le passage suivant (dédoublé). La galerie qui suit comporte deux passages, un supérieur amenant après une escalade et une étroiture en haut de la Salle du Curaçao, un inférieur qui après un passage bas arrive lui aussi dans la salle. Cette salle de 20 x 10 x 8 m est la plus belle de la cavité : concrétions dont une magnifique petite stalagmite bleue, dune de sable. La suite s’atteint par une escalade de 8 m en bout de salle. A gauche conduit remontant bouché par la concrétion. A droite on arrive au bas d’une cheminée de 20m puis deux passages donnent dans une diaclase N/S, au Nord fin dans une petite salle avec gour ( -106m). Au Sud arrivée dans une salle de décantation (polygones argileux) qui semble être la suite de la salle du Curaçao, fond à -107m. A l’arrivée dans la diaclase, en face, un conduit amène sur deux nouvelles cheminées de 20 et 10m. - Développement : 530 m - DEVELOPPEMENT TOTAL : 920 m - - -
Equipement
Obstacle | Corde | Attache | Observation |
---|---|---|---|
P14 | C25 | 2S 1S à -4 | |
P7 | C15 | AN MC 2m AN à -1 MC 3m 1S à 2m | |
P13 | C25 | AN MC 2m 1S (Dev) à -5 | |
E20 | C25 | 2S | Cette escalade shunte la lucarne de -37m. il faut l'équiper par le haut. Un équipier doit donc monter en libre. |
P22 | C30 | 2S DEv à -6 | |
P24 | C35 | 2S 2S (Y) à -6 2 dev. |
Documents
picou-ensemble 03/05/2014picou-reseau-superieur 03/05/2014
picou-reseau-inférieur 03/05/2014
picou-coupe 03/05/2014
Histoire
L’entrée est découverte le 21 août 1985 par Olivier Van Der Woerd au cours d’une randonnée. Le 3 avril 1986 l’entrée est agrandie et l’exploration commence, arrivée en haut du P 14 (Henri Guilhem, Olivier). Elle se poursuit les 4 et 5 avril suivants. Descente du P 14 et du P 7 Du P20 de L’A2 et découverte de la Salle de – 57m des puits noyés et de quelques diverticules (Thierry Bonnel, Christian Gimenez, Olivier, Henri). Le 3 mai 1986 avec P. Géa nous explorons l’A 3 (-31,50m), l’accès et la cheminée de 30m et découvrons la suite par une lucarne tortueuse (-37m). Nous nous arrêtons en haut du P 22. La suite que nous espérons grandiose est explorée le lendemain 4 mai 1986. Deux puits sont descendus (22 et 24m) et nous prenons pied dans une grande diaclase. A l’Est nous butons rapidement sur deux étroitures (-98m). Vers l’Ouest on remonte une belle galerie puis par deux passages remontants on arrive dans une assez grande salle (-82m). Plusieurs ruisselets tombent des voûtes. Nous redescendons fébrilement dans la belle diaclase Ouest et après quelques rétrécissements et 100m de progression environ une étroiture nous arrête à – 97.50m. Au retour nous explorons la Galerie marbrée qui présente un point bas à -101 m (C. BES, P. GEA, H. GUILHEM). C’est une belle première mais qui laisse un peu sur sa faim étant donné les possibilités. L’affluent Olivier est exploré le 8 mai 1986 (U. Eberheard, J.M. Robledillo, Henri). Les 31 mai et 1 juin 1986 escalades et exploration des beaux actifs marqués A1 et A3 (Patrick Perez, Géa, Bès). Le 27 décembre 1986 dynamitage et avancée de 3m au bout de la Diaclase Ouest (Géa, Guilhem, P. Jacquot). Les travaux reprennent en 1989. Le 4 novembre la faille calcitée sous le P 24 est agrandie et donne dans une faille très étroite (la ponction) qui amène dans un ensemble de galeries spacieuses et une belle salle : la Salle du Curaçao. Le fond d’un petit puits constitue le point bas de la cavité à -124m. Des compléments sont apportés le 31 décembre 1989 puis l’escalade d’une cheminée dans la salle du Curaçao le 14 janvier 1990 livre de nouveaux conduits (- 107 m) qui sont revus et augmentés le 4 février 1990 (C.Bès, T. Bonnel, P. Géa, H. Guilhem, L.Hermand et S. Tosatto). Parallèlement à ces sorties d’exploration pure il faut noter une dizaine de sorties supplémentaires consacrées à diverses tâches indispensables à l’étude de la cavité : topographie, photos, aménagement de passages, équipement auxquelles ont également participé Thierry Legrave, Marc Minjat et Ludovic Soury. - -
Commentaires
Géologie
