LP02
LP02a [LP2a]
46.113350,6.799350
Location
Le digramme "LP" désigne le secteur des "Lapiez" Source : Groupe spéléo Vulcain, "Topographies du système de la Combe aux Puaires" -- www.groupe-speleo-vulcain.com/explorations/explora…
Description
Description générale du LP2a et du LP2b
Le LP2a s’ouvre par un petit puits circulaire qui se descend en escalade. Quelques mètres plus loin, un nouveau puits nécessite un équipement. Le fond se poursuit par une fissure très étroite et il vaut mieux passer dans un puits parallèle. Après un passage un peu plus étroit, le puits aboutit au sommet d’une salle spacieuse occupé par un énorme névé… qui est en fait un glacier. Le LP2b s’ouvre à une dizaine de mètres et 5 mètres plus haut que le LP2a par un puits d’un mètre de diamètre. Après un passage plus étroit vers -5 m, le puits s’évase pour percer le plafond de la salle enneigée. Les parois, délitées par le gel, sont instables et les chutes de pierre difficiles à éviter. Il vaut finalement mieux équiper le LP2a qui présente moins de risque de chutes de pierres. Près du pont de jonction, la descente se poursuit sur le névé. A l’extrémité Est de la salle, la descente d’un petit mur de glace nous fait pénétrer dans le cœur du glacier. La descente se poursuit le long d’un mur de glace jusque vers –53 m. Un boyau dans la neige permet de rejoindre la paroi en face et de descendre dans une ultime salle à la base du glacier. Nous sommes à -60 m par rapport au LP2b. Une courte galerie mène à la base d’un puits remontant. Quelques mètres plus haut, un passage, entre neige et paroi aspire un courant d’air sensible. Une désobstruction serait envisageable mais difficile à cause de la neige et du froid. Revenons vers -40 m, à la base de la salle enneigée. Un boyau étroit sur deux mètres donne accès à un puits de 3 mètres de diamètre. Le fond communique par une fissure étroite avec la base du glacier. Vers l’aval, la fissure est colmatée cinq mètres plus bas. A mi-puits, une lucarne communique avec le puits atteint à –60 m. Une autre lucarne donne accès à un méandre étroit qui se poursuit par un puits d’une dizaine de mètres, défendu par une étroiture qu’il faudra élargir. Le courant d’air y est très peu sensible. Enfin, une dernière lucarne que nous n’avons pas atteinte semble correspondre à un puits remontant. Le courant d’air soufflant, perceptible dans le boyau, provient peut-être de cet amont.
Commentaires
Autres entrées de ce réseau
Distance (km) | Nom |
---|---|
0.0 | LP02b [LP2b] |
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.0 | LP02b [LP2b] | 140 | -60 |
0.0 | LP39a [Lp39a] [LP39A] | 8 | 8 |
0.0 | LP27 [Lp27] | 10 | 10 |
0.1 | LP18 | 20 | 16 |
0.1 | LP25 [Lp25] | 15 | 7 |
0.1 | LP60 | 4 | 4 |
0.1 | LP36 [Lp36] | 8 | 8 |
0.1 | LP23 | 368 | 126 |
0.1 | LP21 | 50 | 22 |
Synthèse et perspectives
Finalement, après un peu d’euphorie, le LP2 s’est avéré décevant puisqu’il ne nous livre pas d’accès vers le karst profond. Il reste cependant un des plus beaux glaciers souterrains du massif. La glace se développe sur plus de 30 mètres d’épaisseur. Cette accumulation semble d’autant plus exceptionnelle que l’alimentation ne se fait que par les puits, finalement assez étroits du LP2a et du LP2b. La présence du courant d’air aspirant à la base du glacier laisse cependant espérer quelques bonnes surprises. La cavité sera donc à revoir d’ici quelques années après évolution du glacier.
GS Vulcains (06/08/2014)