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Description générale

GS Vulcains - 02/08/2014

L'entrée est un puits sur diaclase avec un important névé qui doit souvent colmater la suite. Cette année, en 1981, un petit boyau latéral a permis d'éviter le bouchon de neige. Dans les premiers puits, on suit un véritable glacier souterrain et les cordes se recouvrent de glace au bout de quelques heures. On ne quitte la glace qu'au bas d'un beau P30. La suite se présente sous la forme d'un méandre assez étroit avec un important courant d'air aspirant (novembre). Une première étroiture a été élargie à quinze mètres du puits. Derrière, le méandre se poursuit et on progresse au plafond. Un joli P18 nous en fait atteindre le fond mais on est obligé d'emprunter une banquette remontante. Nouveau puits de 16 mètres qui débouche sur une zone complexe de puits sur faille perpendiculaire. Plus bas, le méandre est impénétrable (l = 20 cm). Il faut rejoindre le sommet de celui-ci où l'on butte sur une coulée stalagmitique. Deux séances de désobstruction ont été nécessaires pour franchir la coulée stalagmitique terminale. Derrière, le méandre s'élargit et une main-courante est très utile pour traverser un puits non-descendu, estimé à 20 mètres. 20 mètres plus loin, on recoupe un méandre plus important. Une partie du courant d'air se perd dans l'amont impénétrable. Au plafond, une cheminée a été escaladée sans succès sur 8 mètres. Par un P7, on rejoint le fond du méandre pour le quitter immédiatement. Une banquette confortable 3 mètres plus haut nous amène au sommet en étroiture d'un P12. Une désobstruction a été nécessaire pour le franchir. Le courant d'air omniprésent, s'inverse. On descend dans une série de petits puits à contre pendage pour buter sur un méandre de 25 cm de large. Malgré une désobstruction, l'étroiture reste sévère et il faut se contorsionner pour aboutir au sommet d'un P8, 6 mètres plus loin. La faille est très visible à cet endroit. Un minuscule boyau de 50 centimètres de diamètre perce le plancher. 8 mètres plus bas, les parois se resserrent et ne nous laissent aucun espoir. Le courant aspirant très net au sommet du P12 se perd dans un méandre de 3 mètres de haut pour 25 cm de large, accessible en pendulant dans le P12. Il est impénétrable au bout de 4 mètres.