STRATIGRAPHIE : - Malgré la carte géologique, la détermination des terrains n’est pas toujours facile. Les contours de la carte géologique ne sont pas toujours précis et la tectonique n’est pas là pour arranger les choses. L’aven se développe essentiellement dans le Dévonien moyen (fig. 6) dans des calcaires gris à rares chailles, avec des niveaux roses et des traces de dolomitisation ou de dolomies. En quelques points vers le bas de la cavité, il semble que l’on atteigne le Dévonien inférieur plus dolomitique et moins karstifiable. TECTONIQUE : - Le réseau inférieur s’aligne sur un décrochement sénestre majeur bien visible sur la carte géologique (fig. 6) et dans la cavité (stries). D’autre part on observe de nombreuses autres directions de fracturation. Les histogrammes de direction des galeries présentés (fig. 7) montrent deux directions préférentielles de galeries. Les directions 60° à 80° qui concernent moins de 20% des conduits et que l’on trouve uniquement dans les réseaux inférieurs, elles correspondent au décrochement. Les directions 10° à 30° représentent plus de 30% des conduits et sont bien représentées dans les réseaux supérieurs, ce sont des fractures mineures de type diaclase. En comparaison l’histogramme des directions de fractures relevées dans le secteur sur la carte géologie (fig. 8) montre une prépondérances des directions 50° à 80° c'est-à-dire celle des fractures majeures alors que les fractures diverses ou associées ne sont pas indiquées ce qui semble normal vu le degré de précision de la carte géologie. On peut néanmoins relever l’intérêt de ce genre de relevés qui dans ce cas précis montrent l’importance des directions NNE/SSW dans le creusement de la cavité et certainement dans la karstification locale. Ce peut être un axe de recherche pour la pénétration en profondeur dans ce massif. - -
MORPHOLOGIE - SPELEOGENES
L’Aven du Picou se présente comme un ensemble intéressant dans le Massif de Missègre. Le site lui-même, dans les gorges du ruisseau de Lavalette, près des grottes du même nom forme un tout non négligeable dans l’étude du massif. - Les parties actuellement pénétrables de la cavité ne sont que fortuitement réunies par le hasard des recoupements et ne présentent aucune homogénéité. - Dans la zone d’entrée nous observons de nombreux conduits grossièrement parallèles qui se rejoignent tous dans les salles de – 57m. Ces conduits de type méandres ou diaclases et puits ont été creusés par d’anciennes pertes du ruisseau de surface (voir fig. 9). Leur suite ancienne est peut être le début de la diaclase Ouest dans laquelle ils arriveraient par le côté Est de l’Affluent Olivier ( -61m). Actuellement en période active, des arrivées d’eau se trouvent à -61m et à -80 m environ dans le P 24. La relation entre ces deux points et le terminus des trois actifs à – 57m reste à prouver (coloration ?). On peut associer à ce type de conduits les cheminées et galeries du fond du trou après la Salle du Curaçao ( -106m, -107m) qui sont elles aussi alignées sur des fractures N/S et qui peuvent être d’anciens conduits de transfert des eaux venant de pertes du ruisseau situées plus en amont. L’Affluent Olivier serait également à classer dans cette catégorie, il draine actuellement le ruisseau par des pertes situées plus en aval (fig. 9). - Enfin la cheminée ou puits de 30m (la lucarne) et ses suites vers le méandre de l’A3 et vers le P 22 pose un problème. Il s’agit visiblement d’un tronçon d’une autre cavité qui aurait recoupé l’Aven du Picou. Il donne d’un côté dans le troisième actif et la sale de – 57m et de l’autre par deux conduits et les P 22 et 24 dans la suite de la cavité. Sans ce passage la suite de la cavité n’aurait par été soupçonnable…ni explorée. - Dans les parties inférieures on atteint des niveaux à tendance plus horizontales alignés sur une très belle faille décrochante sénestre de direction moyenne N 70° dont on trouve quelques miroirs striés. Rien ne permet de dire que ces galeries constituent d’anciens drains ni dans quel sens elles ont fonctionné. Les écoulements actuels qui les empruntent peuvent très bien aller à contre sens. La « Galerie marbrée » reliée par un boyau et un conduit avec point bas à -101m à la diaclase de la base des puits semble être un tronçon de conduit parallèle connecté ensuite au réseau par une perte de la diaclase. - Dans les zones inférieures on trouve plusieurs salles qui donnent du volume à la cavité, les plus notables sont la salle de l’Affluent Olivier, la salle de la Diaclase Ouest et la Salle du Curaçao. Elles se trouvent dans la zone du décrochement à l’intersection de plusieurs fractures et on y trouve de nombreux blocs effondrés. - Le passage de « la ponction » qui relie les deux parties du fond semble être un recreusement récent de la Diaclase Ouest. Le réseau de la Salle du Curaçao aurait donc été lui aussi indépendant. - On se rend donc compte que la