Saint-Jammes (Grotte de) [J 01' J 01''] [J 1' J 1'']
43.446638,2.108143
Description
CALVET J.P. (1988) – Inventaire spéléologique du Tarn. Tome 1 : Les monts du Sorézois.
Description : ensemble de conduits superposés et enchevêtrés... Cavité à deux ouvertures. Par l'entrée supérieure on pénètre par un ressaut de quelques mètres dans un conduit recoupé par une galerie perpendiculairement (sur la paroi nord-nord-est). Ce boyau débouche au bout de quelques mètres au plafond d'un autre conduit orienté sud-ouest-nord-est. Cette galerie se prolonge (au bas (le la verticale) par un petit réseau vers l'est annoncé par une laisse d'eau de moyenne importance. Au sud-ouest au contraire, nous pénétrons dans une petite salle au bout de quelques mètres (salle Thierry Gomiz). Au nord-nord-est de la salle une petite lucarne située environ à 1,50m au-dessus du plancher permet de rejoindre l'entrée inférieure de la grotte. Vers le sud-ouest de la salle plusieurs diverticules sont présents bouchés par l'argile et les cailloutis. Observations : d'après nos constatations et après lecture topographique, nous pensons que la grotte de Saint Jammes s'est formée grâce à la présence d'un écoulement d'eau provenant des terrains schisteux avoisinant situés au sud. En effet, au contact schiste calcaire de nombreuses pertes ont dû exister il y a longtemps près de cette cavité, et pénétrant dans le massif ont pu ainsi édifier de petits réseaux souterrains, la grotte de Saint Jammes en est le témoignage (voir aussi la grotte de la Crête du Coq). Les diverticules situés au sud de la grotte ont joué le rôle de collecteur et permis ainsi la création de ce petit complexe souterrain. De nos jours, nous assistons au même phénomène près de la Métairie Haute, un ruisseau se perd au contact provoquant près des murs en ruines, de profonds effondrements (genèse d'un réseau souterrain encore inaccessible). Sur le plan paléontologique, lors de l'exploration systématique de la cavité, les spéléologues ont découvert des vestiges de faune disparue (Ursus Spelaeus et bois de renne). Ces ossements ont été découverts dans les diverticules sud de la grotte ainsi qu'au sud est, à l'époque préhistorique ces appendices devaient constituer un orifice avec l'extérieur. Bibliographie Balayé J-C. 1952 - Calvet J-P. 1977Père Pierre Marie 1963 - Père-Pierre Marie 1964-1965 - Tarisse A. et Sras 1965-1966.
Histoire
Découverte et explorée au début de l'année 1952 par MM. Portes (Garde Forestier) et Michel Gout (Médecin).
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.0 | J 02 (Trou) [J 2] | 10 | |
0.1 | Saint-Jammes (Grotte-abri) [J 04] [J 4] | 15 | |
0.1 | J 09 (Trou) [J 9] | ||
0.2 | Sanglier (Grotte du) [J 06] [J 6] | 10 | |
0.3 | Crête du Coq (Grotte de la) [J 05' J 05 ''] [J 5' J 5''] | 100 | |
0.4 | Métairie Haute (Pertes de la) | ||
0.4 | Prat del Poul (Grotte-perte) [K 2] | 55 | 63 |
0.4 | J 07 (Trou) [J 7] | 5 | |
0.4 | H 6 (Trou) | 7 | 7 |