Loup (Tham) [Lom] [Lop]

Description de la galerie principale

Seb_FRANGEUL - 02/11/2023

L’entrée se fait en descendant à l’aide d’échelles de bambou un éboulis de pied de falaise classique. On débouche dans une première salle d’une vingtaine de mètres de diamètre, au sol plat recouvert de glaise séchée. On peut déjà apprécier les proportions massives des concrétions que l’on rencontre dans la cavité. L’une d’entre elles accueille une statue de Bouddha, dans l’axe plein Ouest de l’entrée. En main droite, on peut faire le tour d’un important massif stalagmitique obligeant à faire quelques pas d’escalade. En face en main gauche, deux diverticules forment une boucle qui rejoint la galerie principale plus avant. Ce parcours débute par une E2 acrobatique, puis on arrive à une fourche : à gauche on rejoint le deuxième diverticule par un P6; à droite après une vingtaine de mètres, un P4 étroit débouche dans la galerie principale. De retour au pied de la statue de Bouddha, on peut remarquer que le puits mentionné dans le rapport de 1996 a été pratiquement bouché à l’aide de cailloux et ne présente plus aucun danger pour les visiteurs. Les barrières de bois ont ainsi disparu. 15 mètres plus loin, on débouche sur le flanc sud de la galerie principale de la cavité. Il s’agit d’un long tube pratiquement rectiligne de 170 mètres de long et ayant une section moyenne de 10 à 20 mètres de large pour 8 mètres de haut. À gauche, on s’oriente vers le fond de la cavité. La galerie est spacieuse et la progression y est facile. Tout de suite en main gauche débouche le P4 d’un des diverticules de la première salle. Au bout de 50 mètres, on évolue entre des concrétions massives qui ont fait la réputation la grotte. Derrière l’une d’entre-elles, au fond d’une alcôve du côté Nord, se trouve un disque de calcite remarquable par ses dimensions qui dépassent les 5 mètres de diamètre. De grands gours asséchés font suite ; au fond du dernier, on fait face à un nouveau disque géant, mais celui-ci a la particularité d’être double. À gauche de cette curiosité, en haut de la coulée de calcite, se trouvent de nouveaux gours, plus petits. Les dimensions se réduisent brutalement, obligeant le visiteur à quelques reptations. Le plafond finit par rejoindre le sol calcité sans espoir de continuation (-2 m). En revenant sur ses pas on peut se faufiler entre des concrétions modestes et par une désescalade rejoindre le conduit provenant de la droite du « double disque ». Celui-ci se termine au bout de 27 mètres dans une petite salle obstruée par une coulée de calcite. Un mince passage sur la droite devient rapidement impénétrable et l’absence de courant d’air indique la fin de la cavité dans cette zone. À droite lorsque l’on rejoint la galerie principale, le sol devient vite encombré de blocs. Sur la gauche en contrebas, on accède à un réseau labyrinthique aux proportions peu accueillantes mais richement concrétionné. Le sol y est recouvert par un gisement étonnant de perles des cavernes, présentes sur une épaisseur proche de 20 cm. Un peu plus loin, on trouve des gours aux lèvres finement ciselées (-10 m, point bas de la grotte). On continue main gauche, en rampant sur des cristaux de calcite qui tapissent le sol. À gauche on rejoint par une étroiture la galerie principale. À droite on parcourt un conduit plus confortable jusqu’à un nouveau carrefour : - tout droit on avance de 10 mètres, une étroiture et un virage à 180°, encore 10 mètres et c’est la fin impénétrable ; - à droite une dizaine de mètres et on boucle avec les gours de -10 m. De retour dans la galerie principale, en poursuivant vers l’ouest dans les blocs, on peut suivre en main gauche une diaclase rapidement impénétrable. Il faut alors contourner un bloc important et se hisser sur une arête de roche mère haute de 4 mètres. On rejoint alors une pente argileuse, puis un laminoir que l’on parcourt sur une vingtaine de mètres avant de s’arrêter sur une étroiture, jonction avec la deuxième entrée de la cavité. Cette dernière se trouve au Nord de l’entrée historique, au pied de la barre rocheuse que l’on suit en arrivant. Le proche, assez bas, donne sur une forêt de stalagmites. L’étroiture est rejointe après 70 mètres de progression à quatre pattes. L’atmosphère y est très sèche, faute au courant d’air de convection bien présent.