Goudou - Lacarrière (igues de)
Lacarrière (Igue de) [Igue de Larcher]
44.673009,1.597309
Description
Jusqu'au collecteur
Les 7 puits s'enchainent sans difficulté. A la base du dernier puits, le matériel peut être laissé. Suivre le méandre sur 700 mètres (quelques ramping et passages acrobatiques). Laisser de côté les affluents et prendre toujours vers l'aval. Après le passage d'un chaos, on arrive au collecteur.
Equipement
De l'entrée à la base des puits (cavité broché)
Obstacle | Corde | Attache | Observation |
---|---|---|---|
P10 | C9 | 2B + 1B | les 2 premières broches sont des plaques en métal B = broche |
P10 | C15 | 2B -> 2B | |
P12 | C20 | 2B -> 2B, fract. 1B | |
P15 | C17 | 2B -> 1B -> 2B | |
P20 | C25 | 2B -> 2B | |
P12 | C15 | 2B -> 2B | |
P12 | C19 | 2B -> 2B; fract. 1B |
Documents
Bibliography 02/10/2020- * Liste des cavités particulières du Lot : www.cds46.fr/cavites-particulieres/ * L'igue de Lacarrière : hotwaker.free.fr/page%20speleo%20lacarriere.htm * Topographie illustrée de l'igue de Lacarrière : lecrad.free.fr/Topos/bdd_topos/pdf/LacarriereP.pdf
Histoire
Travaux du Magma-Club et du S.C.Tours (été 1981) " Dénivelée entre le siphon aval de la rivière de Goudou et la résurgence de Saint-Sauveur = 140 m." Cette constatation nous autorisait à penser qu' un réseau exondé existait entre ce siphon et la résurgence. Depuis deux ans nous recherchions les trous a courant d'air, visitions pertes et cavités existantes sur le trajet supposé, et repérions les alignements de dolines. A Pâques dernier, deux d'entre nous visitaient l'Igue de Lacarrière, déjà reconnue par Géo Marchand en 1966 (voir "La Stalagtite nue", anecdote de la "boite aux lettres"). Nous y remarquions un courant d'air intermittent mais sensible, provenant d'une fissure à la base de la salle terminale (cote - 8 m). Cette igue se trouvant à moins de 500 mètres du siphon aval de la rivière de Goudou, c'est sur celle-ci que nous décidions de travailler. LA DESOBSTRUCTION Les travaux commencent le 4 juillet. L'accès à la cavité est un puits étroit où seuls les "maigres" de l'équipe peuvent s'introduire. Aussi, afin que le plus grand nombre puisse participer à l'entreprise, nous décidons d'élargir dès le départ. Nous avons toujours maintenu ce raisonnement, et il est certain qu'il a joué un grand rôle dans la réussite. Pour atteindre la cote - 45 m, deux mois sont nécessaires à raison de 4 à 6 séances par semaine totalisant environ 600 heures de travail. Le terrassement représente l'équivalent du percement d'un tunnel de 50 mètres de long et de section 0,60 m X 1,00 m a partir d'un méandre de 5 à 15 cm de largeur et de 30 à 60 cm de hauteur (28 séances de dynamitage, 180 trous de mines effectués au perforateur électro-pneumatique, 18 kg de Sigmagel employés). LA DECOUVERTE Le 26 août, nos efforts sont récompenses : à - 45 m nous débouchons au sommet d'une vaste salle de 20 mètres de haut. Ensuite,les divers obstacles rencontrés seront vaincus en quelques heures. Au bas de cette grande salle, deux ressauts successifs de 10 mètres donnent accès à un conduit fossile, le "réseau du Magma", qui traverse deux salles contiguës (salles du Chaos et de l'Etoile) seulement séparées par un laminoir (passage forcé au burin). Puis c'est le bruit de l'eau qui fait battre nos cœurs un peu plus vite : nous découvrons la première rivière, la BIENVENUE, petit ruisseau d'un débit de 3 à 5 litres/seconde dans un conduit de 1 m de large et 4 m de haut. C'est