Brèche Arnaud (Grotte de la ) [des Câbles] [Breche] [Cables]

Le Sappey-en-Chartreuse (Isère - FR)
45.283931,5.786649
Length 660m Depth 71m
Approach ☆☆☆☆☆ Aestheticism ☆☆☆☆☆ Ease of move ☆☆☆☆☆
Grottocenter / carte

Location

L'entrée est très facile à trouver. En partant du col du Coq, prendre le sentier fléché qui conduit au sommet. À mi-pente, au niveau de la cabane de berger, prendre le sentier de droite qui suit à flanc le pied des falaises. On ne peut pas rater la brèche Arnaud, passage fléché qui est équipé de câbles. L'entrée du trou se situe à la base des câbles. Source : * Bernard Faure, « Grotte de la Brèche Arnaud », Scialet : bulletin du CDS de l’Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l’Isère, no 21, 1992, p. 100-102 : cds38.org/wp/wp-content/uploads/2011/10/scialet21.… BTH - 25/10/2024

Description

Description détaillée

Biboc - 25/10/2024

Un orifice de un mètre vingt de diamètre donne par deux ressauts dans une petite salle. Sur la gauche et en hauteur arrive une galerie affluente vite obstruée par une trémie. La suite est un méandre large en moyenne de quarante centimètres, ponctué d'étroitures. Des blocs effondrés obstruent par endroits partiellement le méandre et les parois de celui-ci sont hérissées de picots redoutables pour les combinaisons. Au bout de quarante mètres, nous arrivons à l'ancien terminus. Une étroiture dynamitée au plafond permet de franchir le chaos de blocs obstruant la galerie. La hauteur est, à ce niveau, de trois ou quatre mètres. Au delà, un joli méandre ponctué de petits ressauts conduit dans deux évasements de trois mètres de diamètre chacun. Sur la gauche et à quatre mètres de hauteur part une galerie, rapidement obstruée par des blocs qu'il faudrait dégager. Notre méandre principal continue sans problème. Il devient mondmilcheux et une partie étroite est rencontrée, où il faut parfois s'insinuer entre les blocs. Après un petit cran en descente, notre méandre s'élargit et nous débouchons à un carrefour. Le courant d'air très sensible part sur la droite. Nous sommes au sommet d'un méandre comblé par des remplissages argileux. Une trentaine de mètres de ramping nous conduisent à un dédoublement confortable du méandre et nous débouchons au pied d'une petite salle formant un puits remontant dont le sommet est impénétrable. Le courant d'air file dans un méandre suivi sur dix mètres, très étroit. La sortie a été trouvée à l'extérieur : elle s'ouvre à cinq mètres de hauteur et à cent mètres au nord-est de la brèche Arnaud. Revenons au carrefour. L'aval est constitué par un très beau méandre surcreusant un joint de strates. La hauteur moyenne est de six à huit mètres et la largeur au plafond est souvent de deux mètres. Au bout de quatre-vingts mètres, nous rencontrons sur la gauche un important méandre affluent que l'on peut également atteindre par une conduite forcée rencontrée plus en amont au niveau du méandre principal. Après ce carrefour, notre méandre prend de l'ampleur.mais perd de la hauteur et se transforme en conduite forcée de deux mètres de diamètre, nous donnant un instant l'impression que l'on tient le collecteur fossile de Chamechaude. Cette conduite forcée se divise rapidement en deux branches : La branche de gauche est fortement englaisée. Un déblayage m'a permis de gagner quelques mètres. Arrêt devant un nouveau remplissage. Un courant d'air aspirant y est sensible. La désobstruction de ce bouchon sera entreprise en 1993. La branche de droite devient plus "intime" Un laminoir très argileux est franchi et nous sommes vite arrêtés par un cul de sac en roche vive. Un trait de scie coupe perpendiculairement notre conduite forcée et il y a un petit actif au fond, mais la largeur est centimétrique. Revenons au gros affluent : Un pas d'escalade nous y conduit. L'affluent est haut de quatre mètres et large de un mètre cinquante. Rapidement, nous arrivons à un noeud de petites galeries. La plus intéressante est une conduite forcée très mondmilcheuse et légèrement active. J'y ai été stoppé sur une étroiture franchissable à cause de gros problèmes d'éclairage. Cette partie serait à revoir mais il n'y a pas de courant d'air. Remontons notre affluent ; sa largeur diminue et il devient sinueux. Un grand laminoir argileux est rencontré. Sur la droite un laminoir donne sur un petit puits de deux mètres cinquante [avec ?] amont et aval L'aval est rapidement impénétrable. L'amont n'a pas été remonté. Revenons à notre amont principal [lequel?]. Celui-ci est haut de cinq mètres et débouche dans une petite salle de trois mètres de diamètre. Un affluent est vite impénétrable. La pente s'accentue ; quelques ressauts sont remontées et on arrive à deux étroitures impénétrables qui doivent être à proximité de la falaise (présence d'araignées et de nombreux moustiques). La cavité développe à ce jour (1992) 660 mètres pour une profondeur de 71 mètres. Source : * Bernard Faure, « Grotte de la Brèche Arnaud », Scialet : bulletin du CDS de l’Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l’Isère, no 21, 1992, p. 100-102 : cds38.org/wp/wp-content/uploads/2011/10/scialet21.…

History

La cavité est connue depuis très longtemps. Elle a fait l'objet de dynamitages par Michel Bonnefoy (SG CAF) dans les années 1970. Elle a été vue, entre autres, par Gilbert Bohec vers 1982. Le 14 juin 1992, Bernard Faure pénètre à l'intérieur de la cavité et constate qu'il y a un bon courant d'air aspirant. Le méandre qui fait suite est étroit et Bernard n'a pas de combinaison. Le 17 juin 1992, Bernard est de retour ; il parcourt quarante mètres de méandre et parvient au terminus connu à cette époque. Le méandre ayant souffert de phénomènes de décompression est obstrué par de gros blocs. Bernard repère un vide au plafond et débute une désobstruction au marteau. Le 21 juin 1992, Bernard est de nouveau au rendez-vous avec une petite équipe, à savoir : David Wolozan, Christian Puissanrt et un Toulonnais. Avec Christian, Bernard effectue un seul dynamitage. Quelques coups de masse leur permettent de franchir l'obstacle et de faire 450 mètres de première. TPST : 6 heures. Le 23 juin 1992, Bernard Faure et Thierry Ferrand font la topographie et ajoutent cent mètres de première. TPST : 8 heures. Le 2 juillet 1992, Bernard Faure et Philippe Cabrejas finissent la topographie de l'affluent et ajoutent 50 mètres. TPST : 6 heures. Le 23 [juillet ?] 1992, Bernard Faure retourne seul dans la cavité et désobstrue le bout de la conduite forcée. Il gagne dix mètres et s'arrête sur "ras-le-bol". Un courant d'air est sensible. Une dernière tentative sera réalisée en 1993 pour franchir l'obstacle. Source : * Bernard Faure, « Grotte de la Brèche Arnaud », Scialet : bulletin du CDS de l’Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l’Isère, no 21, 1992, p. 100-102 : cds38.org/wp/wp-content/uploads/2011/10/scialet21.… BTH - 25/10/2024

Comments

Conclusions et perspectives en 1992

Voir source : * Bernard Faure, « Grotte de la Brèche Arnaud », Scialet : bulletin du CDS de l’Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l’Isère, no 21, 1992, p. 100-102 : cds38.org/wp/wp-content/uploads/2011/10/scialet21.…

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