cavité est très hétérogène et polyphasée et que du même coup le cavernement général de ce secteur est important. - L’Aven du Picou est également intéressant sur le plan des remplissages. Ils sont essentiellement composés de sables et de graviers ou galets et se localisent dans presque toute la cavité où on trouve de nombreux placages témoins. Ce qui frappe c’est l’épaisseur, donc le volume probable de ces remplissages qui, à une période donnée de l’histoire de la cavité, semblent avoir presque totalement colmaté celle-ci. On observe notamment dans le P22 une coupe d’un de ces remplissages sur 15m de hauteur… Au bas de la salle de – 82m dans la Diaclase Ouest une petite niche dans une paroi conserve un remplissage intéressant composé d’une couche d’argiles reposant sur une couche de sables et graviers (voir photo). L’ensemble de ces remplissages ne permet aucune datation, on y trouve de nombreux débris allochtones ve
MINERALOGIE - HYDROLOGIE
L’Aven du Picou recèle quelques concrétions intéressantes. On y trouve d’abord de nombreuses formes classiques mais aussi de l’aragonite sous forme aciculaire, de fistuleuses et massive (coulée, stalagmites et stalactites) ce qui est assez rare dans la région et fait plus rare encore quelques spécimens joliment colorés en vert et bleu. Ces gisement sont situés dans la Diaclase Ouest et vers la Salle du Curaçao dans des secteurs fortement tectonisée. Il faut signaler que la région regorge d’anciennes mines et sondages miniers qui ont exploité le fer, le manganèse, le cuivre, le plomb, etc … Le secteur des cavités du ruisseau de Lavalette présente un grand intérêt sur le plan hydrologique pour l’étude de ce massif. Il y a là en effet le plus important apport massif d’eau pour le karst. En amont de la lentille calcaire se trouve une zone impénétrable de schistes, conglomérats pélites etc … du Viséen-Namurien qui constitue un bassin d’alimentation de 9 km² environ, concentré, dont toutes les eaux arrivent au contact de la lentille calcaire dégagée par l’érosion en superbe « fenêtre stratigraphique » se perdent et rejoignent le karst profond. Par rapport au débit des émergences d’Alet (Dourgas, Théron,…) on peut estimer l’apport des pertes en étiage à ¼ du débit total environ. - L’entrée de l’aven est à 3325m du Dourgas et 255m au-dessus. Au fond de l’aven on est encore 130m au-dessus du niveau de base. La perte la plus en amont actuellement et la plus importante en débit étant à 3575m et 265m au-dessus du Dourgas. Il faut également noter la rapidité de formation des pertes dans le niveau de Lavalette ainsi que leur mobilité. Ainsi en 1986 le ruisseau se perdait progressivement tout au long de son parcours et arrivait facilement jusqu’au niveau de l’aven. En 1990, certainement à la suite d’une crue, un trou s’est ouvert dans le lit même du ruisseau 150 m en aval de la perte amont, il peut absorber plusieurs centaines de l/s et « fossilise » ainsi le cours aval. C’est ainsi que les actifs de l’Aven de Picou ne sont pratiquement plus fonctionnels actuellement sauf à la suite de crues exceptionnelles. Par contre ce trou donne accès à une nouvelle cavité intéressante de – 45m environ pour 100m de développement en cours d’exploration. - Il est donc certainement possible que l’on se trouve très près du collecteur du massif et ce secteur présente un grand intérêt dans l’espoir d’y pénétrer un jour. Une coloration des eaux serait très instructive et il est fort dommage que dans le cadre de l’étude qui a été menée, et dont il faut le dire je suis à la base, il est regrettable disais-je que d’une part nous n’ayons encore aucun résultat et que d’autre part aucun traçage n’ait été effectué alors que les spéléos pouvaient faciliter grandement les opérations -
🔦 : 6h 🚶: 1h
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.1 | Lavalette n°2 (Grotte de) | 80 | 7 |
0.1 | Lavalette n°3 (Grotte de) | 60 | 12 |
0.1 | Lavalette n°4 (Grotte de) | 15 | 5 |
0.1 | Lavalette n°1 (Grotte de) | 90 | 20 |
0.3 | Lavalette n°7 (Grotte de) | 7 | 0 |
0.3 | Lavalette n°8 (Grotte de) | 6 | 0 |
1.6 | Roc Blanc n°1 [RB 1] | 20 | 2 |
1.6 | Roc Blanc n°6 (Aven du) [RB 6] | 130 | 68 |
1.6 | Roc Blanc n°2 [RB 2] | 65 | 24 |
Actuellement toutes les escalades sont déséquipées, on ne peut donc pas visiter l'A1, L'A3, l'Affluent Olivier et la suite après la Salle du Curaçao à moins de les refaire et de les rééquiper ce qui est assez facile pour les deux derniers.
Cds 11 (30/09/2013)