l'enthousiasme, d'autant que le conduit s'agrandit et tombe dans une autre rivière plus importante, la TAMISE. Nous nous relayons à l'avant du groupe pour jouir chacun à notre tour de la "première". Mais un obstacle stoppe bientôt notre progression : une coulée de calcite obstrue complète-ment le passage; seule, une petite fissure (l cm de large) laisse filtrer un courant d'air au sommet et l'eau s'engage à la base dans un conduit noyé. La "première" est terminée pour cette journée. Le 28 août, 4 tirs successifs de Sigmagel ont raison de la coulée de calcite, et, malgré une fumée importante réduisant la visibilité, nous poursuivons l'exploration. La Tamise ne tarde pas à se jeter dans une nouvelle rivière, l'ELDORADO, joli conduit cupulé dans un calcaire blanc, plus étroit mais plus haut que la Tamise. A chaque détour du méandre les exclamations " ça continue ! " expriment la grande joie des " découvreurs ". Mais le plafond de l'Eldorado finit par s'abaisser et l'eau s'infiltre au travers de gros blocs de roche noire. Nous tentons de nous insinuer entre ceux-ci et après quelques tentatives infructueuses l'un d'entre nous lance : " ça passe, venez voir ! ". Et c'est la découverte de la RIVIERE NOIRE. Deux parois abruptes et noires, éloignées d'environ 5 mètres, un plafond invisible avec nos éclairages frontaux, un courant d'eau important à nos pieds, telle se présente à nous la Rivière Noire. Nous décidons de revenir afin de faire participer le reste de l'équipe à la merveilleuse découverte. Le 29 août, équipés de canots, nous reconnaissons l'aval de la Rivière Noire et une partie de l'amont; mais le naufrage de plusieurs embarcations ne nous permet pas de continuer la première. Les obligations professionnelles de chacun stoppent ensuite l'exploration. La "première" se poursuit alors à un rythme plus lent durant les week-end de septembre. Nous reconnaissons ainsi : l'amont de la Rivière noire, ses deux affluents principaux (le Chemin des Dames et le Dufinaud), une nouvelle galerie supposée être un conduit fossile de la Rivière Noire (galerie située en aval du siphon terminal) et enfin les amonts de la Tamise et du Réseau du Magma. La topographie est en cours et permet d'établir d'ores et déjà un développement de plus de 5 km avec des possibilités insoupçonnables.
Commentaires
autorisation
Demander impérativement l'autorisation et la clé de la trappe à M. Lacarrière Prentegrade 05.65.31.11.39
Danger
Un passage siphonnant par fortes pluies
Autres entrées de ce réseau
Distance (km) | Nom |
---|---|
1.5 | Goudou (Igue de) |
Cavités proche
Distance (km) | Nom | Longueur (m) | Profondeur (m) |
---|---|---|---|
0.9 | Seyrie (Igue de) | ||
1.5 | Goudou (Igue de) | 16000 | 120 |
2.3 | Rabouillat (Trou de) | 3 | 2 |
2.5 | Bramarie (Perte de) | 700 | 50 |
2.5 | Bramarie (Grotte de) | 120 | 20 |
2.6 | Bramarie (Perte fossile de) | 10 | 4 |
2.6 | Bramarie n°1 (Igue de) | 120 | 30 |
2.8 | Pébérou (Igue de) | 36 | 13 |
3.2 | Barthe (Igue de la) [Igue de Gardettes] |
Sortie du 13 mai 2007 - bateau à l'amont du collecteur
Les 7 puits s'enchainent. ils sont pas très large, reliés par de courts passage étroits. dans la méandre après les puits, quelques acrobaties sont nécessaires pour ne pas se mouiller les pieds. Arrivée au collecteur, nous avons décider de remonter la rivière noire et de faire du bateau (45 min pour le glonfler). Une chouette sortie qui nous a donné envie d'y retourner pour découvrir l'aval.
Vincent (29/07/2008)
🔦 : 8h 🚶: 5m