Mayrière Supérieure (Grotte de) [Mayriere Superieure]

Bruniquel (Tarn-et-Garonne - FR)
44.039936,1.682253
Length 500m
Grottocenter / carte

Location

Elle se trouve à 2,2 km au sud-est de Bruniquel, à 900 m à l'est de la D964 (distances à vol d'oiseau). Cette grotte dite supérieure fait partie d'un ensemble de trois grottes situées sur le versant nord d'une petite vallée débouchant sur la Vère ; cette dernière rejoint l'Aveyron à Bruniquel. Source : Encyclopédie collaborative Wikipédia en français > article "Grotte de Mayrière supérieure" -- fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Mayri%C3%A8re_sup%… BTH - 01/08/2023

Description

Description détaillée

Jean-pierre Maljean - 07/04/2020

La grotte s’ouvre dans un banc calcaire du Sinémurien. L’entrée actuelle a 2,60 mètres de large et 1,50 mètre de haut. Mais les restes de brèche, sur les côtés, montrent que la cavité a été longtemps fermée par des coulées de pierrailles cimentées par la calcite. La grotte est un long couloir sinueux au plafond élevé, orienté S.O-N.E. La galerie de 1 à 2 mètres de large est d’abord orientée à 21°. Elle a un profil caractéristique en champignon. Le sol est constitué de sable fin et sec. Nous donnons les distances depuis l’entrée. A 44 m, grille de protection de peintures préhistoriques, sur 10 m de longueur. A 56 m, à g. , en hauteur, diverticule de 1,60 m de large, 1,40 m de haut et 6 m de long. A 64 m, à gauche, à 1,50 m du sol, petite galerie sableuse descendante de 1,60 m. de large, 1,30 m de haut et 14 m de long. Ici, la galerie principale, orientée à 37°, a 3 m de large et 4,30 m de haut. A 70 m, coulées stalagmitiques et pilier sur le passage. On descend de 1,50 m. Après cette étroiture, on entre dans une haute galerie en canyon de 3 m de large. La voûte est à 8,50 m. Coulées stalagmitiques. Elargissement au niveau des joints. A 110 m, la galerie s’oriente à 101°. On aborde un chaos de strates effondrées. De 124 m à 130 m, passage sous d’énormes blocs coincés. A 140 m, couloir étroit (0,70 à 1,30 m) aux parois hérissées de pointes de roche en saillie. A 150 m, la galerie s’élargit de nouveau. La hauteur atteint 10 m. A 180 m, montée de 1,50 m vers des barrages de gours fossiles. A 194 m, on bute sur des coulées en pilier massif qui ferment la galerie. Sur la gauche, un passage de 2 m de large et 1 m de haut donne accès à une petite salle de 6 m sur 3 dont le plafond, en fort pendage, rejoint le sol et ferme la galerie. Depuis le premier gour, on accède par escalade, en empruntant des vires à deux niveaux, à une galerie supérieure qui s’embranche à gauche sous la voûte. Nous donnons maintenant les distances à partir de cette escalade. A 10 m, ressaut subvertical de 6 m de profondeur sur coulée stalagmitique. En bas, galerie de 2 m de large et 9 à 10 m de haut. A 22 m, ressaut de 6 m de haut à escalader au milieu des concrétions. En haut, on suit un couloir étroit en se faufilant entre les colonnes. Le plafond est à 3 m. A 34 m, descente d’un nouveau ressaut subvertical de 6 m, sur bouclier stalagmitique. En bas, galerie de 1,50 à 3 m de large et 10 m de haut. A 42 m, ressaut de même dénivelé, à grimper sur des coulées. Puis un couloir bas et rampant de 14 m de long dont 11 m ont été creusés artificiellement. A 68 m, passage dans une buse de la grosseur du corps. Circulation difficile à travers d’abondantes concrétions. Admirables excentriques. A 78 m, descente et, au bout de 10 m, remontée de 5 m toujours entre les stalactites. A 90 m, on descend dans une galerie élargie en salle de 5,50 m de large, 8 m de haut et 22 m de long. Stalactites, coulées, colonnes et draperies. A 112 m, groupe de stalagmites au milieu de la galerie. On suit enfin une galerie basse de 4 m de large, 1 à 2 m de haut et 27 m de long. Les parois ainsi que la voûte, en arc surbaissé, n’ont plus de concrétions. Cette deuxième partie se termine à 139 mètres de la première escalade. Le développement total de la grotte, avec les diverticules, est d’environ 360 mètres. Source : Inventaire des cavités du Tarn-et-Garonne par l'abbé Antoine GALAN.

