Roche (Grotte)

Description détaillée : une très belle grotte, mais en dégradation ...

Jean-luc Malet - 13/11/2014

L'entrée commence par une vaste galerie qui se rétrécit vers la fin avant d'arriver à une petite douche que l'on évite facilement vers la droite. On arrive dans une salle où les couches de sable déposées par l'ancien actif sont de toutes beauté ; le plafond vaut aussi le coup d'œil : sculpté par l'eau à une époque, il offre ses courbes généreuses. Un balisage délimite les zones accessibles mais de nombreuses personnes ne peuvent s'empêcher de toucher. On arrive ensuite à la jonction avec la traversée depuis la fenêtre qui part sur la droite, et qui est équipée de maillons de rappels. En continuant, on passe dans des passages un peu étroits sans être sévères où il faudra jouer des coudes, ramper, chercher son chemin qui n'est jamais difficile à trouver, tellement le courant d'air est sensible. Il est amusant de laisser chercher les débutant leur chemin dans cette partie, A la sortie de cette zone spéléo mais agréable car recouverte de sable, on débouche sur la seconde grande ga.erie, Sur la droite, une main courante remontante permet de rejoindre le labyrinthe mais il est plus intéressant de revenir par ce dernier pour faire une boucle. La grande galerie est intéressante déjà par son volume mais aussi pour les couches de sable et les concrétions naissantes sur ses bords ; on regrettera que certains n'ont pu s'empêcher de traverser le balisage pour aller sans doute photographier ces dernières et ont laissé leur traces de glissades ; on regrettera aussi de voir des pseudos artistes laisser leur pseudo création de glaise sur le rebords et les gens qui ne peuvent vraiment pas s'empêcher de faire tomber le sable au lieu d'admirer... En avançant on trouve des jolies champignons de calcite puis une belle méduse et à ses pieds de jolis sculptures faites par l'eau dans la glaise. Au bout de cette galerie se trouve la salle de la colonne où les concrétions sont très belles : draperies blanches, fistuleuses, et la grande colonne. La suite se poursuit via une échelle qui donne sur un boyaux désobstrué de 50 cm de diamètre environ sur une vingtaine de mètres ; il est intéressant de montrer aux novices les marques de la désobstruction ; le boyau est un peu humide à son entrée. Un équipement avec une petite corde (5m max) de ce passage peut être opportun car il est exposé et la transition de l'échelle au boyau est peu agréable ; on peut s'en passer sans problème mais cela peut sécuriser les débutants ; sinon il faut des mousquetons à large ouverture pour arriver à se longer sur les barreaux. À la sortie de ce boyau, le chemin le plus notable vers la droite ramène vers le labyrinthe qu'il est intéressant de prendre au retour. Sur la gauche, un laminoir peu difficile remonte ; à son bout se trouve la seule partie peut-être à équiper mais qui est à ce moment équipé en fixe ; deux trous percés permettent de faire une tête de puits en tressant la corde, puis une descente dans un tobogan amène à la tête du puits. Deux broches sont en place pour le fractionnement qui permet de descendre à la verticale sur 3 mètres environ, dans une faille de 50 cm de largeur environ. On arrive sur un replat où une main courante part sur la gauche au dessus du reste du puits. A partir de là, le cheminement redevient aisé ; en remontant doucement on arrive à une première salle. Sur la gauche, un éboulis mène à une salle assez jolie qui passe facilement inaperçue. Sur la droite, un passage bas mène dans un autre beau volume avec encore un plafond assez esthétique.. Un autre passage bas amène à la partie terminale. On y trouvera une coulée de calcite, un gour pratiquement totalement obstrué à ses pieds qui vaut le coup d'œil. L'actif est de retour dans cette partie. En continuant, on arrive au siphon ; cette partie vaut le coup d'œil par ses volumes généreux. Le retour se fait par le même chemin jusqu'au boyau menant à l'échelle. Il est intéressant de remonter vers le labyrinthe sur la gauche ; après un passage d'une corde on remonte légèrement vers la droite et en arrivant tout au bout un passage est visible sur la droite,. Le cheminement à partir de là n'est pas difficile à ce que l'on m'a dit, composé de passages à 4 pattes et de progression entre deux failles. Cela débouche au dessus de la main courante de la première grande galerie. On finira la balade par le chemin de l'aller, sur la gauche après la main courante. C'est une très belle sortie pour débutant, ou pour passer une après midi pluvieuse. La première partie jusqu'à la colonne peut se faire avec des enfants sans problème ; le passage après l'échelle est à mon avis peu adapté pour eux à cause de l'exposition, mais il est faisable avec beaucoup d'attention ; il vaut mieux aller s'amuser dans le labyrinthe si l'on veut vraiment pousser la sortie plus loin. Malgré les protections, la facilité de cette grotte fait qu'elle se dégrade à vue d'œil ; il faudrait peut-être y mettre un affichage pour inciter les gens à ne pas dégrader davantage cette grotte. Les professionnels aussi devraient faire leur travail de protection ; j'en ai croisé accompagnés d'ados qui s'amusaient avec des boules de glaise... Source : Jean-Luc Malet

Description sommaire

BTH - 26/07/2023

Le porche d’entrée donne sur une vaste galerie ébouleuse, remontante, longue de 150 mètres. Là, un gigantesque colmatage a nécessité 14 ans de désobstruction, réalisée par les Furets Jaunes de Seyssins entre 1993 et 1998, pour évacuer 1000 m3 de sable… Une série de passages étroits conduisent à la grande galerie, de 20 x 25 m de section. Au bout d’une centaine de mètres, une échelle permet d’atteindre un boyau shuntant une trémie, puis des barreaux scellés pour franchir le « puits de la Vire » (P9). Ensuite, cherchez un peu, vous arriverez dans la « salle Péloche », très concrétionnée. La suite est une belle galerie en conduite forcée, menant à un siphon au bout de 200 à 300 mètres. Source : "Rassemblement international Berger 2023", FFS et FSE -- berger2023.ffspeleo.fr/

Jean-luc Malet - 13/11/2014