CP17
46.117083,6.799983
Location
Le digramme "CP" désigne le secteur de la "Combe aux Puaires" Xavier Robert, 2010-2015, "Synthèse topographique des réseaux spéléologiques du Folly (Samoëns, 74)" : isterre.fr/IMG/pdf/samoens-map-ign_min2.pdf. Le CP17 s’ouvre à 50 mètres au nord du porche du CP26 et se développe sur la même faille que celui-ci.
Description
Description générale
L’entrée est un large puits à neige dans lequel on descend entre neige et paroi sur les cinq premiers mètres. On se retrouve alors dans une vaste galerie de 3 mètres de large pour 7 mètres de hauteur qui plonge à 40° dans les entrailles de la terre. On quitte la neige vers les -15 m en faveur d’un sol encombré par de grand blocs de glace et de roche. 20m plus loin s’ouvre un joli P11 qui permet de rejoindre un important actif estimé entre 20 et 50 litres secondes qui correspond probablement à l’eau qui se perd dans le CP26. L’eau s’engouffre dans un méandre trop étroit et on doit remonter légèrement pour la retrouver quelques mètres plus loin au moment où elle se jette dans un dernier puits de quinze mètres. Au sommet de ce puits, une étroiture donne accès à un petit amont. Le début est peu engagent car il s’ouvre dans l’Hauterivien mais après un ressaut de deux mètres, le passage dans l’Urgonien la transforme en une petite conduite forcée de 1,2m de diamètre ornée de jolies excentriques d’un rose étonnant. Elle butte brutalement 50 mètres plus loin contre un mur et se retrouve colmatée par éboulis. Il est intéressant de noter que si la conduite forcée se développe dans l’Urgonien, l’eau coule sur l’Hauterivien dans un petit surcreusement. Le P15 est particulièrement pénible à équiper car le spit de tête de puits est très difficile à atteindre en raison des parois délitées qui ne permettent pas de mettre en place une main courante correcte. Il faut donc monter en opposition au sommet de la galerie pour atteindre deux amarrages naturels qui permettent ensuite de faire un pendule délicat qui permet d’atteindre le spit : prévoyez un grand acrobate pour équiper ce puits. Le fond du puits est particulièrement arrosé et l’eau se perd d’une part dans un siphon et d’autre part dans un éboulis. Un petit boyau avec un faible courant d’air part près de ce dernier mais il est rapidement impénétrable. A la base du puits, on peut remonter dans une pente fossile qui aboutit à une étroiture sélective en sommet de méandre, la base étant comblée par un éboulis. Derrière l’étroiture, une galerie de dix mètres encombrée de blocs amène, après une autre étroiture, dans une petite salle arrosée ; l’eau arrive par une fissure du plafond et se perd dans un petit siphon tandis que la salle est colmatée par un éboulis et de la glaise.
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Caves nearby
Distance (km) | Name | Length (m) | Depth (m) |
---|---|---|---|
0.0 | CP33 | 11 | |
0.0 | CP25 | 40 | 40 |
0.1 | CP30 | 20 | 16 |
0.1 | CP31 | 7 | 7 |
0.1 | CP29 | 8 | 8 |
0.1 | CP34 | 35 | 5 |
0.1 | CP04 [CP4] | 22 | 22 |
0.2 | CP05 [CP5] | 40 | 40 |
0.2 | CP27 | 8 | 8 |
Hydrologie et aérologie
Ainsi, aucune suite n’est visible et le courant d’air observé dans les étroitures est sûrement du aux différentes circulations d’eau. Il faut aussi signaler que le CP17 se développe sur une faille qui traverse de part en part la combe aux Puaires et sur laquelle sont positionnés de nombreuses cavités où s’infiltre l’eau de fonte des névés ; cela explique le très grand nombre d’arrivées d’eau dans le gouffre.
GS Vulcains (04/08/2014)