Documents

Bibliography 07/04/2020
  • * L.Perrier - Grottes et Ruisseaux souterrains du T-et-G. 1919. p. 117-119. * B.Bétirac - Grottes et Avens de la région montalbanaise. 1935 - I p. 28. * A.Jarlan - Découverte de deux peintures aurignaciennes dans la grotte de Mayrières supér. * Bulletin de la Société Préhistorique Française. Tome XLIX - 1952 p. 567-568. * A.Cavaillé, Ch.Domont et A.Galan - Quelques grottes du Causse de Limogne... * Annales de Spéléologie. Tome IX - 1954 Fasc. 3 p. 145-147. * J.Clottes et R.Guicharnaud - Les bisons de la grotte de Mayrière supérieure. * Gallia-Préhistoire Tome XX - 1977 p. 294-300. * C.Bou et G.Djavachvili - La grotte des Mayrières supérieures. Travaux et Recherches 1979. * F.Rouzaud, A.Bisio, J.Sabatié et M.Soulier - Grotte de Mayrière - 1994. * J.-J. Aubert, "Dégradation des bisons paléolithiques de la grotte de Mayrière à Bruniquel (Tarn-et-Garonne)", in Bulletin de la Société préhistorique française Année 1992 89-3 pp. 71-72 : www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1992_num_89_3_950… * Spéléoc 58

History

Grotte anciennement connue et très visitée : L.Perrier, Chaillot, Ch.Boudou, B.Bétirac, A.Cavaillé, J.Choppy, P.Darasse, R.Destruel, Ch.Domont, A.Galan etc... 1952 - le 10-08 - A.Jarlan découvre les peintures préhistoriques. 1952 - le 30-10 - H.Breuil authentifie les peintures. 1953 - le 22-11 - A.Cavaillé, P.Darasse et R.Destruel fouillent à l’entrée. 1954 - A.Cavaillé, Ch.Domont et A.Galan visitent et étudient la cavité. 1976 - J.Clottes et R.Guicharnaud font un relevé des bisons. 1979 - C.Bou et le S.C.A. découvrent, après désobstruction, la partie très concrétionnée. 1992 - le 15-03 - Dégradation des peintures préhistoriques. 1994 - Installation d’une grille pour la protection des peintures. Jean-pierre Maljean - 07/04/2020

Comments

Anecdote

Les peintures de la grotte de Mayrière supérieure ont été gravement altérées en 1992 par un groupe d'Éclaireuses Éclaireurs de France, encadrés par des membres du Spéléo-club albigeois, ayant entrepris de nettoyer les parois de la cavité. Deux bisons peints en noir ont notamment été effacés. « Les traces de ce nettoyage, bien marquées, dénotent une ferme intention de faire disparaître toute trace de peinture, vraisemblablement confondue par les auteurs de la dégradation, avec des graffitis faits de « noir de fumée ». Cette initiative valut aux Éclaireuses éclaireurs de France l'attribution du Prix Ig-Nobel d'archéologie en 1992. Source : Encyclopédie collaborative Wikipédia en français > article "Grotte de Mayrière supérieure" -- fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Mayri%C3%A8re_sup%…

BTH (01/08/2023)

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