Lavayssière (Igue de)
44.347540,1.787443
Location
Prendre contact avec le SCLQ pour utiliser le forage du Cloup Maury. L'entrée naturelle est libre. Se garer près du dépot de matériaux, derrière l'église (terrain appartenant au propriétaire). Bien remettre la plaque sur le trou.
Description
Description sommaire du collecteur
Le collecteur est une rivière souterraine qui traverse sur son parcours de 5,4 kilomètres un paysage très varié suivant le niveau de calcaire où elle se développe : concrétions, roche taillée de marmites, galerie rectiligne aux parois creusées de cupules d'érosion, vastes salles dans les zones marneuses, cascades pour descendre d'un étage, galeries fossiles... II se perd en aval sous des blocs infranchissables et la galerie fossile en dessus est barrée par un chaos pour l'instant sans issue.
Histoire
Cette cavité s'est ouverte en plein champ le 22 mars 1956. Après désobstruction par le fils du propriétaire, Monsieur Linou, et par Albert Cavaillé, un petit ruisseau souterrain est parcouru sur près de 500 mètres dans une étroite galerie. Galerie d'entrée Dans les années 70, le Groupe Spéléologique de Montauban désobstrua plusieurs passages à l'explosif et découvrit la suite : une première confluence avec l'affluent blanc, une cascade de 5 mètres donnant alors accès à des galeries nettement plus larges et concrétionnées, obstruées à 2350 mètres de l'entrée par une coulée de calcite. La rivière passe en dessous, en voûte vraiment mouillante sur 6 mètres. Par un exceptionnel étiage, le passage n'est franchi qu'une fois, pour découvrir des voûtes mouillantes et, au-delà, un collecteur plus important, exploré sur environ un kilomètre. A partir de 1988, le Spéléo Club de Limogne en Quercy reprend l'étude de la cavité et découvre un nouveau cours d'eau avant le siphon, l'affluent inattendu, remonté sur approximativement un kilomètre. Afin de forcer le siphon et d'explorer le collecteur, au prix de longues séances de désobstruction, le SCLQ ouvrira avec quelques autres spéléologues du département (notamment de l'AS Figeac, du SC Souillac et du SC Figeac ), un conduit permettant de "shunter" la coulée. Juin 1991 : ça passe ! Dès lors, et pendant plus d'un an, une intense activité va occuper de nombreux spéléos à raison d'au moins une sortie par mois : exploration et première, topographie, escalades, photographie, repérage par émetteur... A ce jour, le réseau ainsi découvert développe plus de 11 kilomètres.
Commentaires
Cavités proche
| Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
|---|---|---|---|
| 2.8 | Aïgo Fresco (Perte de l') | ||
| 2.9 | Léoune (Perte de la) | 5000 | 70 |
| 3.1 | Bosc (Igue du) | ||
| 3.1 | Cros (Perte du) | 200 | |
| 3.9 | Dirau (Igue de) | 40 | 5 |
| 4.2 | Colombiès (Igue de) | 40 | 12 |
| 4.7 | Croze (Perte de la) | ||
| 5.3 | Jamblusse (Igue de) | 5000 | 40 |
| 5.7 | Loygue (Perte de) |
Cavité physique
Au bout du développement connu, on est à cinq kilomètres et demi de l'entrée, ce qui représente environ cinq heures de progression. Lorsqu'on ajoute le temps de manger, de faire une escalade ou un relevé topo, de prendre des photos, on comprend vite que le retour n'est pas une simple promenade ; d'autant plus que les passages aquatiques sont des épreuves plutôt désagréables ("la mare au diable", "les caïmans" ... ).
CDS 46 (02/03/2014)