Béva - Rupt-du-Puits (système)
Rupt du Puits (Émergence du)
48.747090,5.022039
Location
Au 30 août 2016, les coordonnées WGS84 décimal de l'émergence, indiquées dans la présent fiche GrottoCenter sont : Latitude : 48.74709 degrés N. Longitude : 5.02204 degrés E. soit en Lambert I Nord (km) : X=797.45038 Y=119.79989 A la même date, les coordonnées Lambert I Nord (km) indiquées dans le site de référence plongeesout.com sont : X=797,48 Y=119,8 soit un écart de 30 mètres environ.
Description
Description générale
Aval (émergence temporaire) : S1 (97 m) ; S2 (91 m) ; S3 (68 m) ; S4 (259 m). Visibilité médiocre. Le premier siphon débute par une série de passages bas dans les blocs, la trémie d'entrée est souvent à désobstruer après les crues. Ensuite la galerie s'élargit (3 à 4 m de large pour 2 ou 3 de haut). Point bas -8. Partie exondée (cf. fiche GrottoCenter n° 64903 : www.grottocenter.org/html/file_Fr.php?type=change&…) : un forage de 45 m débouche en amont des siphons d'entrée. 1200 m de parcours en rivière dans une vaste galerie amènent au S1 amont. Amont : S1 (20 m, -2) ; S2 (430 m, -4,5) avec étroiture sous trémie à 400 m.; S3 (1500 m, -6). Rivière souterraine de la Béva : restent +/- 1,2 km de rivière dont 800 m pénibles (galerie basse), un laminoir et un P30 à remonter pour boucler la traverséeSite "Plongeesout.com" > Le Rupt du Puits.: www.plongeesout.com/sites/est/meuse/rupt%20du%20pu….
Données IKARE
Observations : Accès au-delà du siphon d'entrée (445 m de long) par un forage (cf. 55435036). Jonction en plongée avec le gouffre de la Béva (51583006) en 2008. Réseau à circulation pérenne en direction du Rupt de Frainiau (55049001). La spéléométrie mentionnée concerne le réseau total Géologie : Oolithe de Bure ? - Calcaires cariés - Calcaires tachetés - Calcaires tubuleux - Dolomie verdâtre inférieure - Oolithe vacuolaire de Savonnières - Dolomie verdâtre supérieure - Sables valanginiens - Calcaires à spatangues Bibliographie : IGN (date flottante), ASHM (1968, 1969, 1971d), Louis (1970), Trognon (1974), Devaux (1975b), ASPRP (1977), SCAM (1979, 1981d), Armanini (1983b, 1985c, 1986b, 1989d, 1991b, 1996d), SC Seine (1984), ASPRP (1985), Douchet (1988), Beaudoin (1989, 1996), Izouakane (1989), Armanini et al. (1994), Jaillet (1994a, 1994b, 1995, 1996a, 2000, 2001a, 2001b, 2005), Jaillet et Gamez (1995), Jacquemin (1995, 1996b), Jaillet et al. (1996), Herbillon et al. (1996), Bichler et al. (1996b), Pauwels (2008), Goutorbe (2015a) Pour plus de renseignements sur l'origine de cette donnée, voir le site IKARE ikare.loterr.univ-lorraine.fr/dev_leaflet/fiche_GR…
Documents
Bibliography 30/08/2016- * Page "Le Rupt du Puits", sur le site plongeesout.com : www.plongeesout.com/sites/est/meuse/rupt%20du%20pu… * "Le Rupt du Puits", Historique détaillé des plongées au Rupt du Puits, sur le site GPRS;be : www.grps.be/home/explorations/france-1/rupt * Article "Réseau du Rupt-du-Puits" sur l'encyclopédie collaborative Wikipédia, en français et accès aux autres langues : fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_du_Rupt-du-Puits * Fiche automatisée de cavité - Maison Lorraine de la Spéléologie > Réseau du Rupt du Puits (référence ISM : 55.049.02) : mlspeleo.free.fr/cavite.php?index=55.049.02 * "SPELEO L" n°7 (10/1975), n°9 (03/1977), n°15 (01/1985), n°17 (2008)
Histoire
En 1966, Bertrand Léger progresse de 400 mètres, en plusieurs plongées, dans les siphons de la résurgence temporaire. En 1971 Jacky Bourgin, Jean-Louis Camus, Patrice Lucion et Gérard Paquin, des plongeurs meusiens, progressent de cinquante mètres après le terminus de Bertrand Léger et explorent dans la foulée 1800 m de galeries exondées. Avec la participation de Yves Aucant, puis de Bertrand Léger, le développement exploré en un an et demi dépasse 10.000 m, ce qui constitue un record mondial d'explo post-siphon à l'époque. Le S1 amont, à 2225 m de la vasque d'entrée, est plongé par Bertrand Léger , puis par Jacky Bourgin, Jean-Louis Camus, Patrice Lucion et Gérard Paquin dans un contexte post-siphon. Après le percement du puits artificiel, Gérard Ancement plonge le S2 amont sur environ 500 m (estimation d'époque) jusqu'à une trémie, que Marc Douchet parviendra à franchir en décapelé, pour déboucher 30 m plus loin dans un tronçon exondé précédant un troisième siphon. Les frères Douchet poursuivent l'exploration dans ce S3 amont jusqu'à environ 350 m. A partir de 2001, le « Collectif du Rupt du Puits » réattaque l'amont, en collaboration avec Pierre Boudinet pour la topographie et le rééquipement des S1 et S2 amont. Michel Pauwels poursuit dans le S3, et parallèlement dans le siphon aval du gouffre de la Béva. En juillet 2003, il jonctionne l'aval de la Béva avec le S3 amont du Rupt du Puits, réalisant ainsi une traversée en siphon de près de 2 km. Le développement du réseau passe à +/- 17.000 mSite "Plongeesout.com" > Le Rupt du Puits.: www.plongeesout.com/sites/est/meuse/rupt%20du%20pu….
Autres entrées de ce réseau
Distance (km) | Nom |
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0.4 | Rupt du Puits Artificiel (Entrée du) |
4.0 | Béva (Gouffre de la) |