BA04 [BA4]
46.103829,6.766091
Location
Sur le sentier montant sur le massif du Folly, au niveau du carrefour avec le chemin des Barmes, prendre le sentier qui monte au refuge, traverser la rivière (souvent à sec), et commencer à monter. Après un virage raide et serré vers la droite, le sentier longe une falaise, puis une pente forte entrecoupée de barres rocheuses. Peu avant que le sentier ne s'horizontalise, une portion de forêt sur la gauche marque une large vire sous une falaise de 15-20 mètres de haut. Monter dans la forêt pour rejoindre la falaise, puis suivre la falaise vers le nord-est. L'entrée, porche en joint de strates de 3 mètres de large pour 2 mètres de haut, se situe au niveau d'un décrochement de la falaise. En été, un courant d'air froid en sort. Elle se voit du chemin duquel elle n'est distante que d'une centaine de mètres. Les coordonnées ne sont qu'approximatives car l'entrée est située en forêt, au pied d'une falaise, ce qui induit qu'il est difficile d'obtenir de bonnes coordonnées avec le GPS. Celles données dans cette fiche ont été extraites des images satellites.
Description
Description générale
Dès l'entrée, nous nous trouvons à un carrefour : - Une escalade glissante (mousse humide) de 2 mètres vers le sud donne sur un pan fortement incliné en joint de strates que nous pouvons suivre en rampant dans le mondmilch sur une quinzaine de mètres jusqu'à une trémie calcifiée aérée. Un courant d'air non négligeable sort de cette trémie dans laquelle aucune tentative de désobstruction n'a été engagée jusqu'à maintenant. - Une seconde escalade glissante de 2 mètres de haut, plus vers l'est, permet d'accéder à un autre pan fortement incliné en joint de strates, soufflant, que nous remontons sur 20 mètres en rampant dans le mondmilch. Il faut passer une première étroiture difficile à négocier à la montée du fait du peu de prises et du mondmilch, puis une seconde, élargie à la massette, qui donne à la base d'un puits de 7 mètres de haut, 1,5 mètre de large et 8 mètres de long. Cette base est constituée d'un superbe gour actif. Une escalade au terminus de la diaclase ne donne rien. En revanche, une escalade à mi-diaclase, de 5 mètres permet de trouver une conduite forcée de 1 mètre de diamètre en joint de strates d'ou provient le courant d'air. Nous suivons cette conduite forcée sur 30 mètres, les parois sont sculptées de beaux coups de gouges pluricentimétriques, et le sol est constitué de galets roulés centimétriques à pluricentimétriques prouvant l'existence d'un écoulement. Cette petite conduite forcée donne à la base d'une conduite forcée de 3 mètres de diamètre, remontant le long du pendage, et fortement surcreusée d'un méandre. Elle bute au bout de 10 mètres sur un mur. Il est possible de grimper dans les blocs en paroi est. Une partie du courant d'air provient de la suite de la fracture provenant de l'est, mais cette fracture n'est pas pénétrable, et nous voyons sur 4 mètres nécessitant un élargissement. Au sommet du mur terminal, une arrivée soufflante en plafond n'a pas été forcée ; du courant d'air en provient, mais l'accès en est difficile et le départ consiste en une étroiture verticale sévère.
Documents
Bibliography 01/08/2014- * Echo des Vulcains n°71
[Topo]_Coupe_37066_2013 01/03/2017
[Topo]_Plan_37066_2013 01/03/2017
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Distance (km) | Name | Length (m) | Depth (m) |
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0.9 | BA01 [BA1] | 1 | 1 |
0.9 | A25 | ||
1.0 | BA02 [BA2] | 16 | 2 |
1.0 | V04ter [V4ter] | 25 | 11 |
1.1 | Jean-Bernard (Gouffre) [V4] [V04] | 29285 | 1612 |
1.1 | A22 [V22] | 800 | -93 |
1.1 | V00 [V0] | 10 | 6 |
Constats et perspectives
Il est à noter qu'aujourd'hui cette grotte est la seule cavité notable de ce secteur. Même si elle ne donne pas de résultats majeurs, elle reste, à mes yeux, importante car elle démontre l'existence d’un vrai réseau dans cette partie du massif, réseau jusqu'à présent non trouvé. Il en résulte que nous devons continuer à prospecter cette zone en chassant le courant d'air, et en tentant d'ouvrir tout ce qui nous semble potentiellement important ! L'ensemble de la cavité est creusée dans le joint de strates presque parallèle à la falaise. Nous pourrions penser qu'elle n'est qu'un décollement lié à la présence proche de la falaise, mais la présence de conduite forcée avec des galets et des coups de gouges atteste qu'elle a été, à un moment donné, un drain noyé non négligeable. Il ne m'est pas possible de donner l'importance hydrogéologie de ce drain, à savoir : est-ce un drain relié au système de la combe aux Puaires, ou bien un drain annexe superficiel qui se serait mis en place avant l'incision des gorges des Barmes. Dans tous les cas, il pourrait être intéressant : - de revoir les trois terminus, afin de les forcer, - de fouiller au pied du porche, afin de voir s'il n'est pas possible de trouver une continuation… vers le bas et donc vers l'hypothétique réseau Combe aux Puaires - Ermoy. En effet, il serait fort étonnant que le porche actuel constitue l'émergence de cet ancien système noyé. Mais cette fouille peut être rendue difficile par le volume de sédiments de pente et de sol situés au pied de la falaise.
GS Vulcains (01/08/2014)